L'intitulé "Juste mon opinion" s'applique à la politique, la philosophie, la religion, l'esthétisme, l'humour ... Mais "ça m'intéresse" aurait tout à fait convenu comme titre pour ce blog étant donné les nombreux autres thèmes abordés et les articles encyclopédiques : sur l'histoire, les sciences, etc, sans oublier les sports.
La plupart des articles sont issus de recherches sur le net et de lectures personnelles. Sources indiquées en fin d'article.
Après Epicure - De l'éthique à la politique
Épicure vivait avec une communauté d'amis (ouverte aux hommes libres, aux femmes –y compris prostituées- et aux esclaves) dans le Jardin (son école philosophique créée en 306 avant Jésus-Christ) près d’Athènes, en Grèce.
Il enseignait les moyens de parvenir au plaisir par la suppression des douleurs et des angoisses. Santé du corps et sérénité de l’esprit. Sa méthode consistait à identifier les besoins naturels et nécessaires, et de tempérer ou rejeter les autres, sources de frustration et de violences.
Bien qu’Épicure recommande de « vivre caché » et de ne pas s’impliquer dans la vie politique, ses successeurs, les philosophes épicuriens de l'époque romaine, les philosophes du siècle des Lumières ou les penseurs contemporains se sont progressivement orientés vers un épicurisme politique : un bien-être étendu à la société.
Quelle pourrait être la société idéale, aujourd'hui ou demain, selon les préceptes du sage antique ?
Au sommaire de cette compilation : - Préambule. Nous sommes mus par les sentiments. - Qu'est-ce que la beauté ? Réponse de l'éthologie. Et des dizaines d'exemples illustrés regroupés en quatre catégories : - Belles - Belles et sportives - Belles de la BD - Beaux gosses. Au format "livre papier glacé" sur : Lulu.com
Juste mon opinion 2014
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2014 ; au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion 2013
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2013 ; au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - 2012 - Second Semestre
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour le second semestre de l'année 2012 ; au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - 2012 - Premier semestre
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour le second semestre de l'année 2012 ; au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2011
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2011 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2010
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2010 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2009
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2009 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2008
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2008 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2007
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2007 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Quand Donald Trump était président, il a été victime d'une fraude électorale massive. Et maintenant, en simple candidat, il gagne contre l'équipe (de fraudeurs) au pouvoir. C'est tout de même surprenant ...
Espérons qu'il rétablira la paix en Ukraine (comme promis) et en Palestine (bien qu'il soit sioniste).
Le
plus important sera pour tous de dire NON ! de refuser de jouer le jeu
génocidaire oligarchique de contrôle des populations. Dire NON ! en
masse.. à tout... et tout s'arrête. Le jeu continue parce que nous
acceptons d'y jouer. Quand les "joueurs" ne jouent plus, le jeu s'arrête
par cette implacable évidence que sans joueurs, il n'y a pas de jeu. ¡Ya Basta! ~ Résistance 71 ~
Les FDA, CDC, NIH, & WHO accumulent des réserves de “vaccins” pour une pandémie de grippe H5N1 mondiale en 2024-2025
La FDA (NdT :
agence fédérale de réglementation de la nourriture et des médicaments
aux Etats-Unis) a déclaré qu’elle approuverait pleinement les nouveaux
vaccins contre la grippe H5N1 si une urgence publique était déclarée
sans même recevoir de données sur l’efficacité et la sûreté des
injections suite à examens cliniques.
Le
10 octobre 2024, des membres de l’OMS, de la FDA, du CDC, du NIH
(ministère de la santé US), ainsi que des pédiatres de l’agence
américaine pour les maladies infectieuses (NIAID), ont tenu une réunion
de 6 heures et demie pour discuter du statut actuel et du développement
futur de vaccins contre une p(l)andémie émergente mondiale de grippe
H5N1. D’après l’OMS (NdT :Organisation Mortelle de la Santé), la grippe H5N1 a un taux de mortalité de 52%.
(NdT
: d’où sort ce chiffre ? Même la peste bubonique n’avait pas ce taux de
mortalité ! Aucune grippe, aucune, n’a jamais atteint ce taux de
mortalité. Si cela est avéré. Il ne peut alors s’agir que d’UNE
MANIPULATION GENETIQUE soit par “gain de fonction” ou plus
vraisemblablement par bio-nanotechnologie… ce fléau réel et actuel pour
l’humanité !)
Jerry Weir, Ph.D, membre du Center for Biologics Evaluation Research (CBER) de la FDA a déclaré à plusieurs reprises que la FDA fournirait une approbation totale pour les vaccins contre la grippe H5N1 (et tout autre lignée du H5), si une urgence publique était déclarée, ce sans recevoir de données d’efficacité ou de sûreté des essais cliniques.
