Publié le 24 août 2022 par France-Soir
Alors que la Préfecture et la mairie de Toulouse tentent de les faire retirer, les panneaux d’affichages de Réinfo Covid et Réinfo Liberté sont toujours présents dans la ville rose. Nous avions convenu dans un précédent entretien avec Vincent Pavan, président de cette seconde association, que nous suivrons leur méthode afin de comprendre en quoi leur message « Un accident cardiovasculaire pour 100 injections (ou myocardite, péricardite, angio-œdème…). La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux » est pertinent. Également membre du Conseil scientifique indépendant, Emmanuelle Darles l'accompagne pour détailler leur calcul à l’occasion de ce débriefing :
Source de la vidéo : https://app.videas.fr/embed/8dc929e8-6f4c-4e2b-9613-3932e455c916/#Présentation PDF à l’appui, ils présentent leur méthode de calcul mathématique et informatique qui leur a permis d'obtenir ce chiffre d’un effet indésirable grave pour 100 injections. Les deux enseignants-chercheurs expliquent que l’on estime, dans la culture scientifique, que seul 5 à 10 % des effets secondaires sont remontés aux organismes de pharmacovigilance.
En conclusion de leur présentation, les membres de l’association Réinfo Liberté défendent leur discours en précisant qu’ils ont trouvé les mêmes résultats sur « deux continents différents ». Ils font alors allusion aux données obtenues en Amérique avec le VAERS, le programme américain pour la sécurité des vaccins, et avec l’EMA, l’agence européenne du médicament, traitant les données de pharmacovigilance sur la base d’EudraVigilance.
Selon Vincent Pavan et Emmanuelle Darles, quiconque est intéressé par ce sujet peut télécharger chez lui ces données publiques et effectuer les calculs. Pour mieux comprendre, les deux enseignants-chercheurs nous montrent étape par étape le déroulé du calcul.
Documents présentés dans cet entretien :
- Base de données de l'EMA
- Méthode de calcul du collectif Réinfo Liberté
- Méthode de calcul informatique : VAERS
- Méthode de calcul informatique : EMA
Affiche diffusée par l'association Réinfo Liberté :
2 commentaires:
"On estime que seuls 1 à 10% des effets indésirables graves des vaccins sont notifiés."
Pharmacovigilance des vaccins. La Revue du Praticien : Tome 25 - N° 869 - novembre 2011 - page 716
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/2012-2013/Pharmacovigilance-vaccins-Jonville-Bera--Revue-du-Praticie.pdf
Oui en effet, pour sa référence de 1 à 10 % la revue du Praticien renvoie à l'article de
Hazell L, Shakir SA. Under-reporting of adverse drug reactions: a systematic
review. Drug Saf 2006;29:385-96.
que nous avons nous-même cité dans le commentaire sur le rapport intermédiaire du Sénat s'agissant des effets indésirables. Ce que rajoute la revue du Praticien, c'est que dans le cas des vaccins, la sous-notification peut-être plus importante car les vaccins sont recommandés par l'Etat. De fait, les spécialistes des vaccins estiment en effet que la sous déclaration des EI vaccinaux est en général plus importante (autrement dit il y a moins de déclarations) que celles liés aux autres médicaments. Nous aurions pu sur cette base donner une fourchette avec un facteur 100 plutôt qu'un facteur 20. Cependant, afin d'éviter trop de polémiques, pour la sous déclaration, nous nous en sommes tenus aux déclarations validées par Bernard Bégaud himself dans le rapport de l'OPECST sur les effets indésirables, c'est à dire de 5% à 10%.
Merci pour la référence de la Revue du Praticien (même si au fond elle s'appui sur celle de Hazell).
Amicalement
Vincent PAVAN
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