Dans le capitalisme
industriel, en simplifiant à peine, il y a les propriétaires (actionnaires), d'une part, qui ne
travaillent pas mais font travailler les autres, et les travailleurs
non-propriétaires, d'autre part.
C'est inévitablement la guerre entre ces deux camps car
la richesse, produite exclusivement par les travailleurs, est partagée
entre les actionnaires et les travailleurs. Or, chacun veut que sa part soit
la plus grosse possible. Logique.
Et quand les travailleurs grognent
trop contre les propriétaires parce qu'injustement ce sont ces derniers qui prennent les décisions (confer article
17 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789), ces
propriétaires appellent l’État, c'est-à-dire la police et éventuellement l'armée, à leur
secours.
Les banques privées en font de même quand elles perdent à leur
jeu (risqué mais très lucratif) de spéculation financière : elles appellent la Banque Centrale (donc
les contribuables) à leur secours.
Notre ennemi (à moins que vous soyez
rentier vous-même), c'est l'oligarchie (je préfère ce terme à
"aristocratie" car "aristos" signifie "meilleur" en grec)
stato-financière (pour reprendre l'expression d'Emmanuel Todd) ; en d'autres termes : les banques privées et l’État complice qui a le
monopole de la violence.
Conseil de lecture : https://www.humanite.fr/emmanuel-todd-lennemi-de-classe-cest-laristocratie-stato-financiere-683672?fbclid=IwAR22tCZU3TS10VH3ZHOP5b0O7Q402n0d9CrqQkcv9dq_eNQr5Nwk3Gqswjg
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire