Source : https://www.facebook.com/share/v/1C151wnRY4/
L'intitulé "Juste mon opinion" s'applique à la politique, la philosophie, la religion, l'esthétisme, l'humour ... Mais "ça m'intéresse" aurait tout à fait convenu comme titre pour ce blog étant donné les nombreux autres thèmes abordés et les articles encyclopédiques : sur l'histoire, les sciences, etc, sans oublier les sports. La plupart des articles sont issus de recherches sur le net et de lectures personnelles. Sources indiquées en fin d'article.
114 commentaires:
Merci beaucoup pour cette synthèse fort intéressante ! Je me permets d'ajouter une information. La première chose que le vice-président Johnson a faite lorsqu'il a remplacé JFK, c'est d'abroger l' "executive order" (décret présidentiel) numéro 11110. Ce décret autorisait le Trésor Public à émettre (à 0 % d'intérêt pour les contribuables états-uniens) des dollars ; alors que depuis 1913 la Federal Reserve Bank, un consortium de banques privées, propriété de familles telles que les Rockefeller et les Rothschild (cités dans la vidéo) avaient le monopole, et touchaient (touchent toujours) la totalité de l'impôt sur les revenus des États-Unis d'Amérique rien que pour se faire rembourser les intérêts de la dette publique.
Ci-dessous, un extrait d’un article, intitulé « La Liste des bobards conspirationnistes », repris par Hervé Ryssen le 28 juin 2019 (avant sa rupture avec Alain Soral, je crois) :
Mythe: « JFK s’en est pris au monopole de la Réserve fédérale américaine et c’est une des raison, sinon la raison principale de son assassinat »
-Pierre Hillard
-Alain Soral
-Hervé Ryssen (en note de bas de page).
-David Icke
-Jim Marrs
-Alex Jones
-Max Keiser
-Jim Fetzer
-Webster Tarpley
-Gordon Duff
-Fritz Springmeier
-Henry Makow
-Jordan Maxwell
-John Coleman (ancien agent du renseignement britannique)
-Serge Monast
-Nicole Guihaumé (blog de Nicole)
-LLP
-Thierry Meyssan (Réseau Voltaire)
-Pierre Jovanovic-et pratiquement tous la communauté « conspirationniste » (sauf Michael Collins Piper)!
Réalité:
JFK ne s’en est jamais pris à la Réserve fédérale, du moins pas durant les années de son mandat. (Ce qui n’exclut pas l’existence d’un plan d’action à long terme, graduel et patient…) La prétendue preuve des « Greenbacks » de JFK n’en est pas une, d’autant plus qu’on a la preuve que de tels billets ont été émis plusieurs années après la mort de JFK. Le journal The Spotlight est la source fournie par les propagateurs de cette théorie, or The Spotlight a publié dans un numéro suivant un Erratum destiné à corriger cette malheureuse erreur. The Spotlight rectifie les faits: « En réalité, l’EO 11110 concernait l’octroi au secrétaire du Trésor du pouvoir d’édicter des règles et règlements relativement à la compétence du secrétaire d’agir sans l’approbation du président sur les ventes de lingots d’argent. En tant que président, JFK a révoqué ces deux éléments avec l’EO 11110. Qui plus est, ce fut l’administration Reagan — et non pas LBJ — qui a finalement abrogé l’EO 11110. Et cet EO concernait des certificats d’argent — non pas des billets verts — quand Reagan a signé l’EO 12608, qui a révoqué plusieurs décrets dépassés, y compris celui dont il est ici question. Je répète: l’émission de ‘US Notes’ n’était pas l’objet de l’EO 11110 de JFK. En outre — et cela est très important — les prétendus « billets verts de JFK » ont été émis conformément à la très ancienne législation fédérale exigeant qu’un certain nombre de billets US soient constamment mis en circulation par le Trésor. Cela n’avait rien à voir avec un quelconque décret (ordre exécutif) ou une quelconque mesure secrète particulière de la part de JFK. En d’autres termes, les « Greenbacks de JFK » émis en 1963 seraient entrés en circulation de toute manière, peu importe quel président occupe la Maison Blanche à ce moment-là. »
Et j’ajoute ceci :
• Le texte de ce décret présidentiel n° 11110 : https://www.presidency.ucsb.edu/documents/executive-order-11110-amendment-executive-order-no-10289-amended-relating-the-performance
• Le pont aux ânes (c’est-à-dire le minimum à savoir, et certes pas le dernier mot) :
https://en.wikipedia.org/wiki/Executive_Order_11110#JFK_assassination_theory
Tiens, tiens. Cette intervention est intéressante. Je dirai même : révélatrice ! Que d'efforts déployés pour dénigrer une information factuelle. Le tout saupoudré de mots caractéristiques de la novlang ("conspirationniste") qui en disent long sur l'auteur du texte.
Il se trouve que je tire cette information non pas d'un des nombreux auteurs (de qualité) de la liste fournie ci-dessus, mais d'un financier chinois répondant au nom de Hongbing Song. C'est l'auteur de "La guerre des monnaies".
Il va sans dire que ce monsieur est autrement plus fiable que Wikipédia pour des sujets ayant trait à l'histoire contemporaine. Avantage de ce monsieur quand il parle des banquiers : il ne peut pas être traité d' "antisémite", le bouclier habituel utilisé dès qu'on évoque le nom de Rothschild.
C'est d'ailleurs certainement une pure coïncidence que ce soit justement, dans les commentaires, sous la seule vidéo parlant des déclassifications sur l'assassinat de John F. Kennedy, où le nom des Rothschild est cité, qu'on trouve une telle attaque contre les "bobards conspirationnistes".
L'avantage tout de même, c'est que je peux maintenant publier la version en anglais et en français du fameux executive order 11110
By virtue of the authority vested in me by section 301 of title 3 of the United States Code, it is ordered as follows:
SECTION 1. Executive Order No. 10289 of September 19, 1951, as amended, is hereby further amended --
(a) By adding at the end of paragraph 1 thereof the following subparagraph (j):
"(j) The authority vested in the President by paragraph (b) of section 43 of the Act of May 12, 1933, as amended (31 U.S.C. 821 (b)), to issue silver certificates against any silver bullion, silver, or standard silver dollars in the Treasury not then held for redemption of any outstanding silver certificates, to prescribe the denominations of such silver certificates, and to coin standard silver dollars and subsidiary silver currency for their redemption," and
(b) By revoking subparagraphs (b) and (c) of paragraph 2 thereof.
SEC. 2. The amendment made by this Order shall not affect any act done, or any right accruing or accrued or any suit or proceeding had or commenced in any civil or criminal cause prior to the date of this Order but all such liabilities shall continue and may be enforced as if said amendments had not been made.
JOHN F. KENNEDY
THE WHITE HOUSE,
June 4, 1963
Traduction
4 juin 1963
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l'article 301 du titre 3 du Code des États-Unis, il est ordonné ce qui suit :
ARTICLE 1. Le décret exécutif n° 10289 du 19 septembre 1951, tel que modifié, est par les présentes modifié :
(a) Par l'ajout, à la fin du paragraphe 1, de l'alinéa (j) suivant :
« (j) Le pouvoir conféré au Président par le paragraphe (b) de l'article 43 de la loi du 12 mai 1933, telle que modifiée (31 U.S.C. 821 (b)), d'émettre des certificats d'argent contre tout lingot d'argent, argent ou dollars d'argent standard du Trésor non détenus à ce moment-là pour le remboursement de certificats d'argent en circulation, de prescrire les valeurs nominales de ces certificats d'argent et de frapper des dollars d'argent standard et des monnaies d'argent subsidiaires pour leur remboursement ; » et
(b) Par la révocation des alinéas (b) et (c) du paragraphe 2.
ARTICLE 2. La modification apportée par le présent décret n'affecte aucun acte accompli, aucun droit né ou acquis, ni aucune action ou procédure engagée ou intentée dans une affaire civile ou pénale avant la date du présent décret. Cependant, toutes ces responsabilités demeurent et peuvent être exécutées comme si lesdites modifications n'avaient pas été apportées.
JOHN F. KENNEDY
LA MAISON BLANCHE,
4 juin 1963
Merci bien. Mais quel rapport avec mon commentaire ?
J’ai repris cet article d’Hervé Ryssen (qui dans cet extrait se compte lui-même parmi les dupes de ce bobard, et qui a fait depuis sept mois de prison pour délit d’opinion… ah, non :
« incitation à la haine » – sic), lequel le reprenait d’un autre encore. Personnellement je n’use guère du terme « complotiste », ou alors pour m’en faire un blason. Oui, vous avez bien raison, c’est du « Newspeak » de manipulation ; mais quand je cite, que ce soit Céline ou Attali, je n’ai pas pour habitude d’altérer la citation, même si je désapprouve le choix des mots.
Or je désapprouve le mot « complotiste », horrible sur le fond et nul sur la forme. Mais par contre je pourrais approuver le mot bobard, ou plutôt j’approuverais ici affabulation.
Croire que toute chose dite par ceux qui pensent comme nous serait vrai, c’est croire au Père Noël.
En quoi un avis, même compétent, est-il une preuve, je vous prie ? Croire ceux qu’on apprécie, c’est se faire le pantin des errements humains, à moins de croire en l’infaillibilité : on s’en rend compte rien qu’à le dire.
Et quel rapport avec les Rothschild ?
Je suis tout disposé à croire qu’ils sont derrière la Fed ; mais quand j’ai cherché des preuves concrètes je n’ai trouvé que des auteurs se citant les uns les autres. Ce n’est une preuve ni de la vérité, ni de la fausseté de cette assertion, mais à ma connaissance elle reste gratuite.
Par ailleurs, certains des auteurs « de qualité », selon vous, de cette liste, justement exonèrent les Rothschild, qui ne seraient que des lampistes, des paratonnerres pour dissimuler les « vrais » responsables.
Alors, décidez-vous : soit vos auteurs sont fiables, et les Rothschild ne pèsent rien ; soit les Rothschild comptent fort, et vos auteurs « de qualité » affabulent à l’occasion (à l’occasion, dis-je : j’ai aussi de l’estime pour certains d’eux).
Autre extrait du même article « La Liste des bobards complotistes » (article du site « pascasher », repris par Hervé Ryssen ; je ne l’approuve pas en chacun de ses mots, notez-le svp) :
Mythe: « Les Rothschild sont en fait de bas niveau, ils font le sale boulot de la véritable Élite »
-William Guy Carr (ancien agent du renseignement canadien)
-Larouche / EIR
-Max Keiser
-Jim Marrs
-Alex Jones (2e heure, 19:20)
-Jim Fetzer
-Webster Tarpley
-Fritz Springmeier
-Henry Makow
-John Coleman (ancien agent du renseignement britannique)
-Jordan Maxwell
-Thierry Meyssan (Réseau Voltaire)
-Pierre Jovanovic
Réalité:
Les Rothschild sont la plus riche et la plus puissante famille à la tête de l’élite financière internationale. Ils contrôlent la City de Londres, les banques juives de New York et le système monétaire international. Ils possèdent la plus importante richesse sur terre à l’heure actuelle et ce depuis plus d’un siècle.
Heureux de vous rendre ce service ; en espérant, s’il vous plaît, que vous voudrez bien me lire sans préjugé la prochaine fois.
Merci pour cette traduction.
Le lien que j’avais donné renvoyait ici :
https://en.wikipedia.org/wiki/John_F._Kennedy_assassination_conspiracy_theories#Federal_Reserve_conspiracy
J’ai bien précisé que c’était le pont aux ânes et en aucun cas le dernier mot sur quoi que ce soit : relisez, s’il vous plaît, afin de ne plus me faire de mauvais procès sur ce que, justement, je n’ai pas dit, et même sur le contraire exactement de ce que j’ai dit – un comble.
Je ne vous accuse pas de pratiquer le sophisme de l’homme de paille : je ne doute pas de votre sincérité.
Mais, lorsque je fais ainsi allusion à un dernier mot absent, je m’attends à ce qu’on me réponde par un argument.
Pour les béotiens en économie comme moi, pourriez-vous, je vous prie, dire en quoi le texte de ce décret confirme ou infirme l’assertion de wikipedia ? C’est cela que j’attendais de vous, en vous proposant ce lien : un commentaire de texte manifestement plus à votre portée qu’à la mienne.
Merci d’avance.
Avons-nous déjà conversé ; à propos de la fiabilité de Pierre Jovanovic, plus précisément ?
Les mots "complotiste" et "conspirationniste", pour ne citer qu'eux, ramènent justement à l'assassinat de John F. Kennedy puisque c'est par cette manipulation que la CIA a pu dénigrer auprès du grand public, les versions hostiles aux conclusions du procès Warren.
Dès qu'un individu en use ou en abuse, il devient bien évidemment suspect.
Tout le monde peut se tromper : moi le premier, vous-même, Hervé Ryssen ou n'importe lequel des auteurs dont les noms sont cités.
Néanmoins, je considère que plusieurs d'entre eux sont très fiables, surtout sur les sujets qu'ils ont étudié depuis des années. Très fiables mais pas infaillibles, bien entendu.
En ce qui me concerne, comme le titre de mon blog l'indique ("Juste mon opinion"), je ne suis expert de rien, alors, j'écoute simplement diverses personnes pour avoir un large spectre de points de vue et, au final, je forge mon opinion. Qui peut évoluer, par ailleurs.
Vous avez fourni deux liens.
Le premier donnait le texte de l'executive order 11110. Il confirme explicitement que désormais, le Trésor Public aura la possibilité "d'émettre des certificats d'argent". C'est de la création monétaire, pas de "billet vert" mais de dollars tout de même. Cela signifie donc que, par ce décret, John F. Kennedy a brisé le monopole de la Federal Reserve Bank. Et il est donc devenu un ennemi mortel des propriétaires de cette banque privée.
Le deuxième n'est pas fiable ; c'est Wikipédia. Les agences de renseignement et de désinformation de différents gouvernements, états-uniens et israéliens notamment, s'emploient à grande échelle à récrire l'histoire contemporaine à leur avantage. Le simple vocabulaire "conspiracy theories" associé à "Federal Reserve conspiracy" me hérisse, allume tous mes voyants au rouge : "propagande !" "mensonge !" . Donc, désolé, je ne perdrai pas mon temps avec ce deuxième lien https://en.wikipedia.org/wiki/John_F._Kennedy_assassination_conspiracy_theories#Federal_Reserve_conspiracy
Le nom des Rothschild a été cité au moins quatre fois dans cette courte vidéo de moins de cinq minutes. C'est la seule vidéo parmi celles que j'ai pu visionner depuis la déclassification des 80.000 pages relatives à l'assassinat de John F. Kennedy qui cite cette dynastie bancaire.
Elle est à l'origine, avec une poignée d'autres familles de banquiers, de la création de la Federal Reserve Bank. Pour avoir des informations sur ce qui s'est passé le 23 décembre 1913 sur l'île de Jekyll Island, je vous conseille la lecture d'Eustace Mullins. Très fiable. Et bien sûr traité de tous les adjectifs qualificatifs propres à la novlangue.
J'adhère à la citation suivante :
"Les Rothschild sont la plus riche et la plus puissante famille à la tête de l’élite financière internationale. Ils contrôlent la City de Londres, les banques juives de New York et le système monétaire international. Ils possèdent la plus importante richesse sur terre à l’heure actuelle et ce depuis plus d’un siècle."
La dernière fois que leur fortune réelle a été connue en intégralité, c'était en 1830 et elle s'élevait à 6 milliards de livres sterling. D'après les calculs de Hongbing Song (auteur de "La guerre des monnaies" dont je vous recommande vivement la lecture), cette somme, prêtée à des États, avec un taux d'intérêt compris entre 4 et 8% (il a pris la moyenne de 6%) permet d'estimer la fortune des Rothschild à l'époque de la publication du livre (en 2006) à : 50.000 milliards de dollars US. C'est-à-dire une fortune équivalente au PIB annuel des États-Unis d'Amérique. Et ce, en se contentant de ne rien faire de plus (sans fomenter de guerres, etc.) ; juste en prêtant aux États.
PS : Par honnêteté intellectuelle, j'ai finalement quand même lu (survolé) ce qui est dit à l'adresse https://en.wikipedia.org/wiki/John_F._Kennedy_assassination_conspiracy_theories#Federal_Reserve_conspiracy
L'hypothèse de la Federal Reserve Bank est, à mes yeux la plus crédible. Elle n'est toutefois pas exclusive et peut tout à fait être combinée avec celle de l'exécution par le Mossad (puisque les dynasties bancaires sont majoritairement juives et sionistes), celle de l'organisation par la CIA et celle de la participation de la mafia (juive) américaine, sans oublier la complicité du vice-président Lyndon Johnson.
PS #2 : Je parlais de personnes (très) fiables de mon point de vue ; surtout sur les sujets qu'elles ont étudié depuis des années. J'ai repéré plusieurs noms dans la liste que vous m'avez fournie.
Je précise à qui je faisais référence :
- Pierre Hillard (sur le sionisme et le mondialisme),
- Alain Soral
- Hervé Ryssen (sur "Les juifs, le communisme et la révolution russe de 1917" ; le reste, je ne sais pas)
- Serge Monast (pionnier parmi les lanceurs d'alerte)
- Thierry Meyssan (sur le Proche et le Moyen-Orient, sur le 11 septembre, etc.)
- Pierre Jovanovic.
Ce qui ne veut pas dire que je sois d'accord avec tout ce qu'ils disent ou écrivent.
Les autres, je ne les connais pas ou trop peu pour avoir un avis.
Oui.
En fait le sujet était monsieur Reynouard, pas monsieur Jovanovic, qui n’est apparu que comme élément d’une sous-discussion, parce que vous l’aviez cité dans votre seconde réponse.
Vous m’aviez à la fin répondu ceci :
«
Je
8 mars 2025 à 11:53
J'ai seulement commencé la lecture du livre "888". Je me permettrai de revenir vers vous une fois la lecture plus avancée. Ou dès que je serai arrivé à l'anecdote que vous me rapportez.
Concernant Pierre Jovanovic, l'auteur, il est tout à fait légitime que vous ayez votre propre opinion ("fort cultivé mais fiable en aucun cas"). J'avoue que moi-même je suis généralement assez "prudent" et que je ne considère pas ou rarement des personnes comme "fiables". J'ai besoin de croiser les sources et, pour ce qui est de la spiritualité, je laisse à chacun son ressenti, sa foi.
Vous écriviez plus haut "Et après tout, de quel droit est-ce que je vous fait la leçon ?".
Le fait que vous écriviez de façon anonyme (et moi aussi, avec un pseudonyme) a un certain avantage. Cela permet de se concentrer sur le message et non sur le messager. Les arguments sont appréciés sans a priori positif ou négatif, sans biais de confirmation.
Je m'impose cette approche que ce soit avec des interlocuteurs adultes, ou avec mes élèves (je suis enseignant) : corriger les copies sans prendre connaissance du nom de l'auteur. Cela garantit mon regard neutre sur le texte/les travaux que je consulte.
Merci pareillement à vous pour cette discussion.
»
Je juge très sage l’attitude que vous promouviez par ce commentaire et signerais celui-ci des deux mains.
Il me semble qu’il a disparu : avez-vous changé d’avis sur la reprise de cette discussion ? ou avez-vous jugé superflu et encombrant de conserver ce commentaire que j’avais dû déjà lire ?
J’ai dans ma vie changé d’avis ( 🙀 ) si souvent et si souvent vu se tromper des experts, faisant des fautes si grossières qu’il était à la portée d’un enfant de les corriger, que je ne croirai jamais en l’infaillibilité de quiconque ; plusieurs des auteurs mentionnés dans cette liste sont des farfelus ou des incohérents disant une chose puis son exact opposé, parfois sans transition. D’autres sont généralement fiables. Mais l’argument d’autorité ne suffira jamais à trancher.
J’applaudis ces principes.
●
Le mot complotiste était je crois absent de mon premier commentaire, et il me semble que c’est vous qui l’avez amené, je suppose par confusion ; le mot conspirationniste, en français au moins (voir plus bas pour l’anglais conspiracy), par sa seule forme devrait, quelle qu’ait été l’intention de ses inventeurs, avoir un sens pas du tout malhonnête.
https://www.littre.org/definition/conspirance
Lire aussi les définitions de conspiration et de complot si mon propos n’est pas assez explicite.
« pascasher » et Hervé Ryssen, auteur et diffuseur secondaire respectivement de cet extrait d’article que j’ai cité et où se trouvait le mot conspirationniste, eux-mêmes étaient qualifués de « conspirationnistes » ou « complotistes » par ceux qui voulaient les discréditer ; il y avait quelque humour dans leur démarche, visant à ramener quelque mesure chez certains qui croient sans preuve tout ce qui les conforte dans leurs opinions.
Être suspect n’est d’ailleurs pas être coupable ; et aucun auteur n’est si fiable qu’il ne se trompe jamais, ni aucun si menteur si peu fiable qu’il ne dise jamais rien de vrai.
Je recommande donc la très sage attitude que vous aviez prônée dans notre précédente discussion.
Ma réponse est refusée ici.
Ma réponse, ici aussi, est refusée systématiquement.
Encore ici ma réponse est refusée, systématiquement.
Autre commentaire auquel toutes mes tentaives de réponses ont été rejetées.
Enfin, est-il vraiment impossible de répondre ? Quelles sont donc les règles de modération ? S’agit-il de rejets manuels et voulus, ou automatiques et aveugles ?
Quant à moi je ne tranche pas sur les Rothschild, faute d’avoir assez d’éléments. Mais j’exclus deux hypothèses, car â mes yeux ce que je sais m’en prouve la fausseté :
1° les Rothschild, ou quiconque, contrôle tout (mais ce n’est pas ce que vous dites, ni ce que dit monsieur Hongbing Song, d’après ce que vous m’en rapportez).
2° les Rothschild ne sont que d’insignifiants financiers sans influence, servant de paravents à de vrais maîtres de notre monde.
Je me permets toutefois de vous signaler qu’en souscrivant à cet extrait que j’avais proposé de l’article « La Liste des bobards conspirationnistes » du site « pascasher », repris par Hervé Ryssen, vous vous retrouviez à placer sur une liste d’auteurs fiables des hommes dont vous considérez cependant qu’ils sont aux antipodes de la réalité sur cetre question si importante, si j’en juge ce que vous dites sur les Rothschild.
Ces hommes sont :
– John Coleman
– Jim Fetzer
– Alex Jones
– Pierre Jovanovic
– Max Keiser
– Henry Makow
– Jordan Maxwell
– Thierry Meyssan
– Jim Marrs
– Fritz Springmeier
– Webster Tarpley
Fiables, ou pas ?
Or vous me dites ne connaître d’eux que Thierry Meyssan et Pierre Jovanovic (je connais aussi messieurs Jones et Makow).
Je le redis : ils publient sur ces sujets depuis des années. Bien sûr, tout le monde peut se tromper, mais s’ils décrivent la nuit la plus noire là où vous voyez le jour le plus complet, et sur une question qui compte tant d’après ce que vous dites quant aux Rothschild, comment pouvez-vous donc les tenir pour fiables, en général ?
Et Alain Soral ? L’homme qui traite Marx et Céline de « cons » (sic), sans même s’en apercevoir ?
Par ailleurs, j’aimerais savoir si, vous référant à monsieur Hongbing Song, vous vous appuyez sur son autorité quant à la seule influence des Rothschild ou aussi sur le décret présidentiel n° 11110.
– refus du magister dixit
– mon point de vue sur l’assassinat de John Kennedy
– et sur le décret présidentiel n° 11110
Outre ces trois questions qu’aucun de mes commentaires publiés n’a pu évoquer, j’aimerais rappeler que, si Eustace Mullins (que je prise fort) est infaillible, alors il faut rappeler que dans The Secrets of the Federal Reserve il ne prétend à aucun moment que le décret présidentiel n° 11110 aurait ce sens ; en fait, il ne le mentionne même pas. Et les trois occurences du nom Kennedy dans son œuvre sont en porte-à-faux avec l’interprétation de l’opposition de cette famille au système bancaire. Je peux les citer au besoin.
Alors ? Mullins est-il infaillible ? Si on le croit, on doit comprendre ce qu’implique le fait qu’il place les Kennedy parmi les alliés du système bancaire.
Si on croit qu’il n’est pas infaillible, on n’en fait pas un indiscutable oracle.
C’est une simple question de cohérence.
Concernant le sens du décret présidentiel n° 11110, je pense rester à la fois dans les limites des plus scrupuleuses règles de modération imaginables et sur le point crucial de la discussion en rappelant qu’il amendait le décret présidétiel n° 10289 (Harry Truman, le 17 septembre 1951) lequel avait déjà été amendé par les décrets présidentiels n ° 10583 (Dwight Eisenhower, 18 décembre 1954) et 10882 (du même, le 20 juillet 1960).
Puis-je ajouter ce lien, vers une discussion qui en interprète le sens autrement, et qui n’est pas à mes yeux un oracle mais le point de départ d’une discussion rationnelle ?
https://skeptics.stackexchange.com/questions/22023/did-jfk-attempt-to-eliminate-the-power-of-the-federal-reserve-bank-to-loan-money
En revérifiant, je découvre qu’après l’édition de 1982 de The Secrets of the Federal Reserve que j’ai pu lire Mullins en fit publier une version amendée, en 1983. Je n’en connais pour l’instant que peu de lignes.
J’avais d’Eustace Mullins une bonne opinion d’ensemble, d’après The Secrets of the Federal Reserve, et malgré The Curse of Canaan, ouvrage que je tiens pour un amoncellement d’inexactitudes et de contre-sens, ce que j’excusais en raison des motivations religieuses qu’on voit chez l’auteur : chacun a droit à sa subjectivité, donc à sa part d’aveuglement.
Or je découvre un témoignage selon lequel Mullins a sciemment altéré son discours, par rapport à ce qu’il croyait, afin de le rendre moins inacceptable de prime abord. Cette entorse aux faits auquels il croyait me fait changer d’avis sur lui : je ne peux persister à priser fort quelqu’un qui met de l’eau dans son vin pour de telles raisons.
De plus, je découvre que cet homme qui avait présenté comme alliés du système bancaire les Kennedy, à mon sens trop légèrement, et qui persista à le faire au moins jusqu’en 1982 (je n’ai pas trouvé l’édition de 1983 de The Secrets of the Federal Reserve), affirma finalement que John Kennedy était un martyr qui lui avait parlé post mortem. Les détails que donna Mullins de ces entretiens ressemblent à une EMI, mais à mes oreilles sonnent comme une imitation d’un modèle plutôt que comme un témoignage original. Et j’ai déjà dit ce que je pensais des EMI : j’en ai vécu une, et je tiens pour imaginaires les choses qu’elles font voir. Je retire donc ce que j’ai dit de mon estime pour cet auteur, d’une manière générale. Il y a d’ailleurs à mes yeux une contradiction entre le fait qu’il ait persisté jusqu’en 1982 à décrire les Kennedy comme alliés du système bancaire alors qu’il affirma aussi avoir bénéficié en 1966 de confidences et de conseils de feu John Kennedy.
Présentation de l’ouvrage où Mullins décrit les entretiens qu’il aurait eus avec John Kennedy, alors décédé :
https://www.amazon.com/Conversations-Kennedy-Eustace-Clarence-Mullins/dp/1912452227
Book overview
During the spring of 1966, the vision of the late John F. Kennedy, the martyred President of the United States, appeared to me on three separate occasions, in three different places, and engaged me in lengthy disquisitions about the condition of man, the dangers apparent in his present estate, and what must be done to avert them.
I made it clear during these conversations that I was very dubious about the value of anything that I might be able to do, but John F. Kennedy assured me that for a number of reasons, which he explained, I was the likeliest person to proceed with this assignment.
I have lost none of the doubts which assailed me during these conversations. If anything, they have increased. First of all, I can offer no evidence to a mechanist or materialist society that the conversations took place. They must start or fall according to the information which they contain. There are no signed documents; there is no blurred photograph of an evanescent mist which I could claim to be the spirit of John F. Kennedy returning to his present mode of being. I cannot even say that I actually SAW John F. Kennedy during these conversations.
The physical, or rather, non-physical, circumstances of these encounters were quite simple. On each occasion, I was engulfed by a strange radiance in which the physical world disappeared, and I was serenely aware that I was in the Presence of John F. Kennedy. There was absolute peace, and I was under the impression that nothing ever had or ever could disturb us in these surroundings. It was as though one had attained a state of ultimate beauty,
Bonsoir Anonyme.
Désolé pour la conversation décousue. Selon le navigateur utilisé (celui du téléphone portable ou, en ce qui me concerne, Firefox sur mon ordinateur fixe), il semblerait qu'on puisse répondre précisément à un commentaire ou au contraire, seulement à la suite dans l'ordre chronologique. Cela apporte de la confusion. Désolé.
Vous écriviez "Je juge très sage l’attitude que vous promouviez par ce commentaire et signerais celui-ci des deux mains.
Il me semble qu’il a disparu [...]"
Je suppose que vous faisiez référence à ce passage en particulier : "J'avoue que moi-même je suis généralement assez "prudent" et que je ne considère pas ou rarement des personnes comme "fiables". [...] car je vous donnais ensuite une liste de personnes (six noms au total) que je perçois et désignais comme fiables.
Il semblerait que je doive me justifier, n'est-ce pas ?
1) Pierre Hillard. Oui, je confirme mon choix. Il fait partie des rares. Son érudition sur le sionisme et le mondialisme est impressionnante. Il a par exemple lu en allemand l'intégralité des écrits de Théodor Herzl. Je suis sûr que peu de sionistes ont une telle connaissance sur le sujet.
Mais ensuite, sur d'autres sujets, il n'est pas la référence. Il redevient un individu parmi d'autres qui a des opinions subjectives.
2) Alain Soral m'a également impressionné quand j'ai lu "Comprendre l'Empire". J'ai trouvé son livre brillant par sa capacité à faire les liens et à expliquer avec une clarté extrême.
3) Thierry Meyssan. Je ne suis pas toujours d'accord avec lui mais, en l'écoutant, il semble être proche des cercles du pouvoir, avec des informations de première main. Il faut bien sûr toujours rester prudent mais il a des choses à nous apprendre. C'est d'ailleurs le journaliste francophone le plus écouté dans le monde (ai-je entendu dire).
4) J'ai mis Serge Monast dans cette liste comme un hommage. Il a été un pionnier parmi les lanceurs d'alerte dès les années 1980 et a donné/perdu la vie pour avoir dit trop tôt des choses qu'on découvre peu à peu (qui confirment a posteriori la valeur de ses enquêtes)
5) Pierre Jovanovic. J'ai lu "666" qui m'a appris plein de choses ; même si j'ai fait la part des choses compte tenu de mes croyances personnelles (je suis athée). Je l'ai plus souvent écouté (que lu) commentant l'actualité géopolitique. Son livre "888" m'en apprend beaucoup sur l'utilisation par la CIA des "remote viewers" (voyants à distance) ce qui oblige le matérialiste que je suis à élargir ma représentation du monde ..
6) J'ai enfin inclus Hervé Ryssen dans la liste, puisque vous l'aviez vous-même cité, en limitant toutefois ma "validation" au seul sujet sur lequel j'ai pu l'écouter (pas le lire hélas) : "Les juifs, le communisme et la révolution russe de 1917".
Ressentez-vous que je fais preuve d'incohérence ?
Les commentaires sont pourtant autorisés sur ce blog. Le fait que vous puissiez écrire "Ma réponse est refusée ici" démontre qu'on peut laisser des commentaires.
Personnellement, sur Blogger, les seules fois où mes commentaires ont été refusés, c'est quand ils étaient trop long. Vous souvenez-vous si c'était le cas ? De longs commentaires ? Auquel cas, il faudrait les scinder en plusieurs parties.
La confusion vient du fait que vous avez posté un commentaire extrait d'un site "pas casher" puis repris par Hervé Ryssen et enfin à nouveau partagé ici.
Les expressions "bobards conspirationnistes" et "mythe" m'ont irrité. J'ai probablement répondu dans l'émotion sans avoir reconnu l'interlocuteur avec j'avais échangé à propos des prises d'opinion publiques de Vincent Reynouard, et parallèlement de la fiabilité de Pierre Jovanovic.
Les Rothschild sont effectivement la famille bancaire la plus riche du monde. Depuis qu'ils ont pris possession de la Banque d'Angleterre en 1815. Cela fait donc non pas un siècle mais deux siècles. Le nom de cette famille est indissociable de l'époque contemporaine. Mais d'autres familles sont également extrêmement riches. Pas forcément une richesse d'origine bancaire. Des dynasties aristocratiques perdurent depuis bien plus longtemps. Ce doit être extrêmement difficile d'accéder à des estimations même approximatives de ces fortunes.
Le texte est, de mon point de vue explicite (même si je ne suis pas économiste) : " Le pouvoir conféré au Président [...] d'émettre des certificats d'argent contre tout lingot d'argent, argent ou dollars d'argent standard du Trésor".
C'est de la création monétaire. Et cela vient couper l'herbe sous le pied des banques (centrales ou commerciales). Pour ces banques, c'est un arrêt de mort. En effet, si les Etats reprennent leur pouvoir régalien de "battre monnaie", les banques redeviennent de vulgaires établissements où la monnaie est mise en sécurité contre les voleurs mais c'en est fini de leur fonction de "faux monnayeurs" et d'usuriers.
Je reste prudent mais, comme je suis aussi humain, si c'est un individu qui a déjà démontré qu'il était pertinent sur d'autres sujets, j'ai un a priori positif.
Toutefois, personne n'est infaillible.
A l'inverse, les individus qui ont déjà menti de façon flagrante en diffusant de la propagande, sont perçus avec un a priori très négatif.
Ce n’est pas un problème de longueur : une fois un commentaire m’a été refusé pour cette raison, et le motif fut spécifié. Il regroupait justement tous ceux qui m’ont été refusés.
Sur monsieur Hillard, mon avis est qu’il fait du très bon et du très faible.
J’ai admiré la vivacité d’esprit de Soral ; depuis quelques années il brode, à mes yeux, des choses aberrantes et insignifiantes avec quelques bons passages. Et il explose (depuis longtemps, peut-être depuis toujours) à la moindre contrariété. Il me semble qu’il s’est souillé dans ses luttes et se croit tout permis. Et il n’est pas rigoureux.
Pour moi, messieurs Jones et Meyssan disent et font dans certains cas de bonnes choses mais veulent jouer finement, et finissent par être manipulés par le pouvoir qu’ils combattent. Je ne crois ni en la sincérité de monsieur Makow ni en celle de monsieur Jovanovic, dont j’ai d’abord admiré la culture avant de voir que, chaque fois qu’il parlait de ce que je connaissais, il proférait des énormités. Et elles avaient un certain sens.
Mais ce n’était pas mon propos.
Mon propos était : voulez-vous vraiment qualifier d’auteur fiable quelqu’un qui, sur un sujet que vous tenez pour essentiel et sur lequel il écrit depuis des années, décrit la nuit la plus noire là où vous concluez qu’il y a le jour le plus éclatant ?
Pourriez-vous relire mon commentaire du 26 mars 2025 à 18:56, je vous prie ? Il me semble que vous avez dû le parcourir un peu hâtivement. Il reprenait une répôse que vous m’aviez écrite à la fin de la discussion sur monsieur Reynouard.
Je reprends tous les commentaires dans l'ordre maintenant que j'ai réussi à/compris comment répondre dans chaque sous-fil de discussion.
Premièrement : je n'aime pas les expressions péjoratives a priori comme "bobards conspirationnistes" et "mythe" (au sens de mensonge/fabulation).
Deuxièmement : dire que "JFK s'en est pris au monopole de la Réserve fédérale américaine" ne signifie pas que l'executive order 11110 permettait la fabrication de « Greenbacks de JFK ». C'est une déformation. D'ailleurs, l'auteur de ce pamphlet écrit lui-même "cet EO concernait des certificats d’argent".
Feint-il de ne pas comprendre que ces certificats d'argent sont de la monnaie et donc qu'elle concurrence bien le monopole de la Federal Reserve Bank ? Ou ne comprend-il pas ? Laissons-lui le bénéfice du doute.
Ensuite, que cet article ait été repris par Hervé Ryssen (dont ce n'est pas le domaine de compétence, sauf erreur de ma part) n'apporte pas de crédit particulier aux affirmations de l'auteur de ce texte.
J'avoue que je ne connaissais pas l'expression "le pont aux ânes" et lorsque je suis allé chercher une définition précise, je n'ai pas trouvé "le minimum à savoir, et certes pas le dernier mot". La définition qui est différente et extrêmement péjorative : "C'est une métaphore servant à fustiger un « quia » c'est-à-dire un refus imbécile de se rendre à l'évidence. Elle qualifie un raisonnement, une proposition ou un ensemble de propositions qui, quoique parfaitement explicités, restent incompris de certaines personnes." Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_aux_%C3%A2nes
Je n'avais pas réagi à la question "En quoi un avis, même compétent, est-il une preuve, je vous prie ?".
Je n'ai en aucun moment parlé de "preuve".
Je dirai simplement qu'un avis compétent a plus de poids qu'un avis qui ne l'est pas.
J'ai attrapé le livre "La guerre des monnaies" sur une étagère de ma bibliothèque et constaté que le texte original du Décret présidentiel 11110 y était donné page 235.
Ce décret commande bien au Trésor US "d'émettre des certificats convertibles en argent-métal contre n'importe quel type d'argent, lingot, pièces de monnaies en argent du Trésor, etc."
C'est factuel.
Page 243, l'auteur Hongbing Song ajoute : "En mars 1964, après sa prise de fonction, Johnson ordonna au Trésor de mettre un terme aux certificats-argent et à leur convertibilité, et abrogea dès cet instant leur émission."
J'avais, de mémoire, affirmé que Lyndon Johnson avait abrogé l'EO 11110 mais, plus précisément, il a "abrogé leur émission".
L'article https://en.wikipedia.org/wiki/Executive_Order_11110#JFK_assassination_theory l'exprime ainsi (en anglais) : "In March 1964, Secretary of the Treasury C. Douglas Dillon halted redemption of silver certificates for silver dollars as Kennedy had intended. As of March 25, 1964, silver certificates would be redeemed in silver bullion only."
Traduction (par Google traduction) :
"En mars 1964, le secrétaire au Trésor, C. Douglas Dillon, suspendit le rachat des certificats d'argent contre des dollars d'argent, comme l'avait prévu Kennedy. À compter du 25 mars 1964, les certificats d'argent ne seraient plus échangés qu'en lingots d'argent."
Dans ce cas, je ne sais pas quel problème technique est intervenu. Je n'ai censuré aucun de vos commentaires.
Le fait que vous ayez vous-même changé si souvent d'avis démontre que vos propres opinions du moment peuvent n'avoir qu'une "fiabilité" provisoire.
De toute façon, il semble que nous soyons d'accord au moins sur un point : personne n'est infaillible.
Merci.
Je conseille à tout le monde d'en faire autant.
Désolé. Pour avoir été victime de censure (par exemple sur Facebook ou sur Youtube) si souvent, je comprends que cela puisse être frustrant.
Sur Blogger, cela ne m'est que très rarement arrivé. Deux ou trois fois maximum. Des articles, jamais des commentaires. L'un des articles en question indiquait que la société qui possède Blogger était aussi grosse actionnaire dans des industries pharmaceutiques ... ce qui pouvait biaiser sa "modération des commentaires" en pleine "crise covid".
Je l'ignore. Désolé.
Vous avez mal compris et déformé mes propos. Je n'ai pas dit que "les Rothschild, ou quiconque, contrôle tout", ni d'ailleurs Hongbing Song.
J'ai dit que c'était historiquement la plus puissante famille bancaire (depuis 1815). Ce qui lui confère un pouvoir énorme. Mais il y a d'autres pouvoirs et, comme dans les familles aristocratiques issues de la guerre, je suppose qu'il peut y avoir des rivalités (d'ego) en interne.
A nouveau, vous avez mal compris et déformé mon propos en écrivant "comment pouvez-vous donc les tenir pour fiables, en général ?".
Je reformule pour plus de clarté.
Les quelques personnes dont j'ai repris les noms dans la liste qui était fournie sont fiables ou très fiables sur les domaines qu'ils ont travaillé.
Pour le reste, ce sont des individus comme les autres. Hors leur domaine de prédilection, ils n'ont que des opinions (plus ou moins argumentées).
Vous me demandez "si, vous référant à monsieur Hongbing Song, vous vous appuyez sur son autorité quant à la seule influence des Rothschild ou aussi sur le décret présidentiel n° 11110."
Je ne connaissais pas Hongbing Song. Il n'a pas "d'autorité" a priori à mes yeux. C'est son livre "La guerre des monnaies" qui m'a été recommandé par un internaute avec qui j'avais échangé. Le livre est de grande qualité (à mes yeux). Sa démonstration (calcul des intérêts perçus depuis 1830) sur les Rothschild et la présentation factuelle, explicite, du décret 11110 sont très convaincantes. Il a forgé mon opinion. Pour le reste de son œuvre, je ne me prononcerai pas.
Je crains que mes propos aient été une fois de plus mal compris et déformés quand je lis "si Eustace Mullins (que je prise fort) est infaillible".
Personne n'est infaillible ! Par contre, Eustace Mullins est très fiable sur le sujet de la Federal Reserve Bank. Une enquête à laquelle il a consacré 40 années ai-je pu lire par ailleurs.
Vous avez écrit que "Mullins [...] place les Kennedy parmi les alliés du système bancaire." C'est légitime puisque les Kennedy ont multiplié leur fortune familiale par vingt lors d'une transaction financière (j'ai un trou de mémoire mais je crois que c'était à l'occasion de la création de la Federal Reserve Bank). Le fait est rapporté dans le livre "La guerre des monnaies". C'était un flagrant délit d'initié.
C'est plus tard, lors de la génération de John F. et de son frère Robert, que la relation avec les familles bancaires est devenue mortelle.
Vous avez le droit d'avoir votre opinion sur ces messieurs, Hillard, Soral, Jones, Meyssan, Makow, Jovanovic, etc.
Mais ce n'est pas avec moi qu'il convient d'en discuter.
A moins que vous ne présentiez "les sujets que vous connaissez", ce que ces messieurs en disent, et que vous considérez comme des "énormités", et, surtout, que vous m'accordiez le statut "d'autorité" pour juger/trancher qui a raison entre vous et eux.
Je vous coupe tout de suite : je n'ai pas cette prétention !
Ce que je partage sur ce blog, ce sont des articles et vidéos que je trouve intéressants et que, de temps en temps, je complète avec des commentaires, factuels ou subjectifs.
Bref, c'est "juste mon opinion."
Ah ! J'ai failli oublier ...
Pour conclure, et répondre à la question sur laquelle vous insistez :
"Voulez-vous vraiment qualifier d’auteur fiable quelqu’un qui, sur un sujet que vous tenez pour essentiel et sur lequel il écrit depuis des années, décrit la nuit la plus noire là où vous concluez qu’il y a le jour le plus éclatant ?"
Cette présentation est caricaturale. Vous assimilez "fiable" à "infaillible". Je dois donc répéter ou reformuler. Personne n'est infaillible ! Mais certains auteurs, qui ont travaillé leur sujet, et qui sont honnêtes, sont fiables. Ce qui ne m'empêche pas de ne pas être d'accord avec eux sur certains sujets. Comme vous, vous n'êtes pas d'accord avec eux sur certains sujets.
Je n'ai pas de gourou. Pas de dogme.
Différentes personnes peuvent avoir des avis différents.
A chacun de trancher avec son bon sens.
PS : Ce j'écris, ce sont des lapalissades, n'est-ce pas ? Mais il semblerait que ce soit nécessaire de les écrire pour clarifier une bonne fois pour toute la conversation.
Le décret présidentiel n° 10289 reconnaissait au « Secretary of the Treasury » le pouvoir d’accomplir des fonctions présidentielles sans approbation du président ; le décret n° 11110 y ajoutait le pouvoir présidentiel de faireimprimer des dollars spécifiquement échangeables contre de l’argent.
Je ne vois aucun accroissement du pouvoir du président contre la Réserve fédérale, seulement un accroissement de la délégation de ce pouvoir au secrétaire du Trésor.
