Aristote
a défini l'élection comme l'émanation de l'aristocratie il y a déjà
2300 ans dans son livre "Les politiques". Pour lui, la démocratie se
caractérise par le tirage au sort.
Cette distinction entre "système
d'élections pour désigner des représentants" et "démocratie" a été
clairement formulée par les fondateurs de la République française, au
moment de la Révolution de 1789.
Emmanuel-Joseph Sieyès, l’un des pères
de la Révolution française, a dit : « Les citoyens qui se nomment des
représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ;
ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des
volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un
État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas
une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut
parler, ne peut agir que par ses représentants. » (Discours du 7
septembre 1789).
Alexis de Tocqueville (1805-1859) ajoutait :"Je ne
crains pas le suffrage universel. Les gens voteront pour qui on leur
dira de voter.".
Les milliardaires d'aujourd'hui l'ont bien compris
puisqu'ils achètent les médias de masse et influencent considérablement
les élections.
dimanche 7 mai 2017
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1 commentaire:
Je considère le choix Asselineau/UPR comme une libération nationale, certes, mais aussi et surtout comme une transition vers encore mieux que la période 1945-1973.
Parmi les possibilités futures, j'en cite une sur laquelle je me documente actuellement : l'anarchisme ; bien que ce soit un idéal utopique ne serait-ce que parce qu'il faut une armée étatique pour se protéger des agressions extérieures. Mais j'aime beaucoup l'idée de fédération de communes démocratiques et auto-gérées.
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