“Le
scenario assume que tout changement de type de pathogène recommencé par
VRBPAC serait mis en place durant une pandémie déclarée, mais ne
demanderait pas de données cliniques afin d’être approuvé.. En tout cas
durant la pandémie nous utiliserions le changement de type et la
sécurité, l’immuno-génétique et même les données d’efficacité seront
post-approbation.”
Une telle licence d’approbation vaccinale de la FDA permet une obligation vaccinale de masse
Une
approbation totale sans tests de la FDA (contre l’AUU préalable) des
applications de licence biologiques de l’industrie BioPharmaceutique
américaine permettra aux gouvernement fédéral et locaux, ainsi qu’aux
employeurs, de rendre l’injection anti-H5N1 obligatoire pour les adultes
comme par les enfants.
NdR71 :
il va sans dire que comme toutes les nouvelles injections, armes
nano-biotechnologiques, ces injections H5N1 à venir utilisent la
nanotechnologie ARNm déjà si dévastatrice pour la situation COVID-19. On
peut s’attendre à des effets COVID sous stéroïdes… La question est :
les laisserons-nous faire une fois de plus ?
Les médias sont partiaux, leur pseudo-neutralité est une farce que quiconque avec un peu de bon sens saura déceler.
Les élections américaines à venir décideront de l'ordre du monde, deux choix de société se présentent.
Pour les médias :
Le camp du mal incarné par Donald Trump : raciste, xénophobe, misogyne, sénile, sale riche
Le camp du bien incarné par Kamala Harris :
Traduction :
Donald Trump : Patriote, protectionniste, isolationniste, anti-guerre, pro-liberté d'expression
Kamala Harris : Young Global Leader, mondialiste, interventionniste, pro-immigrations
Dans ce contexte tendu, il est nécessaire de cerner les enjeux de ces élections et les actions que ces deux candidats mettront en place s'ils sont élus.
C'est le travail qui a été fait dans cette vidéo.
La section lorraine d’Égalité et Réconciliation recevait Alain
Soral et Youssef Hindi le samedi 12 octobre 2024 à Metz pour une
conférence sur « Les contradictions internes d’Israël ».
Le principe de subsidiarité est un principe politique selon lequel la responsabilité
d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité
compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par
cette action. Lorsque des situations excèdent les compétences d'une
entité donnée responsable de l'action publique, cette compétence est
transmise à l'entité d'un échelon hiérarchique supérieur et ainsi de
suite. Le principe de subsidiarité veille à ne pas déconnecter la prise
de décision publique de ceux qui devront la respecter. C'est en somme la
recherche de la sphère d’influence adéquate dans une organisationsociale par laquelle se déploie une action publique.
La subsidiarité peut être :
descendante : délégation ou attribution de pouvoirs vers un échelon plus petit, on parle alors de dévolution ou décentralisation. Concrètement, lors d'une subsidiarité descendante, c'est l'échelon supérieur qui décide qui doit connaître quelle question.
ascendante : attribution de pouvoirs vers une entité plus vaste, on parle alors de fédération ou, entre pays, de supranationalité. Concrètement, lors d'une subsidiarité ascendante, c'est l'échelon inférieur qui décide qui doit connaître quelle question.
Trouvant son origine dans la doctrine sociale de l'Église catholique, la notion de subsidiarité descendante est devenue l'un des mots d'ordre de l'Union européenne. Ce principe de subsidiarité descendante est clairement inscrit dans le droit (décentralisation, etc.)
Le principe de subsidiarité ascendante a été défendu par des penseurs anarchistes comme Proudhon et des militants du mouvement coopératif.
Souvent, les sociétés coopératives s'assemblent en fédérations, selon un
système de « pyramide inversée ». Le pouvoir émane des sociétaires des
caisses de base (caisses locales en général), elles-mêmes contrôlant par
leurs délégués les caisses de 2e niveau
(caisses régionales essentiellement), qui contrôlent à leur tour les
niveaux supérieurs (« unions » et caisses centrales nationales,
fédérations internationales…). Tout en haut, il existe aussi dans chaque
pays une union représentative des coopératives.
Raul Magni-Berton, né le 19 août 1973 à Lima (Pérou) est un politologue français. Il a obtenu son doctorat en 2002 à la Sorbonne et, après un post-doctorat à l’Université de Montréal,
il rejoint Sciences Po Bordeaux en 2005 comme maître de conférences.
Agrégé des universités en 2009, il est depuis professeur à Sciences Po Grenoble où il a été le premier directeur du Pôle Sciences Sociales de l’Université Grenoble Alpes
entre 2015 et 2017 et a fondé le Label de formation à la Recherche. Il
enseigne aujourd'hui à l'European School of Political and Social
Sciences (ESPOL), département de sciences politiques et sociales de l'Université catholique de Lille.
Il soutient sa thèse de doctorat en sociologie en 2002, sous la direction de François Chazel et Raymond Boudon.
Sa thèse est intitulée “Polarisation politique et comportements
gouvernementaux : causes et conséquences de la popularité des
gouvernements représentatifs”.
Carrière
Durant son doctorat de sociologie, Raul Magni-Berton développe un intérêt marqué pour l’économie politique et la théorie du choix rationnel appliquée aux comportements politiques dont il est l’un des spécialistes les plus importants en France.
Nommé maître de conférences en science politique à l’Institut d’études
politiques de Bordeaux en 2005, il se classe 4ème au concours
d’agrégation de sciences politiques de 2009.
Il choisit alors l’Institut d’études politiques de Grenoble comme
établissement d’affectation. Nommé professeur des universités, Raul
Magni-Berton y développe une formation transversale à la recherche, le
Label Recherche
et s’engage dans le développement de la politique scientifique du pôle
universitaire grenoblois en devenant membre du Directoire puis Directeur
du Pôle Sciences Sociales de la Communauté universitaire Grenoble Alpes.
Travaux
Ses travaux de recherche se
caractérisent par un fort attrait pour l’interdisciplinarité
(philosophie politique, économie, psychologie sociale et sciences
politiques) et un ancrage dans les principaux débats internationaux de
la science politique. Dans le champ de la théorie politique, Raul
Magni-Berton affiche sa proximité avec les mouvances libertaires et libertariennes.
Raul Magni-Berton a produit des expertises dans le domaine de réformes démocratiques auprès de l'Assemblée nationale et de plusieurs municipalités et est l’auteur de deux propositions législatives, qui ont été soumises à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Auteur de notes d’expertise pour le think tank libéral Génération Libre, ainsi que pour plusieurs associations de défense de la démocratie, il coordonne le comité scientifique de l’Institut de Démocratie et de l’Institut de Recherche Territoire Démocratique, il a été membre de Démocratie ouverte et du CORTECS. Il a été également cofondateur des mouvements politiques Dauphiné démocratique et Espoir RIC.
Ses nombreux ouvrages et articles en font un théoricien français des régimes démocratiques, de la démocratie directe et, en particulier, du référendum d’initiative citoyenne.
En
tant qu’expert de la démocratie, Raul Magni-Berton en a diffusé la
connaissance et l’usage en France, notamment dans son livre sur les démocraties libérales.
En 2015 il a conseillé la ville de Grenoble dans le développement
du premier dispositif de démocratie directe baptisé “droit
d'interpellation et votation citoyenne”, qui n’a été que suivi partiellement par la ville de Grenoble. En 2021 la ville de Poitiers souhaite en mettre en place l’essentiel.
Lors du Mouvement des Gilets Jaunes
en novembre 2018, Raul Magni-Berton devient l’un des principaux
soutiens universitaires du mouvement soulignant la pertinence de la
revendication du référendum d’initiative citoyenne. Après quelques interventions dans les médias,
il co-écrit avec Clara Egger en 2019, Le RIC expliqué à tous, œuvrant à
populariser les études portant sur les modalités et effets du
référendum d’initiative citoyenne en Europe.
Raul Magni-Berton développe à cette époque l’idée de centrer la
démocratisation de la France sur l’introduction du RIC “constitutionnel"
ou “constituant”. Il écrit une proposition de loi originale visant à
instaurer le RIC en matière constitutionnelle dans la Constitution française par le biais de la réforme de l’article 89, soutenue par des groupes Gilets Jaunes. Cette revendication lui vaut de devenir le porte parole du Mouvement d’Initiative Citoyenne aux élections européennes de 2019
et sera reprise à l’automne 2020, par la plupart des mouvements
citoyens défendant le RIC en France. Sa proposition fait l’objet d’une
proposition de loi déposée par Jean Lassalle à l’Assemblée nationale et signée par six autres députés.
En novembre 2020, il co-fonde le mouvement Espoir RIC portant la candidature de sa compagne, Clara Egger aux élections présidentielles françaises de 2022. Raul Magni Berton conçoit la vision du mouvement, autour de deux piliers : l’instauration du RIC constituant selon des modalités précises et le respect des fonctions d’arbitrage du président de la République. Il en dirige la campagne.
En mai 2023, il soumet sur le site de l'Assemblée nationale une pétition visant à l'instauration du RIC constituant. François Ruffin et Jean Lassalle font partie des personnalités politiques qui ont appelé publiquement à soutenir cette pétition. Il cofonde la parti politique français Solution Démocratique en 2024.
En 2020, il coordonne une note pour Génération Libre
intitulée “Pouvoir aux communes” où il théorise la subsidiarité
ascendante, ses avantages et y rédige une réforme du code des
collectivités territoriales. Reprise dans plusieurs médias et associations, elle a été soumise au Sénat par Vanina Paoli-Gagin et elle devient l’un des trois piliers du candidat à la candidature pour l’élection présidentielle Gaspard Koenig.
Il prend également position sur la loi 4D.
Terrorisme
En septembre 2020, Raul Magni-Berton initie sur son blog Mediapart une controverse sur les causes des attentats de Charlie Hebdo.
Deux mois plus tard, il prend part à une controverse médiatique
opposant des universitaires français sur les causes du terrorisme
islamiste. Il soutient alors dans plusieurs tribunes et articles académiques
que le terrorisme islamiste est une réponse aux interventions
militaires des pays occidentaux, et de la France, dans les pays
musulmans et n’est en rien associé au niveau de démocratie ou aux actes
de blasphèmes des démocraties européennes.
Financement des universités
Dans plusieurs articles académiques et une note produite pour le think tank Génération Libre, Raul Magni-Berton, propose de réformer le financement des universités sur la base d’un modèle pilote développé en Oregon,
le « partage du revenu ». Cette formule permet aux étudiants d’étudier
gratuitement dans l’université de leur choix et de s’acquitter de leur
frais de scolarité en reversant un pourcentage fixe de leur revenu à
leur université de formation pendant une durée donnée.
En 2011, elle entame une thèse de sciences politiques à l’université Grenoble-Alpes. Son directeur de thèse est Yves Schemeil. Sa thèse traite du rôle de l’action humanitaire
en politique internationale. Elle s’intéresse en particulier aux
modalités de financement des organisations humanitaires et forge le
concept d’« organisation néo-gouvernementale », désignant des organisations alignées sur les priorités politiques de leur État donateur. Elle obtient son doctorat en 2016.
Parcours professionnel
Ses travaux doctoraux, portant sur le financement des ONG humanitaires et leur rôle dans les pays en conflits, se sont vu attribuer le prix de la Fondation Croix-Rouge en 2014 et lui ont valu une place de finaliste au prix de la meilleure thèse européenne en sciences politiques.
Recrutée comme responsable de la recherche au Centre
d'enseignement et de recherche en action humanitaire (CERAH) à Genève,
elle y coordonne le projet « Encyclopédie humanitaire ».
En décembre 2018, elle rejoint l'université de Groningue aux Pays-Bas, où elle est nommée professeure assistante en relations internationales. Elle y dirige le master « Erasmus Mundus » en action humanitaire internationale (NOHA11).
Travaux
Ses
travaux portent principalement sur la gouvernance des crises
(internationales et domestiques), les impacts des politiques de gestion
de crise (incluant la violence politique) et la démocratisation de la
politique internationale.
Clara Egger a coécrit plusieurs articles sur les déterminants du terrorisme islamiste,
ces travaux donnant lieu à une controverse scientifique sur le poids de
l’interventionnisme militaire français sur la recrudescence d’attentats
qu’a connus le pays depuis 2015.
Depuis 2020, elle dirige le consortium européen Exceptius, financé par l’Agence néerlandaise pour la recherche et le développement de la santé (ZonMw),
visant à analyser les modalités, déterminants et impacts des politiques
de gestion de la pandémie de Covid-19 dans 32 pays européens.
Depuis 2021, elle est coéditrice en chef du Journal en action humanitaire internationale (Journal of International Humanitarian Action).
Elle publie en collaboration avec Raul Magni-Berton « Le référendum d’initiative citoyenne expliqué à tous », qui constitue la première pierre de son engagement en faveur de l’introduction de la démocratie directe en France. Clara Egger s’est depuis engagée sur ces questions aux Pays-Bas. Ce double ancrage lui a valu de collaborer avec le réseau Democracy International.
Engagements
Clara Egger est membre du collectif Cortecs visant à promouvoir le développement de la pensée critique et l’autodéfense intellectuelle.
En 2019, elle milite en faveur de la revendication des Gilets jaunes sur le RIC, le référendum d'initiative citoyenne.