Extrait du décret n° 10289 :
«
1. The Secretary of the Treasury is hereby designated and empowered to perform the following-described functions of the President without the approval, ratification, or other action of the President:
(a)
(…)
(i) The authority vested in the President by Section 5318 of the Revised Statutes, as amended (19 U.S.C. 540), to employ suitable vessels other than Coast Guard cutters in the execution of laws providing for the collection of duties on imports and tonnage;
»
Le passage ajouté par Kennedy, qui seulement ajoute la délégation de ce pouvoir présidentiel, sans rien ajouter à celui-ci :
«
(j) The authority vested in the President by paragraph (b) of section 43 of the Act of May 12,1933, as amended (31 U.S.C.821(b)), to issue silver certificates against any silver bullion, silver, or standard silver dollars in the Treasury not then held for redemption of any outstanding silver certificates, to prescribe the denomination of such silver certificates, and to coin standard silver dollars and subsidiary silver currency for their redemption
and --
Byrevoking subparagraphs (b) and (c) of paragraph 2 thereof.
»
Vos deux assertions reprennent exactement ce que j’ai dit : il n’y a donc ici aucun désaccord théorique. La conséquence pratique est qu’on ne saurait invoquer l’autorité de Mullins comme décisive.
D’ailleurs, je crois avoir prouvé son manque de sincérité (même si je suppose encore que The Secrets of the Federal Reserve vaut mieux que la suite de son œuvre).
Désolé, mais c’est vius qui avez mal compris ; j’avais écrit :
« j’exclus deux hypothèses, car ce que je sais m’en prouve la fausseté :
1° les Rothschild, ou quiconque, contrôle tout (mais ce n’est pas ce que vous dites, ni ce que dit monsieur Hongbing Song, d’après ce que vous m’en rapportez) »
Comment pouvez-vous me faire dire l’inverse par cette assertion-ci ?
« Vous avez mal compris et déformé mes propos. Je n'ai pas dit que "les Rothschild, ou quiconque, contrôle tout", ni d'ailleurs Hongbing Song. »
J’ajoute que j’ai dû publier ici à cause de l’apparition du même message de rejet que précédemment.
Donc pas de censure, mais un problème technique, certes, lequel a néanmoins laissé passé mes dénonciations de refus de publication.
Si, je vous ai bien compris ; cependant messieurs Jovanovic et Meyssan, et plus encore le premier que le second, ont travaillé des années sur le système financier, mais quant aux Rothschild ils déclarent l’inverse de ce que vous croyez.
Vous estimez donc fiables sur les sujets sur lesquels ils travaillent des gens qui disent l’inverse de ce que vous concluez sur ce sujet.
Mes commentaires sur Mullins n’apparaissaient pas, et j’ai cru (à tort, à l’évidence) que vous les censuriez. Et comme vous me citiez la conclusion de Mullins mais jamais aucun de ses arguments, ce devenait du magister dixit.
En dénonçant les Kennedy dans les éditions des années cinquante de The Secrets of the Federal Reserve, Mullins nuisait à John. Au moins jusqu’en 1982 il a laissé son texte inaltéré sur ce point, malgré les entretiens qu’il prétend avoir eus en 1966 avec le fantôme du président.
J’ai répondu plus haut , le même sujet se trouvant disséminé entre plusieurs sous-discussions.
Ne m’en veuillez pas de préférer le Littré quand il s’agit de la langue française :
https://www.littre.org/definition/âne
«
• Le pont aux ânes, ce que personne ne doit ni ne peut ignorer ; ce qui est si facile que tout le monde doit y réussir.
»
Péjoratif ? Me reprochez-vous maintenant de n’être pas assez déférent envers wikipedia ? ou avez-vous oublié à quoi j’appliquais cette expression ?
Voltaire employait cette expression pour dire sentier rebattu, solution triviale ; dans le sens de Voltaire comme dans celui du Littré, qualifier les renseignements de wîkipedia de « pont aux ânes » ne peut être interprété comme désobligeant envers vous que si vous ne savez plus ce qui a été dit.
Revérifiez, je vous prie.
Le décret présidentiel n° 11110 n’instaurait pas les billets échangeables contre de l’argent monnayé, réapparus en 1878, mais déléguait seulement au secrétaire du Trésor le pouvoir présidentiel d’en faire imprimer. De 1964 à 1968, il fut possible d’échanger ces billets non plus contre de l’argent monnayé mais contre des lingots d’argent.
Voilà.
Le pont aux ânes :
«
Silver certificates are a type of representative money issued between 1878 and 1964 in the United States as part of its circulation of paper currency.[1] They were produced in response to silver agitation by citizens who were angered by the Fourth Coinage Act, which had effectively placed the United States on a gold standard.[2] The certificates were initially redeemable for their face value of silver dollar coins and later (for one year from June 24, 1967, to June 24, 1968) in raw silver bullion.[1] Since 1968 they have been redeemable only in Federal Reserve Notes and are thus obsolete, but still valid legal tender at their face value and thus are still an accepted form of currency.[1]
»
https://en.wikipedia.org/wiki/Silver_certificate_(United_States)
Le Littré est une référence pour la langue française. Tant mieux si l'expression "Le pont aux ânes" n'est pas péjorative. Au temps pour moi.
Quant à la signification du décret ("executive order") 11110, de mon point de vue de profane, après avoir lu l'avis de différents experts, et lu le texte lui-même qui me semble explicite : "Le pouvoir [est] conféré au Président [...] d'émettre des certificats d'argent contre tout lingot d'argent, argent ou dollars d'argent standard du Trésor non détenus à ce moment-là pour le remboursement de certificats d'argent en circulation, de prescrire les valeurs nominales de ces certificats d'argent et de frapper des dollars d'argent standard et des monnaies d'argent subsidiaires pour leur remboursement" ;
mon opinion est faite. C'est une création monétaire (certificat argent) concurrente de celle de la Federal Reserve Bank (dollars, billets verts).
Ce n'est pas une preuve que ce sont les banquiers de la Fed (Rockefeller, Rothschild, etc.) qui ont commandité l'assassinat de John F. Kennedy mais c'est un mobile tout à fait plausible ... à mes yeux et à ceux de toute une liste de personnalités.
Je dois être franc avec vous : cela ne m'intéresse pas de continuer à débattre de ce sujet. Et j'avoue que votre insistance m'étonne !
Je ne suis pas une référence dans le monde de la finance, ni une autorité quelconque. Je ne suis expert de rien. J'écoute simplement les débats d'experts (c'est valable pour tous les sujets ; le "covid" par exemple) et je me forge mon opinion. Mais au final, ce n'est que mon opinion ! Je partage les informations que je considère comme intéressantes (articles) et parfois mes opinions pour personnaliser mon très modeste blog (commentaires). Personne n'est obligé d'être d'accord avec moi. Je me contente de "donner à réfléchir".
Vous avez réfléchi au sujet de votre côté. Dont acte. Vous n'êtes pas d'accord avec mon opinion et celle de toute une liste de personnes qui ont enquêté et/ou réfléchi elles-mêmes sur le sujet. Dont acte.
Pour moi, c'est un point final.
Désolé d'être abrupt mais mes obligations professionnelles et familiales ne me permettent pas de consacrer autant de temps à un débat tel que celui-ci.
Ce serait la même chose pour la loi Pompidou-Giscard de 1973.
Relisez.
Vous-même avez écrit :
https://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/2025/03/les-documents-sur-lassassinat-de-john-f.html?showComment=1742915916466&m=1#c7612738076253218275
«
(j) The authority vested in the President by paragraph (b) of section 43 of the Act of May 12, 1933, as amended (31 U.S.C. 821 (b)), to issue silver certificates against any silver bullion, silver, or standard silver dollars in the Treasury not then held for redemption of any outstanding silver certificates, to prescribe the denominations of such silver certificates, and to coin standard silver dollars and subsidiary silver currency for their redemption,
»
Et dans le commentaire suivant vous aviez traduit :
«
« (j) Le pouvoir conféré au Président par le paragraphe (b) de l'article 43 de la loi du 12 mai 1933, telle que modifiée (31 U.S.C. 821 (b)), d'émettre des certificats d'argent contre tout lingot d'argent, argent ou dollars d'argent standard du Trésor non détenus à ce moment-là pour le remboursement de certificats d'argent en circulation, de prescrire les valeurs nominales de ces certificats d'argent et de frapper des dollars d'argent standard et des monnaies d'argent subsidiaires pour leur remboursement ;
»
Et non pas, comme vous le faites maintenant :
«
"Le pouvoir [est] conféré au Président [...] »
Il n’y a pas de « est », verbe au présent que vous ajouté entre crochets. D’ailleurs ce pouvoir existait déjà, et cette monnaie était imprimée depuis 1878, et le paragraphe (j) ajouté par le décret présidentiel 11110 au décret présidentiel n° 10289 délègue seulement ce pouvoir au secrétaire au Trésor ; le passage que vous aviez cité vous-même précise d’ailleurs que le président avait déjà ce pouvoir par « l'article 43 de la loi du 12 mai 1933, telle que modifiée (31 U.S.C. 821 » – c’est votre propre traduction.
Donc le décret présidentiel n° 11110 n’instaurait aucun pouvoir nouveau, mais seulement permettait au secrétaure au Trésor d’accomplir cette fonction présidentielle.
Ajoutons, en plus, qu’il suffit de rechercher des exemplaires de ces billets échangeables contre de l’argent monnayé : il s’en imprimait depuis 1878..
Simple réflexe pédagogique pour permettre la lecture en langage courant et aider à la compréhension :
- ajout du verbe être entre le nom et l'adjectif
- texte expurgé des références juridiques qui peuvent alourdir la lecture.
Pour ma propre connaissance, n'étant pas juriste, je laisse à titre d'archivage, un lien vers "the Act of May 12, 1933"
The Federal Emergency Relief Act of May 12, 1933, implemented President Roosevelt's first major initiative to combat the adverse economic and social effects of the Great Depression.
(Google traduction : "La loi fédérale sur les secours d'urgence du 12 mai 1933 a mis en œuvre la première initiative majeure du président Roosevelt pour lutter contre les effets économiques et sociaux négatifs de la Grande Dépression.")
Lien vers l'archive : https://www.docsteach.org/documents/document/act-of-may-12-1933-federal-emergency-relief-act-public-law-7315-48-stat-55-which-provided-for-cooperation-by-the-federal-government-with-the-several-states-and-territories-and-the-district-of-columbia
Pour ma propre connaissance, n'étant pas juriste, je laisse à titre d'archivage, un lien vers "Executive Order 10289"
Lien vers l'archive : https://www.presidency.ucsb.edu/documents/executive-order-10289-providing-for-the-performance-certain-functions-the-president-the
Réflexion personnelle.
Quand je débats, c'est pour avancer avec l'autre vers une solution commune, vers un accord si possible, ou au moins un compromis.
Quand cela se déroule comme j'apprécie, il y a deux issues possibles :
- le débat aboutit sur un consensus,
- ou aboutit sur un dissensus clairement identifié après avoir avancé côte à côte vers une vérité commune.
A l'inverse, je n'apprécie pas du tout les duels quand il y a volonté de dominer l'autre. Je considère que c'est un péché d'orgueil. Cela ne m'intéresse pas car, personnellement, je souhaite m'appuyer sur "l'intelligence collective".
Par exemple, dans le long échange ci-dessus, j'ai apprécié les références aux textes juridiques en anglais (Act of May 12, 1933 ; Executive Order 10289 ; Executive Order 11110) que j'ai pu lire en détail.
Le premier (celui de 1933) donne des pouvoirs particuliers au président de l’État fédéral en cas de crise (comme la crise financière de 1929 à cause de la misère/le chômage de masse qu'elle a provoqué).
Le deuxième fournit une liste de pouvoirs conférés par le président de l’État fédéral au Secrétaire du Trésor (à compter de 1951).
Au final, ces lectures m'apportent des détails (des connaissances) sur le fonctionnement juridique des États-Unis d'Amérique mais sans remettre en cause la conclusion des experts (qui m'ont convaincu) sur "l'Executive Order 11110" puisque :
- le président a ajouté à la liste des prérogatives du Trésor Public la création monétaire (monnaie publique, donc à 0%, c'est-à-dire sans intérêt, contrairement à la Fed qui vampirise la population en captant la totalité des impôts sur le revenu)
- en réactivant une monnaie (les certificats-argent) qui était tombée en désuétude (créée en 1878 ; c'est-à-dire avant la création de la Federal Reserve Bank, en 1913).
Remarque : J'écris intuitivement "tombée en désuétude", mais il faudrait encore approfondir en mesurant l'évolution des volumes d'année en année, et en comparant la création monétaire des certificats-argent et des billets "verts" adossés à l'or de la Federal Reserve Bank.
Le sens en est altéré : un participe passé i(« vested in», « dont est investi ») prouverait à lui seul que ce pouvoir existait antérieurement (même si on ne lisait pas le début du décret). On ne peut sans changer le sens d’une phrase transformer un participe passé en verbe au présent.
Le décret présidentiel n° 10289, ici réduit à son paragraphe 1 en cause dans notre discussion (si blogger accepte cette longueur) :
«
EXECUTIVE ORDER 10289
EXECUTIVE ORDER 10289
PROVIDING FOR THE PERFORMANCE OF CERTAIN FUNCTIONS OF THE PRESIDENT BY THE SECRETARY OF THE TREASURY
By virtue of the authority vested in me by section 1 of the act of August 8, 1950, 64 Stat. 419 (Public Law 673, 81st Congress), and as President of the United States, it is ordered as follows:
1. The Secretary of the Treasury is hereby designated and empowered to perform the following-described functions of the President without the approval, ratification, or other action of the President:
(a) The authority vested in the President by section 1 of the act of August 1, 1914, c. 223, 38 Stat. 609, 623, as amended (19 U.S.C. 2), (1) to rearrange, by consolidation or otherwise, the several customs-collection districts, (2) to discontinue ports of entry by abolishing the same and establishing others in their stead, and (3) to change from time to time the location of the headquarters in any customs-collection district as the needs of the service may require.
(b) The authority vested in the President by section 1 of the Anti-Smuggling Act of August 5, 1935, c. 438, 49 Stat. 517 (19 U.S.C. 1701), (1) to find and declare that at any place or within any area on the high seas adjacent to but outside customs waters any vessel or vessels hover or are being kept off the coast of the United States and that, by virtue of the presence of any such vessel or vessels at such place or within such area, the unlawful introduction or removal into or from the United States of any merchandise or person is being, or may be occasioned, promoted, or threatened, (2) to find and declare that certain waters on the high seas are in such proximity to such vessel or vessels that such unlawful introduction or removal of merchandise or persons may be carried on by or to or from such vessel or vessels, and (3) to find and declare that, within any customs-enforcement area, the circumstances no longer exist which gave rise to the declaration of such areas as a customs-enforcement area.
…
…
(d) The authority vested in the President by section 5 of the act of May 28, 1908, c. 212, 35 Stat. 425, as amended (46 U.S.C. 104), to determine (as a prerequisite to the extension of reciprocal privileges by the Commissioner of Customs) that yachts used and employed exclusively as pleasure vessels and belonging to any resident of the United States are allowed to arrive at and depart from any foreign port and to cruise in the waters of such port without entering or clearing at the custom-house thereof and without the payment of any charges for entering or clearing, dues, duty per ton, tonnage taxes, or charges for cruising licenses.
(e) The authority vested in the President by section 2 of the act of March 24, 1908, c. 96, 35 Stat. 46 (46 U.S.C. 134), to name the hospital ships to which section 1 of the said act shall apply and to indicate the time when the exemptions thereby provided for shall begin and end.
(f) The authority vested in the President by section 4228 of the Revised Statutes, as amended (46 U.S.C. 141), (1) to declare that-upon satisfactory proof being given by the government of any foreign nation that no discriminating duties of tonnage or imposts are imposed or levied in the ports of such nation upon vessels wholly belonging to citizens of the United States, or upon the produce, manufacturers, or merchandise imported in the same from the United States or from any foreign country-the foreign discriminating duties of tonnage and impost within the United States are suspended and discontinued, so far as respects the vessels of such foreign nation, and the produce, manufacturers, or merchandise imported into the United States from such foreign nation, or from any other foreign country, and (2) to suspend in part the operation of section 4219 of the Revised Statutes, as amended (46 U.S.C. 121), and section IV, J, subsection 1 of the act of October 3, 1913, c 16, 38 Stat. 195, as amended (46 U.S.C. 146), so that foreign vessels from a country imposing partial discriminating tonnage duties upon American vessels, or partial discriminating import duties upon American merchandise, may enjoy in our ports the identical privileges which the same class of American vessels and merchandise may enjoy in such country: Provided, that the United States Tariff Commission shall obtain and furnish to the Secretary of the Treasury the proof required by the said section 4228, as amended, as the basis for an order of the Secretary suspending and discontinuing (wholly or in part) discriminating tonnage duties, imposts, and import duties within the United States: And provided further, that the said authority shall be exercised in consultation with the Department of State.
…
g) The authority vested in the President by section 3639 of the Revised Statutes, as amended (31 U.S.C. 521), to regulate and increase the sums for which bonds are or may be, required by law, but only to the extent that such section affects collectors of customs, comptrollers of customs, and surveyors of customs (and the successors thereof under section 1 of the act of July 5, 1932, c. 430, 47 Stat. 580, 584 (19 U.S.C. 5a)).
(h) The authority vested in the President by section 3650 of the Internal Revenue Code (26 U.S.C. 3650) to establish convenient collection districts (for the purpose of assessing, levying, and collecting the taxes provided by the internal revenue laws), and from time to time to alter such districts.
(…)
HARRY S. TRUMAN
THE WHITE HOUSE
September 17, 1951
»
https://www.trumanlibrary.gov/library/executive-orders/10289/executive-order-10289
Modifications par les décrets présidentiels n° 10583 et 10882 :
«
DWIGHT D. EISENHOWER
34th President of the United States: 1953 ‐ 1961
Executive Order 10583—Amendment to Executive Order No. 10289, Relating to the Performance of Certain Functions Affecting the Department of the Treasury
December 18, 1954
By virtue of the authority vested in me by section 301 of title 3 of the United States Code, and as President of the United States, it is ordered that Executive Order No. 10289 of September 17, 1951 (16 F. R. 9499), entitled "Providing for the Performance of Certain Functions of the President by the Secretary of the Treasury" be, and it is hereby, amended as follows:
1. Paragraph 1 is amended by adding at the end thereof the following subparagraph (1):
"(i) The authority which is now vested in the President by section 2564 (b) of the Internal Revenue Code (26 U.S.C. 2564 (b)), and which on and after January 1, 1955, will be vested in the President by section 4735 (b) of the Internal Revenue Code of 1954, to issue, in accordance with the provisions of the said section 2564 (b) or 4735 (b), as the case may be, orders providing for the registration and the imposition of a special tax upon all persons in the Canal Zone who produce, import, compound, deal in, dispense, sell, distribute, or give away narcotic drugs."
»
https://www.presidency.ucsb.edu/documents/executive-order-10583-amendment-executive-order-no-10289-relating-the-performance-certain
Et :
«
https://www.presidency.ucsb.edu/documents/executive-order-10882-further-amendment-executive-order-no-10289-relating-the-performance
Executive Order 10882—Further Amendment of Executive Order No. 10289, Relating to the Performance of Certain Functions Affecting the Department of the Treasury
July 18, 1960
By virtue of the authority vested in me by section 301 of title 3 of the United States Code, and as President of the United States, it is ordered that Executive Order No. 10289 of September 17, 1951, headed "Providing for the Performance of Certain Functions of the President by the Secretary of the Treasury" (3 CPR, ch. II), as amended by Executive Order No. 10583 of December 18, 1954 (3 CPR, ch. II), be, and it is hereby, further amended by amending the first proviso of subparagraph (f) of paragraph 1 thereof, and by deleting the second proviso of that subparagraph, so that the said subparagraph (f), in its entirety, will hereafter read as follows:
"(f) The authority vested in the President by section 4228 of the Revised Statutes, as amended (46 U.S.C. 141), (1) to declare that—upon satisfactory proof being given by the government of any foreign nation that no discriminating duties of tonnage or imposts are imposed or levied in the ports of such nation upon vessels wholly belonging to citizens of the United States, or upon the produce, manufactures, or merchandise imported in the same from the United States or from any foreign country—the foreign discriminating duties of tonnage and impost within the United States are suspended and discontinued, so far as respects the vessels of such foreign nation, and the produce, manufactures, or merchandise imported into the United States from such foreign nation, or from any other foreign country, and (2) to suspend in part the operation of section 4219 of the Revised Statutes, as amended (46 U.S.C. 121), and section IV, J, subsection 1 of the act of October 3, 1913, c. 16, 38 Stat. 195, as amended (46 U.S.C. 146), so that foreign vessels from a country Imposing partial discriminating tonnage duties upon American vessels, or partial discriminating import duties upon American merchandise, may enjoy in our ports the identical privileges which the same class of American vessels and merchandise may enjoy in such country: Provided, that prior to the issuance of an order of the Secretary of the Treasury suspending and discontinuing (wholly or in part) discriminating tonnage duties, imposts, and Import duties within the United States, the Department of State shall obtain and furnish to the Secretary of the Treasury the proof required by the said section 4228, as amended, as the basis for that order."
DWIGHT D. EISENHOWER
THE WHITE HOUSE,
July 18, 1960.
»
Enfin, modification par le décret présidentiel n° 11110 de Kennedy (je cite votre propre commentaire ; j’ajoute l’intitulé, que vous avez omis : « Executive Order 11110—Amendment of Executive Order No. 10289 as Amended, Relating to the Performance of Certain Functions Affecting the Department of the Treasury ») :
«
Je
25 mars 2025 à 19:18
By virtue of the authority vested in me by section 301 of title 3 of the United States Code, it is ordered as follows:
SECTION 1. Executive Order No. 10289 of September 19, 1951, as amended, is hereby further amended --
(a) By adding at the end of paragraph 1 thereof the following subparagraph (j):
"(j) The authority vested in the President by paragraph (b) of section 43 of the Act of May 12, 1933, as amended (31 U.S.C. 821 (b)), to issue silver certificates against any silver bullion, silver, or standard silver dollars in the Treasury not then held for redemption of any outstanding silver certificates, to prescribe the denominations of such silver certificates, and to coin standard silver dollars and subsidiary silver currency for their redemption,"
»
Aucune méprise n’est possible : cahcun des quatre décrets mentionne qu’il ne s’agit que d’une délégation de pouvoir (pas d’une création) ; ces pouvoirs dorénavant délégués au secrétaire au Trésor existaient antérieurement, entre les mains du président, et la loi antérieure qui les instaurait ou les altérait est précisée.
On peut résumer ainsi :
« 1. Le Secrétaire au Trésor est par les présentes désigné et habilité à exercer les fonctions du Président décrites ci-après, sans approbation, ratification ou autre action de ce dernier :
(a) Les pouvoirs conférés au Président par l'article 1 de la loi du 1er août 1914, […] réorganiser, […] les différents districts de perception des douanes, (2) supprimer des ports d'entrée […] et (3) modifier périodiquement l'emplacement du siège social […].
(b) L'autorité conférée au Président par l'article 1 de la loi anti-contrebande du 5 août 1935, […] de constater et déclarer qu'en tout lieu […] un ou plusieurs navires flottent ou sont maintenus au large des côtes des États-Unis […].
(c) L'autorité conférée au Président par l'article 2 de la loi du 18 août 1914, c. 256, 38 Stat. 699 (46 U.S.C. 82), de suspendre les dispositions légales exigeant l'expertise, […] des navires de construction étrangère […].
(d) L'autorité conférée au Président par l'article 5 de la loi du 28 mai 1908, […] de déterminer […] que les yachts utilisés et exploités exclusivement comme navires de plaisance et appartenant à tout résident des États-Unis sont autorisés à arriver et à partir de tout port étranger et à naviguer dans les eaux de ce port sans entrer ni passer par le bureau de douane […].
(e) L'autorité conférée au Président par l'article 2 de la loi du 24 mars 1908, […] de nommer les navires-hôpitaux auxquels s'applique l'article 1 de ladite loi et d'indiquer les dates de début et de fin des exemptions […].
[Le aragraphe (f) est modifié, lui, par le décret exécutif n° 10882 dEisenhower « relatif à l'exercice de certaines fonctions du Département du Trésor : »]
«
(f) L'autorité conférée au Président par l'article 4228 des Statuts révisés, […] de déclarer que […] aucun droit de tonnage ni impôt discriminatoire n'est imposé ou prélevé dans les ports de cette nation sur les navires appartenant entièrement à des citoyens des États-Unis[…]
»
(g) L'autorité confiée au Président par l'article 3639 des Statuts révisés, […] pour réglementer et augmenter les sommes pour lesquelles des cautions sont ou peuvent être requises par la loi […].
(h) Le pouvoir conféré au Président par l'article 3650 du Code des impôts […] d'établir des districts de perception appropriés […].
[Ajout par le décret exécutif n° 10882 dEisenhower « relatif à l'exercice de certaines fonctions du Département du Trésor : »]
« (i) Les pouvoirs actuellement conférés au Président par l'article […] pour émettre […] des ordonnances prévoyant l'enregistrement et l'imposition d'une taxe spéciale sur toutes les personnes dans la zone du canal qui produisent, importent, composent, vendent, distribuent, distribuent ou donnent des stupéfiants. »
»
[Modification par le décret présidentiel n° 11110 de Kennedy (je cite votre propre commentaire ; j’ajoute l’intitulé, que vous aviez omis : « Décret exécutif n° 11110 — Modification du décret exécutif n° 10289 tel que modifié, relatif à l'exercice de certaines fonctions affectant le ministère du Trésor ») :
«
Je
25 mars 2025 à 19:19
Traduction
[…]
« (j) Le pouvoir conféré au Président par le paragraphe (b) de l'article 43 de la loi du 12 mai 1933, telle que modifiée (31 U.S.C. 821 (b)), d'émettre des certificats d'argent contre tout lingot d'argent, argent ou dollars d'argent standard du Trésor non détenus à ce moment-là pour le remboursement de certificats d'argent en circulation, de prescrire les valeurs nominales de ces certificats d'argent et de frapper des dollars d'argent standard et des monnaies d'argent subsidiaires pour leur remboursement ; »
»
Donc il est partout précisé qu’il ne s’agit que d’une délégation d’un pouvoir déjà détenu par le président.
Non, les « silver certificates » n’étaient pas tombés en désuétude : je l’avais précisé et même le pont aux ânes de wikipedia donnait la liste des éditions. Mais je loue votre changement sur ce point, qui me semble du meilleur aloi.
Et l’impression de ces billets échangeables contre de l’argent monnayé (« silver certificates », ou pour google translate « certificats d’argent ») se faisait pendant toites les décennies antérieures à Kennedy.
https://www.investopedia.com/articles/markets-economy/090116/what-silver-certificate-dollar-bill-worth-today.asp
On peut trouver facilement ces billets antérieurs parfois de décennies à Kennedy.
https://www.serialworth.com/silver-certificates-value/
J’ai déjà donné des liens vers des listes de ces éditions de billets, mais je rappelle que j’avais antérieurement proposé celui-ci :
https://en.wikipedia.org/wiki/Silver_certificate_(United_States)#Small-size_United_States_silver_certificates_(1928–1957)
Liste des éditions récentes de billets échangeables contre de l’argent monnayé (silver certificates), donnée par ce lien de wikipedia :
• 1933 ($10)
• 1934 ($5, $10)
• 1935 ($1)
• 1953 ($1, $5, $10)
• 1957 (1$).
• de 1935 à 1937 (apparemment sans interruption) : $1.
Aucune désuétude, donc.
Correction d’une coquille altérant l’argument : de 1935 à 1957 (et pas 1937 !), apparemment sans interruption, émission de « silver certificates » d’un dollar.
Et bien sûr la question du volume est hors-sujet : il suffit de constater l’émission continue de ces billets échangeables contre de l’argent entre 1933 et 1957 pour prouver que ce pouvoir existait bien et ne put doncc être instauré par le décret présidentiel n° 11110, dont la lecture prouvait déjà qu’il ne fut qu’un ajout à la liste des délégations au secrétaire au Trésor de fonctions présidentielles.
Bien sûr que le volume a son importance ! C'est même complètement déterminant ! Mais ce n'est pas le seul critère important ...
L'usage était-il limité ou pas ? Après 1913 et l'émergence (monopole) de la Federal Reserve Bank, ces certificats-argent ont peut-être pris, selon les époques, un caractère de "monnaie de collection". Je n'ai pas les données pour étayer cette hypothèse. Je vois aussi des usages restreints (dans le temps et les lieux), en légende sous les certificats/billets présentés en image sur Wikipédia. Par exemple, je lis que certains de ces billets étaient émis pour les forces armées américaines en Europe et en Afrique du Nord, pendant la Seconde Guerre mondiale. Des billets qui devaient ensuite être démonétisés (détruits/retirés de la circulation) en cas de défaite.
Ce qui est également très important, c'est par qui ils étaient émis ; et sous quelles conditions. Par exemple, je lis que les certificats-argent pour Hawaii étaient émis par la Federal Reserve Bank de San Francisco. Donc avec des intérêts qui revenaient dans les poches des propriétaires privés de la Federal Reserve Bank.
Le président John F. Kennedy, par le décret 11110, confie la création monétaire au Trésor Public, c'est-à-dire une création monétaire gratuite pour les contribuables états-uniens, qui échappe à la Federal Reserve Bank et qui, si, elle se généralise au quotidien des citoyens états-uniens, pourrait faire exploser le monopole des dynasties bancaires. De quoi expliquer un assassinat.
Mais encore une fois, je ne suis pas un spécialiste capable de juger dans les détails techniques. Trop de données (juridiques, historiques, statistiques, etc.) m'échappent. Et Wikipédia n'est vraiment pas une source digne de confiance (euphémisme) pour tout ce qui touche à l'histoire contemporaine.
Ma posture restée inchangée, comme je vous l'ai déjà exposée à plusieurs reprises. En tant que profane, je ne peux qu'écouter les conclusions des spécialistes dont certains ont consacré des années à effectuer leurs recherches. Et à partir de là, me forger une opinion.
Mon opinion est toujours celle expliquée par Hongbing Song dans "La guerre des monnaies" et partagée par Pierre Hillard, Alain Soral, Serge Monast, Thierry Meyssan, Pierre Jovanovic pour ne citer que ceux que je connais et juge fiables dans la liste que vous m'avez fournie.
Je cite à nouveau Hongbing Song :
(p.235) "Ce décret commande bien au Trésor US "d'émettre des certificats convertibles en argent-métal contre n'importe quel type d'argent, lingot, pièces de monnaies en argent du Trésor, etc."
(p.243) "En mars 1964, après sa prise de fonction, Johnson ordonna au Trésor de mettre un terme aux certificats-argent et à leur convertibilité, et abrogea dès cet instant leur émission."
Le décret présidentiel n° 10289, ici réduit à son paragraphe 1 en cause dans notre discussion (google translate) :
«
DÉCRET 10289
PRÉVOYANT L'EXERCICE DE CERTAINES FONCTIONS DU PRÉSIDENT PAR LE SECRÉTAIRE AU TRÉSOR
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l'article 1 de la loi du 8 août 1950, 64 Stat. 419 (loi publique 673, 81e Congrès), et en ma qualité de Président des États-Unis, il est décrété ce qui suit :
1. Le Secrétaire au Trésor est par les présentes désigné et habilité à exercer les fonctions du Président décrites ci-après, sans approbation, ratification ou autre action de ce dernier :
(a) Les pouvoirs conférés au Président par l'article 1 de la loi du 1er août 1914, c. 223, 38 Stat. 609, 623, tel que modifié (19 U.S.C. 2), (1) réorganiser, par consolidation ou autre, les différents districts de perception des douanes, (2) supprimer des ports d'entrée en les supprimant et en en créant d'autres à leur place, et (3) modifier périodiquement l'emplacement du siège social dans tout district de perception des douanes, selon les besoins du service.
(b) L'autorité conférée au Président par l'article 1 de la loi anti-contrebande du 5 août 1935, ch. 438, 49 Stat. 517 (19 U.S.C. 1701), (1) de constater et déclarer qu'en tout lieu ou dans toute zone de haute mer adjacente aux eaux douanières, mais en dehors de celles-ci, un ou plusieurs navires flottent ou sont maintenus au large des côtes des États-Unis et que, du fait de la présence d'un ou plusieurs de ces navires à cet endroit ou dans cette zone, l'introduction ou le déplacement illicite de marchandises ou de personnes aux États-Unis ou en provenance de ces États est, ou peut être, favorisé ou menacé ; (2) de constater et déclarer que certaines eaux de haute mer sont à une telle proximité de ce ou ces navires qu'une telle introduction ou un tel déplacement illicite de marchandises ou de personnes peut être effectué par, vers ou depuis ce ou ces navires ; et (3) de constater et déclarer que, dans toute zone de contrôle douanier, les circonstances ayant donné lieu à la déclaration de ces zones comme zone de contrôle douanier n'existent plus.
(c) L'autorité conférée au Président par l'article 2 de la loi du 18 août 1914, c. 256, 38 Stat. 699 (46 U.S.C. 82), de suspendre les dispositions légales exigeant l'expertise, l'inspection et le mesurage des navires de construction étrangère immatriculés aux États-Unis.
…
…
(d) L'autorité conférée au Président par l'article 5 de la loi du 28 mai 1908, c. 212, 35 Stat. 425, telle que modifiée (46 U.S.C. 104), de déterminer (comme condition préalable à l'extension des privilèges réciproques par le Commissaire des douanes) que les yachts utilisés et exploités exclusivement comme navires de plaisance et appartenant à tout résident des États-Unis sont autorisés à arriver et à partir de tout port étranger et à naviguer dans les eaux de ce port sans entrer ni passer par le bureau de douane, et sans payer de frais d'entrée ou de dédouanement, de droits, de droits par tonne, de taxes de tonnage ou de frais de permis de croisière.
(e) L'autorité conférée au Président par l'article 2 de la loi du 24 mars 1908, c. 96, 35 Stat. 46 (46 U.S.C. 134), de nommer les navires-hôpitaux auxquels s'applique l'article 1 de ladite loi et d'indiquer les dates de début et de fin des exemptions qui y sont prévues.
(f) L'autorité conférée au Président par l'article 4228 des Statuts révisés, tel que modifié (46 U.S.C. 141), (1) de déclarer que, sur preuve satisfaisante fournie par le gouvernement de toute nation étrangère qu'aucun droit de tonnage ou impôt discriminatoire n'est imposé ou prélevé dans les ports de cette nation sur les navires appartenant entièrement à des citoyens des États-Unis, ou sur les produits, les fabricants ou les marchandises importés dans ces ports des États-Unis ou de tout autre pays étranger, les droits de tonnage et impôts discriminatoires étrangers aux États-Unis sont suspendus et supprimés, dans la mesure où ils concernent les navires de cette nation étrangère, et les produits, les fabricants ou les marchandises importés aux États-Unis de cette nation étrangère, ou de tout autre pays étranger, et (2) de suspendre en partie l'application de l'article 4219 des Statuts révisés, tel que modifié (46 U.S.C. 121), et de l'article IV, J, paragraphe 1 de la loi du 3 octobre 1913, c 16, 38 Stat. 195, tel que modifié (46 U.S.C. 146), afin que les navires étrangers en provenance d'un pays imposant des droits de tonnage partiellement discriminatoires aux navires américains, ou des droits d'importation partiellement discriminatoires aux marchandises américaines, puissent bénéficier dans nos ports des mêmes privilèges dont bénéficient les navires et marchandises américains de même catégorie dans ce pays. À condition que la Commission tarifaire des États-Unis obtienne et fournisse au Secrétaire au Trésor les preuves requises par ledit article 4228, tel que modifié, comme base d'une ordonnance du Secrétaire suspendant et supprimant (en tout ou en partie) les droits de tonnage discriminatoires, les impôts et les droits d'importation aux États-Unis. À condition également que ladite autorité soit exercée en consultation avec le Département d'État.
…
(g) L'autorité confiée au Président par l'article 3639 des Statuts révisés, tel que modifié (31 U.S.C. 521), pour réglementer et augmenter les sommes pour lesquelles des cautions sont ou peuvent être requises par la loi, mais seulement dans la mesure où cet article affecte les collecteurs de douanes, les contrôleurs des douanes et les inspecteurs des douanes (et leurs successeurs en vertu de l'article 1 de la loi du 5 juillet 1932, c. 430, 47 Stat. 580, 584 (19 U.S.C. 5a)).
(h) Le pouvoir conféré au Président par l'article 3650 du Code des impôts (26 U.S.C. 3650) d'établir des districts de perception appropriés (aux fins d'évaluer, de lever et de recouvrer les impôts prévus par les lois sur les impôts), et de modifier ponctuellement ces districts.
»
Modifications par les décrets présidentiels n° 10583 et 10882 :
«
DWIGHT D. EISENHOWER
34e Président des États-Unis : 1953 ‐ 1961
Décret exécutif n° 10583 — Modification du décret exécutif n° 10289 relatif à l'exercice de certaines fonctions du Département du Trésor
18 décembre 1954
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l'article 301 du titre 3 du Code des États-Unis, et en ma qualité de Président des États-Unis, il est ordonné que le décret exécutif n° 10289 du 17 septembre 1951 (16 F. R. 9499), intitulé « Assurant l'exercice de certaines fonctions du Président par le Secrétaire au Trésor », soit, par les présentes, modifié comme suit :
1. Le paragraphe 1 est modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa (1) suivant :
« (i) Les pouvoirs actuellement conférés au Président par l'article 2564 (b) du Code des impôts (26 U.S.C. 2564 (b)), et qui, à compter du 1er janvier 1955, sera conféré au Président par l'article 4735 (b) du Code des impôts de 1954, pour émettre, conformément aux dispositions dudit article 2564 (b) ou 4735 (b), selon le cas, des ordonnances prévoyant l'enregistrement et l'imposition d'une taxe spéciale sur toutes les personnes dans la zone du canal qui produisent, importent, composent, vendent, distribuent, distribuent ou donnent des stupéfiants. »
»
Et :
«
Décret exécutif n° 10882 — Nouvelle modification du décret exécutif n° 10289 relatif à l'exercice de certaines fonctions du Département du Trésor
18 juillet 1960
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l'article 301 du titre 3 du Code des États-Unis, et en ma qualité de Président des États-Unis, il est décrété que le décret exécutif n° 10289 du 17 septembre 1951, intitulé « Dispositions relatives à l'exercice de certaines fonctions du Président par le Secrétaire au Trésor » (3 CPR, ch. II), tel que modifié par le décret exécutif n° 10583 du 18 décembre 1954 (3 CPR, ch. II), est, et est par les présentes, à nouveau modifié par la modification de la première disposition de l'alinéa (f) du paragraphe 1 dudit décret, et par la suppression de la deuxième disposition de cet alinéa, de sorte que ledit alinéa (f), dans son intégralité, sera désormais libellé comme suit : (f) L'autorité conférée au Président par l'article 4228 des Statuts révisés, tel que modifié (46 U.S.C. 141), (1) de déclarer que, sur preuve satisfaisante apportée par le gouvernement de toute nation étrangère qu'aucun droit de tonnage ni impôt discriminatoire n'est imposé ou prélevé dans les ports de cette nation sur les navires appartenant entièrement à des citoyens des États-Unis, ni sur les produits, produits manufacturés ou marchandises importés des États-Unis ou de tout autre pays étranger, les droits de tonnage et impôts discriminatoires étrangers aux États-Unis sont suspendus et supprimés, en ce qui concerne les navires de cette nation étrangère et les produits, produits manufacturés ou marchandises importés aux États-Unis de cette nation étrangère ou de tout autre pays étranger, et (2) de suspendre partiellement l'application de l'article 4219 des Statuts révisés, tel que modifié (46 U.S.C. 121) et l'article IV, J, paragraphe 1 de la loi du 3 octobre 1913, c. 16, 38 Stat. 195, telle que modifiée (46 U.S.C. 146), afin que les navires étrangers en provenance d'un pays imposant des droits de tonnage partiellement discriminatoires aux navires américains, ou des droits d'importation partiellement discriminatoires aux marchandises américaines, puissent bénéficier dans nos ports des mêmes privilèges dont bénéficient les navires et marchandises américains de même catégorie dans ce pays. À condition qu'avant la publication d'un arrêté du Secrétaire au Trésor suspendant et supprimant (en tout ou en partie) les droits de tonnage discriminatoires, les impôts et les droits d'importation aux États-Unis, le Département d'État obtienne et fournisse au Secrétaire au Trésor les preuves requises par ledit article 4228, tel que modifié, comme base de cet arrêté.
DWIGHT D. EISENHOWER
LA MAISON-BLANCHE,
18 juillet 1960.
»
Le décret présidentiel n° 11110 de Kennedy n’ajoute ici, au paragraphe 1 du décrer présidentiel n° 10289, qu’un sous-paragraphe, le (j), déléguant au secrétaire au Trésor un autre pouvoir présidentiel (je cite votre propre commentaire ; j’ajoute entre crochets l’intitulé, que vous aviez omis) :
[« Décret exécutif n° 11110 — Modification du décret exécutif n° 10289 tel que modifié, relatif à l'exercice de certaines fonctions affectant le ministère du Trésor »]
«
Je
25 mars 2025 à 19:19
Traduction
4 juin 1963
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l'article 301 du titre 3 du Code des États-Unis, il est ordonné ce qui suit :
ARTICLE 1. Le décret exécutif n° 10289 du 19 septembre 1951, tel que modifié, est par les présentes modifié :
(a) Par l'ajout, à la fin du paragraphe 1, de l'alinéa (j) suivant :
« (j) Le pouvoir conféré au Président par le paragraphe (b) de l'article 43 de la loi du 12 mai 1933, telle que modifiée (31 U.S.C. 821 (b)), d'émettre des certificats d'argent contre tout lingot d'argent, argent ou dollars d'argent standard du Trésor non détenus à ce moment-là pour le remboursement de certificats d'argent en circulation, de prescrire les valeurs nominales de ces certificats d'argent et de frapper des dollars d'argent standard et des monnaies d'argent subsidiaires pour leur remboursement ; »
»
Aucune méprise n’est possible : chacun des quatre décrets mentionne qu’il ne s’agit que d’une délégation de pouvoir (pas d’une création) ; ces pouvoirs dorénavant délégués au secrétaire au Trésor existaient antérieurement, entre les mains du président, et la loi antérieure qui les instaurait ou les altérait est chaque fois précisée.11110
Non, le volume ne compte pas pour notre discussion sur le sens du décret n° 11110 car ce décret ne disant rien de quantités. Il s’agit d’une simple délégation d’un pouvoir du président.
Tous les liens donnés ont précisé que cette monnaie avait (et a encore) la même valeur que les billets ordinaires. Ces billets échangeables en argent minnayé, imprimés sans interruption ne furent collectionnés que quand en cessa l’émission ; même aujourd’hui leur valeur de collection excède à peine, sauf quelques cas rares, leur valeur nominale, à cause des quàtités émises. Aucun lien donc avec le sens du décret 11110 qui se contente de déléguer le piyvoir du président.
Les billets démonétisables de la Seconde Guerre t tous été imprimés sur les modèles 1933 et 1934 : les modèles suivants n’ont jamais été concernés. D’ailleurs ils n’auraient été déminétus÷s que si les Japinais avaient envahi Hawaï, ce qui n’est pas advenu. Encore aucune importance pour le sens du décret 11110, simple délégation.
Qui émetrait ces billets ? Ça ne change pas le sens du décret
Vous dites :
«
Le président John F. Kennedy, par le décret 11110, confie la création monétaire au Trésor Public
»
Pas du tout, il n’en dit rien, il délègue seulement son pouvoir, son droit de signature.
Vous dites :
«
Et Wikipédia n'est vraiment pas une source digne de confiance (euphémisme) pour tout ce qui touche à l'histoire contemporaine.
»
De fait j’ai donné des liens vers des sites de numismatique prouvant que ces billets furent émis sans interruption de 1878 à 1964 (les années 1933, 1934, 1935, 1953 et 1957 voyant d’ailleurs l’apparition de nouveaux modèles). Et j’ai donné la preuve que le décret n° 11110 ajoutait seulement le titre (j) aux délégations de pouvoir accordées par le n ° 10289 en son paragraphe 1.
