De la Penn State au pénitencier
- Un
climato-sceptique a cependant eu l’audace d’accuser Mann d’être un
charlatan, et d’avoir fabriqué sa fameuse courbe. Par un jeu de mots qui
a déclenché la rage du célèbre scientifique, le climatologue-sceptique a
déclaré que la place de Mann était au pénitencier de l’Etat, et non dans l’Etat de Pennsylvanie (“Mann belongs in the state pen, not Penn State.” )
- Mann l’a poursuivi en diffamation (1), lui réclamant plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts.
- Mann
vient de perdre son procès (2) devant la Cour suprême de la
Colombie-Britannique, et a été condamné à indemniser le
climatologue-sceptique.
Michael
E. Mann, professeur américain de renommée mondiale, a fait un procès en
diffamation contre un climatologue canadien, le Dr Tim Ball.
A la fin du dernier millénaire, Mann était l’enfant chéri du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de
l’ONU. Le GIEC a vanté le graphique de Mann comme étant la preuve
irréfutable du réchauffement planétaire causé par l’homme. Dans les
médias, Mann est considéré comme le « leader mondial » de la lutte
contre le réchauffement.
Mais
un climatologue canadien à la retraite, le Dr Tim Ball, a osé mettre en
cause le grand prêtre du culte réchauffiste, et lui a opposé ses
propres travaux, tout en lui demandant la source des siens.
Il
est d’usage pour les scientifiques de permettre à d’autres
scientifiques d’accéder à leurs calculs. Mais la « science » du climat
est devenue un domaine religieux. Il est politisé par l’immense pouvoir
qu’il confère à une minorité de dirigeants, qui imposent au reste de
l’humanité occidentale (les deux grands pollueurs de la planète, l’Asie
et l’Inde, sont épargnés) des contraintes de comportements et modes de
vie dont ils s’affranchissent.
Pour
cela, les règles normales de la méthode scientifique ne sont pas
appliquées : il est requis de croire sans douter, de suivre sans
questionner, d’obéir sans rechigner. Ce que n’a pas fait le Dr Ball.
Refus de montrer la source de ses calculs
- En 2003, une étude canadienne affirmait
que la courbe en « bâton de hockey » de Mann était « principalement une
mauvaise manipulation de données, constituée de données obsolètes et de
calculs incorrects des composantes principales ».
- Lorsque
les données furent corrigées par Mann, elles montrèrent une période
chaude au XVe siècle qui dépassait celle du XXe siècle.
- La
question se posait alors : est-ce que Mann, dont les travaux sont à la
base de toute la propagande sur le climat, avait intentionnellement
falsifié son graphique pour faire du profit et causer du tort à autrui ?
- La
seule façon d’en avoir le cœur net était que Mann montre ses chiffres,
ce qu’il refusait de faire. Jusqu’à l’arrivée du Dr Ball.
L’équipe
juridique du Dr Ball a adroitement attaqué sur la base de la « défense
de la vérité », de sorte que l’affaire s’est résumée à la question de
savoir si les accusations de Ball (« Mann appartient au pénitencier de
l’État et non à l’État de Penn ») représentaient Mann de façon juste et
précise, c’est-à-dire que Mann a sciemment et criminellement présenté
ses allégations sous un faux jour statistique.
- Dans
le processus de divulgation préalable des pièces au procès, les parties
doivent fournir les preuves clés de ce qu’ils avancent, et qui prouve
ou réfute leur réclamation.
- Mann devait présenter les chiffres de régression R2 (ses calculs) pour son graphique.
- Il refusa, en prétendant qu’il avait des « droits de propriété » sur ses chiffres.
Et
Mann a perdu son procès (3) parce qu’il a refusé de montrer en audience
publique ses chiffres de régression, c’est-à-dire les « calculs » qui
ont servi à établir son célèbre graphe en forme de « bâton de hockey ».
Mann,
en réalité, a surpris les juges en refusant de se conformer à l’ordre
du tribunal de remettre toutes les données de son graphique contesté.
Son
procès en diffamation contre Tim Ball a dont été rejeté en raison du
« retard inexcusable » de Mann. Le juge a donné raison à M. Ball,
défenseur, et le professeur Mann a préféré se laisser condamner à payer
une amende et tous les frais de justice, plutôt que de produire le
fondement scientifique de son affirmation largement acceptée que le
monde est sur le point de connaître un « réchauffement planétaire »
létal.
Conclusion
Le 15 octobre 2004, un article publié dans la très sérieuse Revue technologique de l’université MIT (4),
apportait les preuves que la courbe en forme de bâton de hockey de Mann
– qui sert depuis de preuve irréfutable de l’approche de l’apocalypse
climatologique, et reliait l’activité humaine au changement climatique
était un « artefact de médiocre mathématique ».
L’article,
signé par Richard Muller, explique que : »les scientifiques canadiens
Stephen McIntyre et Ross McKitrick ont découvert un défaut mathématique
fondamental dans le programme informatique qui a servi à produire le
bâton de hockey ».
Il
précise que « McIntyre et McKitrick ont obtenu une partie du programme
que Mann a utilisé, et ils ont trouvé de sérieux problèmes, en ce sens
qu’il traite la normalisation des données d’une manière qui ne peut être
décrite que comme une erreur. »
Cette
procédure, explique Muller, « tend à mettre l’accent sur toutes les
données qui ont la forme d’un bâton de hockey et à supprimer toutes les
données qui n’en ont pas ».
Soudain,
ajoute Muller, « le bâton de hockey, l’emblème de la communauté du
réchauffement climatique, s’avère être un artefact de mauvaises
mathématiques. »
McIntyre et McKitrick envoyèrent leur analyse détaillée au magazine Nature pour publication. Leur document fut refusé.
Subséquemment,
des scientifiques se plaignirent que McIntyre et McKitrick n’ont pas
publié leurs résultats dans une revue avec comité de lecture, et
rejetèrent leurs travaux.
« Il
est de notre responsabilité, en tant que scientifiques, concluait
Muller, d’examiner les données d’une manière impartiale et de tirer les
conclusions qui s’ensuivent. Quand nous découvrons une erreur, nous
l’admettons, nous en tirons des leçons et, peut-être, nous découvrons
une fois de plus la valeur de la prudence. »
Il
écrivait cela en 2004. Nous sommes en 2019. Michael Mann est toujours
le pape du réchauffement climatique. Il est toujours interdit de
chercher des erreurs dans les études scientifiques sur le changement
climatique.
- https://www.desmogblog.com/sites/beta.desmogblog.com/files/Mann-Ball%20Libel%20Claim.pdf
- https://principia-scientific.org/why-did-michael-mann-lose-his-global-warming-lawsuit/
- https://principia-scientific.org/wp-content/uploads/2019/09/mann-judgement-canada.pdf
- https://www.technologyreview.com/s/403256/global-warming-bombshell/
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