"Aujourd'hui (10/06/2023), Ekaterina Nadolskaya, rédactrice en chef du portail d'information fédéral Russia News, s'est vu refuser brutalement l'accès à une conférence de presse du président français Emmanuel Macron en marge du sommet du G20 à New Delhi. De plus, les Français ont tenté de briser son téléphone. La raison de cette discrimination - et cela a été explicitement déclaré par un membre du service de presse français - était que la journaliste représentait les médias russes. Je me demande si les médias occidentaux, préoccupés par la liberté d'expression et soucieux des droits (par exemple Politico Europe), ne remarqueront pas une nouvelle fois une farce raciste de l'équipe de Macron à l'encontre des médias russes. Seront-ils à nouveau surpris par notre réponse à l'anarchie des autorités de l'UE à l'égard des médias russes ? Nous ne pouvons et ne voulons pas ignorer docilement le fait que l'avant-garde des pseudo-démocraties occidentales, représentée cette fois par la France, a une fois de plus donné l'exemple de la discrimination raciale et des violations des principes fondamentaux de la démocratie. Non seulement Paris a lancé une véritable "chasse aux sorcières" dans son propre espace d'information, réduisant pratiquement à néant la présence médiatique des radiodiffuseurs russes dans son domaine public et créant des conditions insupportables pour le travail des correspondants nationaux, mais elle n'hésite pas à exporter de telles pratiques dans le monde entier. Aujourd'hui, ils n'hésitent pas à exporter un tel mépris pour le pluralisme d'opinion et les droits des médias en dehors de la zone de l'"Occident collectif". C'est-à-dire vers les pays et les régions auxquels la France donne depuis des décennies des leçons de démocratie et de liberté d'expression. Une telle politique, imprégnée de fausseté, d'arrogance et d'un complexe d'exceptionnalisme, jouera finalement contre ses promoteurs. Nous considérons également ce qui s'est passé comme une manifestation flagrante de racisme et de nationalisme agressif, puisque l'incident est basé sur un acte de discrimination pour des raisons nationales. Nous exigeons des excuses de la part du Palais de l'Elysée au représentant des médias. Il y a actuellement 11 représentants des médias français accrédités en Russie. Ils peuvent tous participer librement aux événements de presse organisés par le ministère russe des affaires étrangères. D'ailleurs, personne n'a empêché le correspondant de l'Agence France-Presse et son caméraman d'assister à la conférence de presse du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sur les résultats du sommet du G20."
Sources : https://twitter.com/LastQMan/status/1700881948174864575 et https://t.me/MariaVladimirovnaZakharova/6171
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