Les Pays-Bas suppriment le référendum
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte (centre) et Kajsa Ollongren, ministre des Affaires intérieures |
Les partis de la coalition au pouvoir ont
été échaudés. Ils ne veulent plus traîner le résultat des consultations
comme un boulet.
Les députés néerlandais ont adopté par 76 voix
contre 69, jeudi, un projet de loi qui prévoit la suppression du
référendum consultatif. Jusqu'à maintenant, lorsqu'une pétition avait
récolté plus de 300 000 signatures, le gouvernement se voyait contraint
d'organiser un scrutin. Un référendum de ce type sur le pouvoir des
services de renseignements est prévu le 21 mars. Ce pourrait bien être
le dernier.Le texte préparé par la ministre des Affaires intérieures, Kajsa Ollongren, met en fureur une partie de l'opposition. À commencer par le nouveau parti d'extrême droite Forum pour la démocratie qui, dans les sondages, concurrence désormais sérieusement le Parti pour la liberté du sulfureux Geert Wilders. « Kajsa Ollongren est l'assassin de la démocratie », a lancé le chef de Forum pour la démocratie, Thierry Baudet.
De 1952 à 2015, seuls deux référendums, dont celui qui a vu le rejet de la Constitution européenne en 2005, avaient été organisés aux Pays-Bas. Mais depuis peu, les consultations se multipliaient. En 2016, les Néerlandais ont dû répondre « oui » ou « non » à l'accord d'association entre l'Union européenne et l'Ukraine. Et en mars, ils doivent se prononcer sur les pouvoirs accordés aux services des renseignements néerlandais.
Dans le cas du référendum sur l'Ukraine, le « non » l'avait emporté. Pendant des mois, le gouvernement néerlandais avait traîné le résultat comme un boulet, avant de décider de ne pas remettre en cause l'accord entre Bruxelles et Kiev.
Commentaire d’Étienne Chouard
Ce titre est trompeur, car il laisse entendre que ce sont les Néerlandais eux-mêmes qui ont choisi de renoncer à leur propre souveraineté, à leur droit de décider eux-mêmes de ce qu'est le bien commun, loi par loi.
Mais en
fait, ce sont les voleurs de pouvoir qui s'autonomisent, comme toujours
et partout dès que les peuples leur font confiance au lieu de s'en
méfier comme de la peste.
Ce sont, comme d'habitude, des "élus" irresponsables, des professionnels du mensonge, des ennemis du peuple, qui s'affranchissent traîtreusement de tout contrôle sérieux de la part de ceux qu'ils prétendent "représenter".
CE N'EST PAS AUX HOMMES AU POUVOIR D’ÉCRIRE LES RÈGLES DU POUVOIR.
C'est la règle n°1 en politique.
Et seuls les simples citoyens sont aptes et légitimes pour la comprendre et pour l'imposer, au plus haut niveau du droit.
Encore faut-il que ce soit des citoyens dignes de ce nom, c'est-à-dire qu'ils soient constituants : de simples électeurs, c'est-à-dire des enfants politiques, démissionnaires de leurs responsabilités constituantes c'est-à-dire de leur vigilance personnelle et permanente à l'égard de tous les pouvoirs, de tels électeurs ne méritent nullement d'être nommés citoyens : ce ne sont encore que des enfants ; il faudra qu'ils se transforment en adultes politiques pour devenir des citoyens dignes de ce nom.
De la même façon qu'on ne naît pas adulte,
ON NE NAÎT PAS CITOYEN, ON LE DEVIENT.
Les progrès du carcan oligarchique sont très inquiétants, ces derniers temps. La perte de la télévision et des journaux (désormais tous contrôlés par les plus riches) est une terrible catastrophe pour l'intérêt général et pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Ça va encore mal se terminer, je le crains, avec l'aval de la population désinformée.
Il serait temps de se réveiller.
Étienne.
Ce sont, comme d'habitude, des "élus" irresponsables, des professionnels du mensonge, des ennemis du peuple, qui s'affranchissent traîtreusement de tout contrôle sérieux de la part de ceux qu'ils prétendent "représenter".
CE N'EST PAS AUX HOMMES AU POUVOIR D’ÉCRIRE LES RÈGLES DU POUVOIR.
C'est la règle n°1 en politique.
Et seuls les simples citoyens sont aptes et légitimes pour la comprendre et pour l'imposer, au plus haut niveau du droit.
Encore faut-il que ce soit des citoyens dignes de ce nom, c'est-à-dire qu'ils soient constituants : de simples électeurs, c'est-à-dire des enfants politiques, démissionnaires de leurs responsabilités constituantes c'est-à-dire de leur vigilance personnelle et permanente à l'égard de tous les pouvoirs, de tels électeurs ne méritent nullement d'être nommés citoyens : ce ne sont encore que des enfants ; il faudra qu'ils se transforment en adultes politiques pour devenir des citoyens dignes de ce nom.
De la même façon qu'on ne naît pas adulte,
ON NE NAÎT PAS CITOYEN, ON LE DEVIENT.
Les progrès du carcan oligarchique sont très inquiétants, ces derniers temps. La perte de la télévision et des journaux (désormais tous contrôlés par les plus riches) est une terrible catastrophe pour l'intérêt général et pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Ça va encore mal se terminer, je le crains, avec l'aval de la population désinformée.
Il serait temps de se réveiller.
Étienne.
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