La plupart des gens, aux Etats-Unis, en Europe et dans le reste du
monde, pensent que les dollars en circulation sont créés par le
gouvernement américain. Que le nom de Réserve Fédérale, mentionné sur
chaque billet, désigne une administration gouvernementale. Or, il n'en
est rien : la Réserve Fédérale est une institution privée, possédée par
des banques commerciales. Ce livre, traduit pour la première fois en
français, a représenté quarante années de travail pour son auteur. C'est
probablement un des ouvrages les plus importants du XXème siècle. C'est
le seul livre brûlé en autodafé, par décision de justice, en Europe
après 1945. C'est une enquête minutieuse, servie par l'honnêteté et la
compétence. C'est, aussi et surtout, une révélation sur la manière dont
fonctionne réellement le monde depuis un siècle. Dans ce livre, vous
apprendrez entre autres choses que : le système de la Réserve Fédérale
n'est pas fédéral. En outre, il ne possède pas les moindres réserves.
C'est un syndicat d'émission monétaire, dont les membres se sont octroyé
le privilège exorbitant de fabriquer l'argent que vous gagnez durement.
Sans ce système, il est probable que les deux guerres mondiales
n'auraient pu être ni déclenchées, ni financées. Et surtout vous
apprendrez que, pour citer Henri Ford, un grand capitaine d'industrie et
un vrai Américain : "l'unique objectif de ces financiers est le
contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles". Des mots
qui, à l'heure actuelle, prennent une actualité brûlante...
Mémoire d'un magicien, tomes 1 & 2
Le Dr Hjalmar Schacht (1877-1970) est un économiste allemand, président
de la Reichsbank de 1924 à 1930 puis de 1933 à 1939, et ministre de
l’Économie du Troisième Reich de 1934 à 1937. Commissaire de la monnaie
en 1923 sous la République de Weimar, le Dr Schacht contribue à mettre
fin à la terrible crise hyperinflationniste qui ruina l’économie
allemande. Nommé peu après président de la Reichsbank, il a pour souci
constant la stabilité de la monnaie et le frein à l’endettement public.
Farouche adversaire du Diktat de Versailles qui n’avait pas apporté la
paix, mais imposé « cette diffamation morale […] par quoi on flétrissait
l’adversaire, représenté comme un criminel à détruire », il dénonça
sans relâche le bien-fondé des réparations, que ce soit sur le plan
économique, politique ou moral : « Je regardais comme mon devoir de
lutter sans me lasser pour leur suppression. » Après l’accession de
Hitler au pouvoir, à qui il accorda un soutien critique, il espère
contribuer au maintien de la paix par la prospérité économique. Mais,
alors que Roosevelt, à la tête de l’État américain, n’avait « pour
remettre en marche l’économie […] qu’à puiser dans un monceau d’or,
Hitler ne détenait qu’une bourse vide ». Il imagine alors le système des
« effets-MEFO », traites qui peuvent être tirées sur la MEFO, société
fondée pour l'occasion, échangeables à la Reichsbank et garanties par
l'État, permettant de remettre en route l'économie allemande sans créer
d'inflation. La mission de la politique économique repose, disait-il «
sur deux exigences essentielles : développer autant que possible la
production, répartir aussi équitablement que possible les biens qu’elle
crée ». S’opposant de plus en plus à Hitler, sur la question du
réarmement comme sur certaines questions de politique intérieure, il
rallia les conjurés qui tentèrent de l’assassiner le 20 juillet 1944.
Inculpé pour haute trahison, il sera interné en camp de concentration,
puis libéré par les Américains pour être immédiatement jeté en prison à
Nuremberg. Acquitté par le Tribunal international, il sera à nouveau
incarcéré dans des prisons allemandes et jugé devant différentes
chambres de dénazification. Bismarck, Poincaré, Roosevelt, Hitler, le Dr
Schacht a croisé les plus grands, ceux qui ont fait l’histoire. Acteur
lui-même dans les grandes discussions du siècle dernier qui ont modelé
le monde, il a connu aussi ses pires turpitudes : « La bête humaine est
partout la même », dira-t-il en songeant à ses années d’emprisonnement.
Inlassablement, et quels que soient sa position ou les dangers encourus,
il fit ce qui lui semblait être son devoir : « On m’a souvent appelé
magicien ?: eh bien?! ce sont les Mémoires d’un magicien. Il n’y a rien
dans mon passé dont j’aie à rougir. Chaque individu porte en lui un
certain nombre de dispositions innées. Il peut, comme dit l’Écriture,
faire valoir son talent ou l’enfouir dans la terre. Pour moi, je me suis
efforcé de mettre mes dons au service du peuple auquel j’appartiens.
Source de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=raesX1i9cH4
Le banquier du diable
Il est des périodes propices aux grandes destinées, la première moitié
du XXe siecle en est une. Issu d'une famille très modeste Hjalmar
Schacht est un enfant brillant. Après une scolarité et des études
d'économie exemplaires, il gravit les échelons et se voit attribué
plusieurs missions de sauvetage au sein d'une Allemagne dévastée par
l'époque. Ce démiurge renverse toutes les situations : hyperinflation,
remboursement de la dette internationale, Crise de 29, chômage qui
touche 7 millions d'allemands, il est l'homme providentiel d'une nation
qui se reconstruit. Droit, intègre mais trop ambitieux, il accompagne la
montée au pouvoir d'un certain Adolf Hitler, dont il discute
virulemment l'idéologie, en restant persuadé que le temps venu, il saura
arrêter sa machine infernale. Mais cette fois, il se trompe. Mis à
l'écart du régime nazi, il assiste impuissant à l'exécution d'un projet
qui n'aurait jamais vu le jour sans ses géniales intuitions qui ont
permis de financer l'œuvre d'Adolf Hitler. Emprisonné, interné et
déporté, il sort miraculeusement en vie du camp de Ravensbrück et sera
acquitté lors du procès de Nuremberg. Ce portrait d'un personnage
ambivalent à l'extrême et au destin hors du commun, qui a écrit bien
malgré lui la plus grande page de l'histoire moderne, est absolument
fascinant...
Source de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=XyGzF_wZuo4
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