L’économiste Philippe Herlin ( habitué de l’émission Putsch Live au micro de Nicolas Vidal) était l’invité de Cnews cette semaine où il a notamment évoqué » le réchauffement climatique » qu’il a qualifié de « mensonge et d’escroquerie ».
Il a sans ambage pourfendu la doxa politique et médiatique qui annonce un réchauffement climatique catastrophique, qui nécessiterait des changements radicaux de comportements, pour « sauver la planète ». Philippe Herlin, avec son franc-parler détonnant a expliqué notamment la notion de modèles, faisant un parallèle avec l’économie. Il a également étrillé l’idée que tous les scientifiques étaient d’accord sur la réalité du réchauffement climatique alors même que ceux qui s’aventuraient à ne pas être en phase avec cette idée unique étaient systématiquement écartés des grands médias ».
Présentation succincte de Philippe Herlin : c'est un chercheur en finance et chargé de cours au Conservatoire national des arts et métiers. Il publie régulièrement des tribunes dans différents médias économiques, et est l'auteur de Théorie des marchés financiers : revenir aux concepts fondamentaux (Club Finance HEC, 2008).
PS : Le prix Nobel de physique 2022 a été attribué conjointement au Français Alain Aspect, à l'Américain John F. Clauser et à l'Autrichien Anton Zeilinger pour leurs travaux sur la révolution quantique. Ils ont été distingués par l’Académie royale des sciences suédoise, à Stockholm.
Parmi ces trois Nobel 2022, c'est John Clauser qui a dénoncé le mensonge climatique.
À deux jours d’intervalle ont eu lieu deux événements à l’opposé l’un de l’autre. Le premier s’est produit à Rome le 6 mai, où une fois de plus des activistes climatiques ont saccagé une œuvre d’art plusieurs fois centenaire pour exiger « la fin des énergies fossiles ». Le second s’est tenu à Arlington le 8 mai : John Clauser, le plus récent titulaire du prix Nobel de physique a annoncé son ralliement au climato-réalisme.
Au fond, ce croisement de symboles était devenu inévitable, compte tenu des défections qui se multiplient chez les alarmistes du GIEC au même rythme que l’intégrisme écologiste qui, sentant de plus en plus qu’il perd la partie, poursuit sa route vers le fanatisme. Salir délibérément avec de l’eau mêlée de charbon la belle fontaine des Quatre-Fleuves érigée par le Bernin au XVIIe siècle au centre de la célèbre et splendide piazza Navona au cœur de Rome, voilà la nouvelle prouesse réalisée par les éco-activistes. Certes peu populaires, ces coups d’éclats ont, pour les extrémistes, l’intérêt d’habituer le public à leur violence, espérant peut-être que nous finirons collectivement par la trouver normale.
Tandis que les représentants de ce nouvel extrémisme du XXIe siècle qu’est l’écologisme radical se donnaient ainsi en spectacle, le débat véritablement scientifique autour du climat a connu lui aussi un nouvel épisode, mais d’une toute autre valeur : John Clauser, prix Nobel de physique 2022, vient d’intégrer la « CO2 coalition » américaine, qui est l’une des principales organisations climato-réalistes de par le monde. Le consensus Potemkine sur la prétendue « crise climatique » vient donc de prendre un nouveau coup de massue, après ceux récemment portés par Steven Koonin, Michael Shellenberger, Zion Lights ou encore Neil Winton.
Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive.
Les propos du physicien sont sans ambiguïté sur ce qu’il pense du récit climatique actuel : « Le narratif commun sur le changement climatique, explique-t-il, constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. À son tour, celle-ci s’est faite bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport. » Difficile d’être plus clair. « Il n’y a pas de crise climatique« , insiste le spécialiste mondial de l’intrication quantique, usant ainsi d’une formulation qui fait un écho (sans doute volontaire) à la déclaration Clintel du même nom, qui rassemble plus de 1500 signatures dont celle d’un autre prix Nobel de physique, Ivar Giaever. « En revanche, ajoute Clauser, il y a un problème bien réel celui-là, qui est de fournir un niveau de vie décent à une large part de la population mondiale« . Le scientifique conclut sa déclaration en soulignant que la crise énergétique actuelle est « inutilement exacerbée par ce qui, à mon sens, est une science climatique incorrecte. »
Reste évidemment à attendre le feu nourri des propagandistes et des commissaires politiques, qui réussiront bien à nous dénicher un lien plus ou moins ténu entre Clauser et un méchant quelconque (une industrie polluante, un vilain parti politique…), tout en nous expliquant que les activistes de la piazza Navona vont peut-être un peu loin mais que quand même, c’est pour la bonne cause. Citoyens, vous voilà prévenus : c’est à vous désormais de choisir.
* Benoît Rittaud est président de l’Association des Climato-Réalistes.
Et une autre source : https://www.climato-realistes.fr/un-prix-nobel-de-physique-ostracise-pour-avoir-denonce-la-corruption-de-la-climatologie/
Au début du mois de juillet 2023, John Clauser, prix Nobel de physique 2022, a vertement critiqué la doxa de « l’urgence climatique ». À ses yeux, cette « dangereuse corruption de la science menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards d’êtres humains ». La sanction ne s’est pas fait attendre. Il devait donner devant le FMI une conférence sur les modèles climatiques – elle a immédiatement été annulée et la page annonçant l’événement a disparu du site du FMI.
Cette conférence, prévue jeudi prochain, était intitulée « Quelle confiance peut-on accorder aux prédictions climatiques du GIEC ? Parlons-en. » Une réponse dubitative n’était, apparemment, pas politiquement correcte. Il y a longtemps que John Clauser critique les modèles climatiques ; il a notamment regretté que le prix Nobel 2021 ait récompensé un travail à ce sujet. Il n’est pas le seul – de nombreux scientifiques estiment que les modèles climatiques reposent essentiellement sur les mathématiques et le nombre de leurs prévisions erronées permet de penser qu’ils ne méritent pas la reconnaissance de la science pure au plus haut niveau. Opinion que ne partage pas le magazine National Geographic, comme en témoigne un article intitulé « Comment les modèles climatiques sont devenus si exacts qu’ils ont remporté le prix Nobel ».
La semaine dernière, John Clauser a fait remarquer qu’une climatologie dévoyée « s’était métastasée en un mastodonte de pseudo-science – du journalisme à sensation. » Cette pseudo-science, poursuivait-il, est désormais emblématique d’une foule de divers maux connexes. Elle a été promue et développée par des spécialistes du marketing, des hommes politiques, des journalistes, des agences gouvernementales et des spécialistes de l’environnement qui se fourvoient également. « À mon avis, a-t-il ajouté, il n’y a pas réellement de crise climatique. »
John Clauser est le dernier lauréat du prix Nobel de physique à récuser la notion de crise climatique. Le professeur Ivar Glaever, également lauréat du prix Nobel, et principal signataire de la Déclaration sur le climat mondial y affirmait qu’il n’y a pas d’urgence climatique, précisant que les modèles climatiques « n’ont pas la moindre crédibilité en tant qu’outils de politique mondiale ». Quant au professeur Robert Laughlin, prix Nobel 1998, il a déclaré que « Nous n’avons pas le pouvoir de maîtriser le climat ; l’humanité ne peut et ne doit rien faire pour réagir au changement climatique ».
Jo Nova, journaliste australienne spécialisée sur les questions climatiques, était en grande forme lorsqu’elle a évoqué les récentes déclarations de John Clauser. « Le truc, concernant les lauréats climato-sceptiques du prix Nobel, c’est qu’ils font paraître leur programme aussi stupide que possible », a-t-elle fait remarquer. Et de noter l’absence totale d’intérêt manifesté par les médias grand public pour les remarques récentes de John Clauser, ce qui l’amenait à poser la question suivante : « Quel tort cela porterait-il à la cause si le public découvrait que l’un des plus grands scientifiques du monde n’est pas d’accord avec la doxa ? » La réponse est évidente : un grand tort.
La même équipe qui nous exhorte à « écouter les experts » refuse d’écouter ceux qui n’ont pas l’heur de lui plaire. Ils adorent les « experts de l’ONU » qui occultent le déclin, mais feraient n’importe quoi pour éviter les géants de la science. Ils préfèrent interviewer à la télévision, aux heures de grande écoute, les lycéens les plus cancres sur le thème du changement climatique que des lauréats du prix Nobel. C’est un mensonge par omission, une tromperie délibérée. Et tout le mouvement de lutte contre le changement climatique repose là-dessus.
Le FMI est très impliqué dans les flux monétaires internationaux et l’on peut espérer qu’il est plus disposé à « évaluer » ce sujet que celui des prévisions émanant des modèles climatiques. Le prix Nobel de John Clauser récompense sa recherche novatrice dans le domaine de la physique quantique – l’étude de la matière et de la lumière à l’échelle atomique et subatomique. En 2010, il a reçu le Prix Wolf de physique, considéré comme la récompense la plus prestigieuse en la matière après le prix Nobel. Outre ce travail, il a également suggéré des améliorations à apporter aux modèles climatiques.
Les tentatives de modélisation d’une atmosphère chaotique et non linéaire se heurtent à de nombreux obstacles. Incapables de prédire les températures futures, leurs prévisions sont d’une inexactitude risible, ne faisant guère plus que de deviner les effets de forces naturelles comme les volcans et les nuages. John Clauser pense, lui, que les modèles climatiques sous-estiment énormément l’effet des nuages qui couvrent la moitié de la planète et fournissent un contrôle thermostatique puissant – et dominant – de ses températures. Plus récemment, John Clauser a également déclaré à la Korea Quantum Conference qu’il ne croyait pas à la crise climatique, précisant que « des processus clés sont mal compris et exagérés, par un facteur de l’ordre de 200. »
On pourrait
cyniquement ajouter qu’un tel degré d’inexactitude et d’exagération ne
serait peut-être pas gênant dans le monde de l’économie, mais que des
exigences plus rigoureuses s’imposent dans le monde de la science.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire