Sources : https://www.youtube.com/watch?v=9oMSo9QSSZ8
https://www.youtube.com/watch?v=XRMGgGVQC9A&t=0s
https://johanlivernette.wordpress.com/2020/02/26/la-judeo-maconnerie-du-bnai-brith/
L'intitulé "Juste mon opinion" s'applique à la politique, la philosophie, la religion, l'esthétisme, l'humour ... Mais "ça m'intéresse" aurait tout à fait convenu comme titre pour ce blog étant donné les nombreux autres thèmes abordés et les articles encyclopédiques : sur l'histoire, les sciences, etc, sans oublier les sports. La plupart des articles sont issus de recherches sur le net et de lectures personnelles. Sources indiquées en fin d'article.
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En 1789, Jean-Pierre-Louis de Luchet, marquis de la Roche du Maine, dit aussi « marquis de Luchet », publie son Essai sur la secte des Illuminés où il dénonce les dirigeants des Illuminés de Bavière comme contrôlant l'espace maçonnique européen en général et français en particulier. Dès 1790-1791, l'eudiste Jacques-François Lefranc dévoile le complot maçonnique révolutionnaire direct et conscient organisé dans les loges. En 1797, un livre, Les Véritables Auteurs de la Révolution de France de 1789, publié sous le pseudonyme de Jourde, et attribué à Nicolas Sourdat, accuse les maçons d'avoir développé la révolution. Ils auraient procuré de l'argent et assuré la propagande des révolutionnaires.
Après la révolution, ces informations sont propagées principalement par deux auteurs: le jésuite français Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l’histoire du Jacobinisme, parus en quatre volumes entre 1797 et 1799, qui connaissent un vif succès et sont traduits en plusieurs langues. Il avait pour partenaire littéraire Jacques-François Lefranc, qui partageait son opinion dans ses propres livres. Les Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme de l'abbé Barruel soutiennent l'hypothèse selon laquelle les Illuminés de Bavière, groupe fondé le 1er mai 1776 par Adam Weishaupt, ont infiltré la franc-maçonnerie afin de renverser les pouvoirs en place, aussi bien politiques que religieux, pour asservir l'humanité. Cette thèse, qui veut que la Révolution française résulte d'un complot fomenté contre l'Église et la royauté par les philosophes athées, les francs-maçons avec les illuminés et les jacobins, a connu une postérité considérable dans les milieux contre-révolutionnaires, d'autant plus qu'à la même époque, une thèse similaire avait été proposée par l'Écossais John Robison. Barruel déclare avoir été lui-même reçu en loge. Il signala que les bourreaux qui assassinaient leur prisonniers durant le règne de la Terreur pratiquaient entre eux le salut maçonnique.
Toujours en 1797, l'érudit franc-maçon écossais John Robison publie Les Preuves d’une conspiration contre l’ensemble des religions et des gouvernements d’Europe. Robison accuse les francs-maçons, avant tout du rite français, de complot révolutionnaire. Tout comme Barruel, il indique que les Illuminés de Bavière ont influencé les loges françaises, les incitant à comploter contre l'État et leur soufflant l'idée de la Révolution française.
Ces deux auteurs ont démontré, indépendamment l'un de l'autre, qu'au-dessus de facteurs tels que la répression du Tiers état, la famine ou la mauvaise gestion de crises politiques par Louis XVI, le facteur prédominant qui aurait déclenché la Révolution française serait une préparation méthodique du processus révolutionnaire dont le plan fut tracé de manière détaillée des années avant son déclenchement et au cours duquel la franc-maçonnerie et les Illuminés de Bavière (organisation assimilée à la franc-maçonnerie ou de type maçonnique par ses 2 auteurs) auraient joué un rôle central de décision et d'organisation.
Au début du XXe siècle, les livres de l'historien français Augustin Cochin, écrits d'un point de vue sociologique, désignèrent la franc-maçonnerie comme l'une des sociétés de pensées qui préparèrent la Révolution. Il en assigne plus particulièrement la responsabilité à la maçonnerie bretonne. Ses travaux sur ce sujet, découverts après sa mort, sont encensés par ses amis mais reçus avec un certain scepticisme, quand ce n'est pas une réprobation totale par ses pairs.
En 1926, l'historien maçon Gaston Martin publia La Franc-maçonnerie française et la Préparation de la Révolution où il nie une direction maçonnique à la révolution mais accepte l'idée d'un niveau d'influence important sur elle dans la diffusion des idées révolutionnaires. En 1933, l'historien Daniel Mornet, dans Les Origines intellectuelles de la Révolution française s'oppose à la thèse de la conspiration mais reconnait une influence maçonnique dans la diffusion des idées révolutionnaires.
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