Vous dites :
«
Mon opinion est toujours celle expliquée par Hongbing Song dans "La guerre des monnaies" et partagée par Pierre Hillard, Alain Soral, Serge Monast, Thierry Meyssan, Pierre Jovanovic pour ne citer que ceux que je connais et juge fiables dans la liste que vous m'avez fournie.
»
Vous les jugez si fiables que vous concluez que les Rothdchild sont la plus grande force financière privée alors que messieurs Meyssan et Jovanovic disent l’inverse. Pour le second ces pauvres Rothschild sint victimes des « antisémites de baear ».(sic).
Vous dites :
«
Je cite à nouveau Hongbing Song :
(p.235) "Ce décret commande bien au Trésor US "d'émettre des certificats convertibles en argent-métal contre n'importe quel type d'argent, lingot, pièces de monnaies en argent du Trésor, etc."
(p.243) "En mars 1964, après sa prise de fonction, Johnson ordonna au Trésor de mettre un terme aux certificats-argent et à leur convertibilité, et abrogea dès cet instant leur émission."
»
Il ne l’a donc pas lu, ou ment : il n’y a dans ce décret aucun ordre par le président d’imprimer, mais la délégation de son propre pouvoir, de le commander. Rien à voir. Vous-même reconnaissez d’ailleurs que ces « silver certificates » furent émis continuellement dans les décennies précédentes ce qui est en conteadiction avec ces passages.
Trop de coquilles dans ma réponse. Je la corrige donc.
Non, le volume ne compte pas pour notre discussion sur le sens du décret n° 11110 car ce décret ne disait rien de quantités. Il s’agit d’une simple délégation d’un pouvoir du président.
Tous les liens donnés ont précisé que cette monnaie avait (et a encore) la même valeur que les billets ordinaires. Ces billets échangeables en argent monnayé, imprimés sans interruption, ne furent collectionnés que quand en cessa l’émission ; même aujourd’hui leur valeur de collection excède à peine, sauf quelques cas rares, leur valeur nominale, à cause des quantités émises. Aucun lien donc avec le sens du décret 11110 qui se contente de déléguer le pouvoir du président.
Les billets démonétisables de la Seconde Guerre t tous été imprimés sur les modèles 1933 et 1934 : les modèles suivants n’ont jamais été concernés. D’ailleurs ils n’auraient été démonétisés que si les Japinais avaient envahi Hawaï, ce qui n’est pas advenu. Encore aucune importance pour le sens du décret 11110, simple délégation.
Qui émettrait ces billets ? Ça ne change pas le sens du décret qui est muet ici.
Vous dites :
«
Le président John F. Kennedy, par le décret 11110, confie la création monétaire au Trésor Public
»
Pas du tout, il n’en dit rien, il délègue seulement son pouvoir, son droit de signature.
Vous dites :
«
Et Wikipédia n'est vraiment pas une source digne de confiance (euphémisme) pour tout ce qui touche à l'histoire contemporaine.
»
De fait j’ai donné des liens vers des sites de numismatique prouvant que ces billets furent émis sans interruption de 1878 à 1964 (les années 1933, 1934, 1935, 1953 et 1957 voyant d’ailleurs l’apparition de nouveaux modèles). Et j’ai donné la preuve que le décret n° 11110 ajoutait seulement le titre (j) aux délégations de pouvoir accordées par le n ° 10289 en son paragraphe 1.
Vous dites :
«
Mon opinion est toujours celle expliquée par Hongbing Song dans "La guerre des monnaies" et partagée par Pierre Hillard, Alain Soral, Serge Monast, Thierry Meyssan, Pierre Jovanovic pour ne citer que ceux que je connais et juge fiables dans la liste que vous m'avez fournie.
»
Vous les jugez si fiables que vous concluez que les Rothdchild sont la plus grande force financière privée alors que messieurs Meyssan et Jovanovic disent l’inverse. Pour le second ces pauvres Rothschild sont victimes des « antisémites de bazar ».(sic).
Vous dites :
«
Je cite à nouveau Hongbing Song :
(p.235) "Ce décret commande bien au Trésor US "d'émettre des certificats convertibles en argent-métal contre n'importe quel type d'argent, lingot, pièces de monnaies en argent du Trésor, etc."
(p.243) "En mars 1964, après sa prise de fonction, Johnson ordonna au Trésor de mettre un terme aux certificats-argent et à leur convertibilité, et abrogea dès cet instant leur émission."
»
Il ne l’a donc pas lu, ou ment : il n’y a dans ce décret aucun ordre par le président d’imprimer, mais la simple délégation de son propre pouvoir de le commander. Rien à voir. Vous-même reconnaissez d’ailleurs que ces « silver certificates » furent émis continuellement dans les décennies précédentes ce qui contredit ces passages.
La raison pour laquelle Kennedy puis Johnson cherchèrent à abolir les « silver certificates » est qu’ils obligeaient à constamment acheter de l’argent.
https://www.franklinnoll.com/blog/the-three-currencies-of-1960
«
The Three US Currencies of 1960
Dec 3
Written By Franklin Noll, PhD
There is much concern these days about multiple currencies circulating at the same time, causing chaos. There may be less panic if people remembered their history. In the US, there were multiple currencies circulating until the 1970s.
For a better picture, let's look at 1960. At that time, there were three types of currency circulating in the US: United States Notes, Silver Certificates (Series 1957 is pictured), and Federal Reserve Notes.
United States Notes originated with the Civil War and were redeemable in silver by this time. They were mainly issued in $5 and $100 denominations, increasingly in $100 denominations as time went on. They were issued by the US Treasury and had a small circulation. They were taken out of circulation in the early-1970s.
Silver Certificates were backed by and redeemable in silver and issued by the Treasury, too. They originated in 1878 as a way to provide quantitative easing during a recession. By 1960, most $1s and $2s were Silver Certificates. Silver Certificates were phased out in the mid-1960s as the price of silver rose, overvaluing the silver dollars that backed the currency.
There were no $1 and $2 Federal Reserve Notes in 1960. These were not authorized until 1963 when it became clear that Silver Certificates would have to be removed from circulation. Federal Reserve Notes were issued by the Fed and made up most of the $10s, $20s, $50s, $100s, and higher denominations. These notes were backed by a combination of securities and gold.
It was typical in US history up until 1970 for different types of currency to fill specific denominations. This usually depended on their backing, tradition, and legislation.
So, if 60 years ago, everyone could deal in multiple currencies, I think we can do the same today.
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»
J’ai donné le texte original par souci de rigueur, mais s’il doit être effacé pour des raisons de droits d’auteur je le comprendrai.
En voici la traduction par google translate. Là encore toutes les théories de gens qui n’ont même pas lu le décret 11110 en sont anéanties :
«
Les trois monnaies américaines de 1960
3 déc.
Par Franklin Noll, PhD
De nos jours, la circulation simultanée de plusieurs monnaies, source de chaos, suscite de vives inquiétudes. La panique serait peut-être moins vive si l'on se souvenait de leur histoire. Aux États-Unis, plusieurs monnaies circulaient jusque dans les années 1970.
Pour mieux comprendre, prenons l'année 1960. À cette époque, trois types de monnaies circulaient aux États-Unis : les billets de banque américains, les certificats d'argent (la série 1957 est illustrée) et les billets de la Réserve fédérale.
Les billets de banque américains sont apparus pendant la guerre de Sécession et étaient alors échangeables contre de l'argent. Ils étaient principalement émis en coupures de 5 et 100 dollars, puis de plus en plus en coupures de 100 dollars au fil du temps. Émis par le Trésor américain, ils avaient une faible circulation. Ils ont été retirés de la circulation au début des années 1970.
Les certificats d'argent étaient garantis par l'argent et remboursables en argent, et émis par le Trésor. Leur création remonte à 1878, dans le but de mettre en place un assouplissement quantitatif en période de récession. En 1960, la plupart des billets de 1 et 2 dollars étaient des certificats d'argent. Ils ont été progressivement supprimés au milieu des années 1960, la hausse du prix de l'argent ayant surévalué les dollars d'argent qui adossaient la monnaie.
Il n'existait pas de billets de 1 et 2 dollars de la Réserve fédérale en 1960. Leur émission n'a été autorisée qu'en 1963, lorsqu'il est devenu évident que les certificats d'argent devaient être retirés de la circulation. Les billets de la Réserve fédérale étaient émis par la Fed et constituaient la plupart des coupures de 10, 20, 50 et 100 dollars, ainsi que les coupures supérieures. Ces billets étaient garantis par une combinaison de titres et d'or.
Jusqu'en 1970, il était courant, dans l'histoire des États-Unis, que différentes devises remplissent des coupures spécifiques. Cela dépendait généralement de leur garantie, de leur tradition et de la législation.
Donc, si il y a 60 ans, tout le monde pouvait échanger dans plusieurs devises, je pense que nous pouvons faire la même chose aujourd’hui.
…
Copyright Noll Historical Consulting, L.L.C. 2021
»
Et ajoutons que le décret présidentiel n° 11110 de Kennedy n’était qu’une étape vers la suppression de la convertibilité en argent du dollar, que voulait obtenir Kennedy. Johnson après sa mort accomplit ce projet :
https://www.armstrongeconomics.com/research/a-brief-history-of-paper-money/executive-order-11110-end-of-silver-coinage/
Vous écrivez qu'Hongbing Song "n'a pas lu ou ment" ! Et pourquoi pas toutes les autres personnalités de la liste fournie au début de cette discussion ? Quelle prétention !
Vous dites que les écrits de Thierry Meyssan et Pierre Jovanovic sur la monnaie n'ont pas de valeur parce que je ne suis pas d'accord avec eux sur un autre sujet (les Rothschild) ! Quel argument rhétorique fallacieux !
L'article de Franklin Noll, PhD que vous fournissez dit que "les certificats d'argent étaient garantis par l'argent et remboursables en argent, et émis par le Trésor." (c'était évidemment le cas de 1878 à 1913) mais même Wikipédia montre que ceux-ci (ou au moins certains) étaient émis par la Federal Reserve Bank (celle de San Francisco pour Hawaii).
Enfin vous rapportez un article affirmant que John F. Kennedy voulait "abolir la convertibilité du dollar en argent" et que Lyndon "Johnson a accompli ses volontés" ! C'est le monde à l'envers !
Franchement, je ne suis pas du tout convaincu par votre démonstration.
La seule chose qui m'interroge encore éventuellement c'est : pourquoi votre obstination ?
Et puis, rendez-vous compte du et même des paradoxes que vous soutenez :
John F. Kennedy aurait donné le pouvoir au Trésor Public d'émettre des certificats-argent ... alors qu'il avait l'intention "d'abolir la convertibilité du dollar en argent" !
Lyndon Johnson aurait "accompli les volontés" du président assassiné en interdisant au Secrétaire du Trésor d'utiliser le pouvoir que John F. Kennedy lui aurait délégué !
Là, franchement, je ne vous suis plus du tout !
Peut-être êtes-vous un spécialiste de la finance et/ou du droit états-unien, auquel cas je considèrerai que vous avez un "avis d'expert" auquel je n'adhère tout simplement pas ; surtout pas parce que j'ai plus de connaissances que vous mais tout simplement parce que je le compare avec d'autres "avis d'expert" qui me semblent plus pertinents.
Ou alors, vous êtes un profane, comme moi, et notre (déjà beaucoup trop longue à mon goût) conversation sur le sujet n'a pas plus de valeur (hélas) qu'un conversation de comptoir quand bien même, vous et moi, essayons d'argumenter et de sourcer nos opinions.
Comme je l'ai écrit à plusieurs reprises, je ne suis spécialiste de rien. Et je me contente humblement de lire ce que les spécialistes écrivent sur tel ou tel sujet.
En ce qui concerne la monnaie, états-unienne en l'occurrence, j'ai entre autres lu "La guerre des monnaies", un livre conseillé par un jeune inspecteur des finances avec qui j'avais conversé sur internet, et écrit par un Chinois, chercheur en économie, qui travailla dans la finance aux États-Unis (notamment comme conseiller pour des fonds de pension), dont les ouvrages ont été lus par nombre de dirigeants de son pays.
Concernant l' "executive order" 11110, je n'avais gardé en mémoire que l'essentiel (ce que j'ai écrit en commentaire au début de ce fil de discussion), ma lecture du livre remontant à plusieurs années.
Suite à nos échanges et à la question des certificats-argent concurrents des billets de Federal Reserve Bank, j'ai dû me replonger dans la lecture du livre pour arrêter de commettre des imprécisions voire des erreurs (j'ai écrit à moment donné "casser le monopole" alors qu'il s'agissait "d'empêcher le monopole").
Il n'y a pas un sous-chapitre que j'aurais dû citer mais trois. Tout est expliqué en détail dans le Chapitre 7 "Ultimes résistances" du livre :
1) "Le décret présidentiel "11110", l'acte de décès de Kennedy" (pages 230-236)
2) "Le statut historique du dollar-argent" (pages 236-239)
3) "La fin historique du dollar-argent" (pages 239-243)
Je vous suggère, et je le conseille à tous ceux qui découvriraient cette conversation, de vous procurer ce livre publié en 2006 qui a la qualité d'avoir prédit la crise des "subprimes". Et, si vous ne faites pas son acquisition, d'écouter la lecture qui en est faite ici :
- https://www.youtube.com/watch?v=5binwQTMuIg (sous-chapitres 1 et 2)
- https://www.youtube.com/watch?v=ZQ-wr0vkRrU (sous-chapitre 3 et +)
Donc avant Kennedy la Réserve fédérale n’imprimait que les grosses coupures, le reste étant surrout composé de billets échangeables contre de l’argent monnayé (« silver certificates »).
Traduction partielle du passage déjà évoqué (google translate) :
«
Les trois monnaies américaines de 1960
3 déc.
Par Franklin Noll, PhD
…
Pour mieux comprendre, prenons l'année 1960. À cette époque, trois types de monnaies circulaient aux États-Unis : les billets américains, les certificats d'argent (la série 1957 est illustrée) et les billets de la Réserve fédérale.
Les billets américains sont apparus pendant la guerre de Sécession et étaient alors échangeables contre de l'argent. Ils étaient principalement émis en coupures de 5 et 100 dollars, puis de plus en plus en coupures de 100 dollars au fil du temps. Émis par le Trésor américain, ils avaient une faible circulation. Ils ont été retirés de la circulation au début des années 1970.
Les certificats d'argent étaient garantis par l'argent et remboursables en argent, et émis par le Trésor. Leur origine remonte à 1878, dans le but de mettre en place un assouplissement quantitatif en période de récession. En 1960, la plupart des billets de 1 et 2 dollars étaient des certificats d'argent. Ils ont été progressivement supprimés au milieu des années 1960, la hausse du prix de l'argent ayant surévalué les dollars d'argent qui soutenaient la monnaie.
Il n'existait pas de billets de 1 et 2 dollars de la Réserve fédérale en 1960. Leur émission n'a été autorisée qu'en 1963, lorsqu'il est devenu évident que les certificats d'argent devaient être retirés de la circulation. Les billets de la Réserve fédérale étaient émis par la Fed et constituaient la plupart des billets de 10, 20, 50, 100 dollars et plus. Ces billets étaient garantis par une combinaison de titres et d'or.
»
Kennedy avait annoncé haut et fort son intention d’en finir avec les billets échangeables contre de l’argent monnayé (« silver certificates ») et de les remplacer par des billets émis par la Réserve fédérale :
https://www.presidency.ucsb.edu/documents/excerpts-from-annual-message-the-congress-the-economic-report-the-president
«
Excerpts From Annual Message to the Congress: The Economic Report of the President
January 21, 1963
…
Silver
I again urge a revision in our silver policy to reflect the status of silver as a metal for which there is an expanding industrial demand. Except for its use in coins, silver serves no useful monetary function.
In 1961, at my direction, sales of silver were suspended by the Secretary of the Treasury. As further steps, I recommend repeal of those Acts that oblige the Treasury to support the price of silver; and repeal of the special 50-percent tax on transfers of interest in silver and authorization for the Federal Reserve System to issue notes in denominations of $1, so as to make possible the gradual withdrawal of silver certificates from circulation and the use of the silver thus released for coinage purposes. I urge the Congress to take prompt action on these recommended changes.
…
»
Google translate :
«
Extraits du Message annuel au Congrès : Rapport économique du Président
21 janvier 1963
…
Argent
Je demande à nouveau une révision de notre politique sur l'argent afin de refléter sa valeur en tant que métal dont la demande industrielle est en pleine expansion. Hormis son utilisation dans la fabrication de pièces de monnaie, l'argent ne remplit aucune fonction monétaire utile.
En 1961, sur mon ordre, le Secrétaire au Trésor a suspendu les ventes d'argent. Comme mesures supplémentaires, je recommande l'abrogation des lois qui obligent le Trésor à soutenir le prix de l'argent ; l'abrogation de la taxe spéciale de 50 % sur les transferts d'intérêts sur l'argent et l'autorisation pour la Réserve fédérale d'émettre des billets de 1 dollar, afin de permettre le retrait progressif des certificats d'argent de la circulation et l'utilisation de l'argent ainsi libéré pour la frappe de pièces. J'exhorte le Congrès à prendre rapidement des mesures concernant ces changements recommandés.
…
»
Ce fut donc Kennedy qui lança l’abrogation des billets échangeables contre de l’argent et autorisa l’impression de billets d’un et deux dollars par la Réserve fédérale, accroissant la part de la monnaie qu’elle imprimait :
«
50.05 Denominations
Seven denominations of Federal Reserve notes are issued currently. Before 1963 the issuance was limited to denominations of $5 and up. The $1 notes were authorized in 1963 as a replacement for $1 silver certificates that were being discontinued because of the need for silver coinage; »
https://www.federalreserve.gov/aboutthefed/chapter-5-federal-reserve-notes.htm
Google translate :
«
50.05 Coupures
Sept coupures de billets de la Réserve fédérale sont actuellement émises. Avant 1963, l'émission était limitée aux coupures de 5 $ et plus. Les billets de 1 $ ont été autorisés en 1963 pour remplacer les certificats d'argent de 1 $, qui étaient en voie d'être supprimés en raison du besoin de pièces d'argent ;
»
Kennedy accomplit cet accroissement des prérogatives de la Réserve fédérale le 4 juin juin 1963, à la fois par le décret présidentiel n° 11110 et par la loi publique 88-36, cette dernière donnant à la « Fed » la prérogative d'imprimer les petites coupures, qui jusqu’alors étaient émises par le Trésor en billets échangeables contre de l’argent monnayé. Ce président mettait ainsi en œuvre son programme annoncé le 20 janvier précédent.
United States Statutes at Large; Containing the Laws and Concurrent Resolutions Enacted during the First Session of the Eighty-Eight Congress of the United States of America, 1963, and Reorganization Plan and Proclamations. Volume 77, in One Part. Washington, United States Government Printing Office, 1964, p. 54 :
«
June 4, 1963 [H. r. 5389]
Public Law 88-36
AN ACT
To repeal certain legislation relating to the purchase of silver, and for other purposes.
Be it enacted by the Senate and House of Representatives of the United States of America in Congress assembled,
TITLE I— SILVER BULLION, SILVER CERTIFICATES AND FEDERAL RESERVE NOTES
…
[Repeals]
40 Stat. 970.
Sec. 3. The first sentence of the ninth paragraph of section 16 of the Federal Reserve Act (12 U.S.C. 418) is amended by inserting "$1, $2," immediately after "notes of the denominations of".
…
Approved June 4, 1963.
»
Google translate :
«
4 juin 1963 [H. r. 5389]
Loi publique 88-36
LOI
Abrogeant certaines lois relatives à l'achat d'argent et à d'autres fins.
Le Sénat et la Chambre des représentants des États-Unis d'Amérique, réunis en Congrès, promulguent :
TITRE I — LINGOTS D'ARGENT, CERTIFICATS D'ARGENT ET BILLETS DE LA RÉSERVE FÉDÉRALE
…
[Abroge :]
40 Stat. 970.
Sec. 3. La première phrase du neuvième paragraphe de l'article 16 de la Loi sur la Réserve fédérale (12 U.S.C. 418) est modifiée par l'insertion de « 1 $, 2 $ » immédiatement après « billets de la valeur nominale ».
…
Approuvé le 4 juin 1963.
»
C’est un parfait contre-sens de voir dans le décret n° 11110 un affaiblissement des prérogatives de la Fed : il n’était qu’une étape accessoire du renforcement de ses prérogatives par la fin de la seule monnaie importante qui lui échappait.
Prétention à quoi, je vous prie ? à avoir lu la traduction que vous avez publiée après que j’eus donné le lien vers le texte original ?
Vous ne contestez pas le texte du décret présidentiel n° 11110 par lequel le président se retire tout pouvoir et donc n’ordonne pas d’acheter. Quelqu’un qui dit l’inverse ne l’a pas lu ou ment. J’ajoute que c’est de peu de poids ici et que les passages que vous aviez cités de monsieur Hongbing Song ne soutenaient pas votre assertion, fausse, que par ce décret Kennedy aurait fait naître une monnaie concurrente de celle de la Fed. Peut-être cet auteur a-t-il seulement négligé de collationner les documents qu’il invoque ? Qui n’a jamais commis une telle erreur ?
Vous reconnaissez que hors d’Hawaï, qui à l’époque de ces éditions n’était pas un des États unis, les billets échangeables contre de l’argent étaient imprimés par le Trésor : c’est exactemement ce que dit mionsieur Noll, qui ne traite que des États-Unis.
Messieurs Meyssan et Jovanovic : Non, je dis que vous qualifiez de fiables des mécanciiens qui ne savent pas distinguer une roue d’un moteur. Car vous et moi croyons erroné ce qu’ils disent sur les Rothschild, et, si vous avez raison sur leur compte, en dépeignant comme d’insignifiants personnages une dynastie à la tête d’une richesse comparable au PIB annuel des États-Unis ils sont aussi fiables que des mécaniciens qui confondraient les eoues et le moteur.
Pourriez-vous lire avant de répondre, je vous prie ?
Il me semble n’avoir jamais dit ici que Kennedy avait donné au Trésor public le pouvoir d’émettre des « silver certificates », ou alors j’aurais commis là un lapsus démenti par tous mes autres commentaires. Où donc aurais-je dit cela, je vous prie ?
Ni vous ni moi ne sommes des experts ; mais quand Kennedy décrète que le président n’a plus aucun pouvoir sur une question qu’il délègue à l’un de ses ministres, ceux qui prétendent y lire un acte de naissance d’une monnaie en cours d’abolition décrivent l’inverse de la réalité.
Oui ou non le décret présidentiel n° 11110 a-t-il ce sens, qui ressort de la traduction que vous avez donnée du lien que je vous avais proposé ?
Le vrai sens du paragraphe de wikipedia invoqué, de façon erroné, contre monsieur Noll :
https://en.wikipedia.org/wiki/Silver_certificate_(United_States)#World_War_II_Issued
«
World War II Issues
In response to the Japanese attack on Pearl Harbor, the Hawaii overprint note was ordered from the Bureau of Engraving and Printing on June 8, 1942 (all were made-over 1934–1935 bills).[33] Issued in denominations of $1, $5, $10, and $20, only the $1 was a silver certificate, the others were Federal Reserve Notes.[38]
»
Traduction « bibi s’y colle si c’est pas trop long » :
«
En réponse à l’attaque japonaise contre Pearl Harbor, le Bureau de gravure et d’impression commanda le 8 juin 1942 le billet surimprimé d’Hawaï (tous furent faits à partir des billets de 1934-1935). Imprimés en coupure d’ 1 $, 5 $, 10 $ et 20 $, seul celui d’ 1 $ était un billet échangeable contre de l’argent, les autres étaient des billets de la Réserve fédérale.
»
Réussir à faire dire « que même Wikipédia montre que ceux-ci [certains des billets échangeables contre de l’argent] […] étaient émis par la Federal Reserve Bank (celle de San Francisco pour Hawaii) » à un texte qui précise justement que la Réserve fédérale n’émit aucun de ces billets qui étaient échangeables contre de l’argent, c’est déjà une erreur que seule la précipitation excuse. Qu’en plus on veuille en tirer un argument contre un article sur la monnaie circulant aux États-Unis, alors qu’Hawaï n’était pas alors un des 48 États unis (50 aujourd’hui), c’est ajouter un anachronisme à un parfait contre-sens.
Je vous prie de remarquer que je vous laisse maintenant trois ou quatre jours pour répondre, ayant vu en toutes vos erreurs celles que l’on attend de la précipitation. Vous n’avez pas à vous hâter, je vous laisse je crois assez de temps pour lire vraiment ce que j’écris, pour chercher, et pour enfin me répondre, et non répondre à ce que personne n’a dit avec en plus des arguments tirés de textes lus à rebours. Si ce n’est pas assez, dites-le, je vous prie.
D’avance je vous remercie.
Lien corrigé vers l’article de wikipedia :
https://en.wikipedia.org/wiki/Silver_certificate_(United_States)#World_War_II_Issues
J’ajoute deux liens que j’utilise plus bas, et qui prouvent que ce fut Kennedy qui décida l’abandon des billets imprimés par le Trésor et échangeables contre de l’argent, et leur remplacement par des billets émis par la Réserve fédérale, accroissant la part de celle-ci dans la fabrication de la monnaie :
Rapport du 21 janvier 1963 :
Economic Report of the President; Transmitted to the Congress, January 1963; Together with the Annual Report of the Council of Economic Advisers. Washington, United States Government Printing Office, 1963, page XXI :
https://archive.org/details/EconomicReportOfThePresidentJanuary1963/page/n21/mode/2up?view=theater
Loi civile 88-36 (4 juin 1963) :
United States Statutes at Large; Containing the Laws and Concurrent Resolutions Enacted during the First Session of the Eighty-Eight Congress of the United States of America, 1963, and Reorganization Plan and Proclamations. Volume 77, in One Part. Washington, United States Government Printing Office, 1964, p. 54 :
https://archive.org/details/UnitedStatesStatutesAtLargeVolume77_1963/page/n80/mode/1up?view=theater
Au temps pour moi : j’ai bel et bien dit, et plusieurs fois, que le président déléguait ce pouvoir, par exemple ici : 29 mars 2025 à 21:22
Et c’est d’ailleurs vrai :
«
(j) The authority vested in the President by paragraph (b) of section 43 of the Act of May 12,1933, as amended (31 U.S.C.821(b)), to issue silver certificates against any silver bullion, silver, or standard silver dollars in the Treasury not then held for redemption of any outstanding silver certificates, to prescribe the denomination of such silver certificates, and to coin standard silver dollars and subsidiary silver currency for their redemption
and --
Byrevoking subparagraphs (b) and (c) of paragraph 2 thereof.
»
Ce passage suffit à prouver que jamais ce décret présidentiel n’a instauré une monnaie échappant à la Fed.
Quant à son rôle dans le projet de Kennedy d’abroger ces billets qui échappaient à la Fed, il est décrit plus bas.
Je commence manifestement à multiplier à mon tour les erreurs, lassé de devoir me répéter.
Environ cent commentaires, à peu près autant de chacun de nous, pour que vous admettiez que le décret présidentiel n° 11110 n’instaurait aucune monnaie mais déléguait le pouvoir de l’imprimer… ouf. Mais objectivement sur internet les discussions sont en générales bien pires.
Le bon lien vers le rapport de Kennedy demandant au Congrès d’abolir les billets échangeables contre de l’argent et de les remplacer par des billets de la Réserve fédérale :
https://archive.org/details/EconomicReportOfThePresidentJanuary1963/page/n20/mode/1up?view=theater
Tout est expliqué, texte et contexte, dans le dernier message que j'avais posté. Il vous suffit d'écouter la lecture aux liens suivants :
- https://www.youtube.com/watch?v=5binwQTMuIg (sous-chapitres 1 et 2)
- https://www.youtube.com/watch?v=ZQ-wr0vkRrU (sous-chapitre 3 et +)
1) "Le décret présidentiel "11110", l'acte de décès de Kennedy"
2) "Le statut historique du dollar-argent"
3) "La fin historique du dollar-argent"
En cas d'incompréhension ou de désaccord, contacter l'auteur via l'éditeur.
Merci d’ajouter le code-temps, s’il y a une réponse quelconque ou le moindre argument dans un passage de ces vidéos.
Mais en quoi la lecture d’un ouvrage écrit par un auteur qui n’a pas lu les documents officiels remplacera-t-elle lesdits documents ?
• Oui ou non le décret présidentiel n° 11110 délègue-t-il seulement un pouvoir préexistant, et n’instaure donc rien de neuf autrement ?
• Oui ou non n’était-il qu’une manière d’abolir l’obligation légale pour le président de faire imprimer ces billets qui échappaient à la « Fed » ?
• Oui ou non cette délégation n’était-elle qu’une mesure provisoire pour, tout en abolissant cette obligation légale d’imprimer ces billets, laisser le temps à la Réserve fédérale d’imprimer ses propres billets d' 1 et de 2 $ ?
Je cite de nouveau Kennedy :
«
Je cite de nouveau Kennedy :
«
Comme mesures supplémentaires, je recommande … l'autorisation pour la Réserve fédérale d'émettre des billets de 1 dollar, afin de permettre le retrait progressif des certificats d'argent …
»
Et encore une preuve qui suffirait à elle seule :
https://images.squarespace-cdn.com/content/v1/60c1b4eec92d265746a52e3d/d2221e98-7236-4a99-813a-e8d597066684/US-%241-SC-1957-Fr.1619.jpg?format=1500w
Il s’agit d’un de ces billets échangeables contre de l’argent monnayé, imprimé par le Trésor des États-Unis, billets dont Kennedy demanda et prépara le retrait, lançant l’impression de leurs successeurs par la Réserve fédérale – ces billets de la « Fed » étaient sous presse quand il fut assassiné.
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