En 2021, elle participe au collectif citoyen Espoir RIC 2022, dont elle est la candidate pour l’élection présidentielle de 2022 en vue d'instituer le référendum d'initiative citoyenne constituant. Son directeur de campagne est Raul Magni Berton. Recueillant un nombre insuffisant de parrainages (36 sur 500 requis), elle ne parvient pas à valider sa candidature auprès du Conseil constitutionnel.
Qu’est-ce que la rage narcissique ? Vous vous demandez si une
personne que vous connaissez – homme ou femme – présente des signes de
rage narcissique ? Où êtes-vous conscient que vous avez peut-être
vous-même cette tendance ? Voyons ensemble ce qu’est la rage
narcissique, les signes et symptômes de cette rage et comment y faire
face.
Dans la culture populaire, les personnes atteintes d’un trouble de la
personnalité narcissique sont souvent dépeintes comme des individus
sûrs d’eux, confiants, qui ne se soucient pas des autres.
Cependant, lorsque la douleur prend le dessus, une personne atteinte de
trouble de la personnalité narcissique peut s’effondrer et réagir de
manière intense.
En réalité, les personnes atteintes d’un trouble narcissique sont des
êtres émotionnels complexes comme tout le monde. Elles vivent avec un
problème de santé mentale dont les principaux symptômes sont la
grandiosité, le manque d’empathie et le besoin constant d’admiration.
Bien qu’il n’y ait pas de consensus à ce sujet, certains experts ont
constaté que cette attitude de supériorité peut les aider à compenser
une estime de soi fragile et un sentiment de vulnérabilité.
Les recherches à ce sujet sont toutefois limitées et il est difficile
de déterminer si cela s’applique réellement à toutes les personnes
ayant une personnalité narcissique. Les experts en santé mentale ont
observé que, parfois, lorsque la personne narcissique ne reçoit pas de
validation externe, cela peut entraîner un niveau élevé de stress et de souffrance. Cela se manifeste par ce que certains experts appellent l’effondrement narcissique et la rage narcissique.
Qu’est-ce que l’effondrement narcissique ?
L’effondrement narcissique se produit lorsque la personne narcissique
ne parvient pas à maintenir son image de supériorité ou de confiance.
Lorsque la personne n’est pas constamment validée ou que quelqu’un porte
atteinte à son estime de soi, sa façade de confiance et de supériorité
peut s’effondrer. Un effondrement narcissique peut se produire parce que
les autres ne voient pas la personne comme elle veut être vue.
Cet effondrement peut également déclencher un mécanisme de défense
comme la rage narcissique si la personne a l’impression que son image ou
son estime de soi est menacée. Par exemple, elle a peut-être été
démasquée pour avoir fait quelque chose de contraire à l’éthique ou pour
s’être livrée à un jeu de manipulation.
Qu’est-ce que la rage narcissique ?
La rage narcissique est un terme qui a été inventé par l’auteur Heinz Kohut
en 1972 pour désigner la tendance des personnes atteintes d’un trouble
de la personnalité narcissique à entrer dans une colère noire à la
moindre provocation ou sans provocation évidente. C’est la fragilité et
la sensibilité du narcissique qui conduisent à cette rage, en raison
d’une peur profonde d’être « démasqué » pour ne pas être la personne
qu’il représente.
Bien que l’on puisse avoir l’impression que l’attaque est calculée,
la plupart du temps, la rage narcissique est de nature réactive et
impulsive.
Les signes de rage narcissique
Un épisode de rage narcissique découle d’une menace pour le sentiment
d’identité d’une personne et se caractérise par une colère intense.
Dans une relation, par exemple, cela peut se manifester par des violences physiques ou verbales, une manipulation ou un comportement passif-agressif.
La rage narcissique se distingue des autres formes de colère par le
fait qu’elle est disproportionnée par rapport à l’affront perçu. Elle
est complètement disproportionnée par rapport à ce qui l’a provoquée et
prend souvent l’autre personne par surprise.
Il existe deux types de rage narcissique : la rage extérieure ou explosive et la rage intérieure ou passive.
La rage explosive : La personne profère des insultes, crie et hurle, et peut même menacer d’autres personnes ou se faire du mal.
La rage passive : La personne se retire dans une période de bouderie et refuse de s’engager avec vous.
Un narcissique peut s’engager dans les deux types de rage narcissique
plutôt que d’avoir des actions et des comportements uniquement
extérieurs ou intérieurs. Vous trouverez ci-dessous les signes et
symptômes à surveiller.
Signes extérieurs de rage narcissique :
Colère lorsqu’on ne leur accorde pas l’attention qu’ils pensent mériter.
Cris, hurlements ou explosions émotionnelles.
Colère intense et/ou soudaine.
Agressivité verbale ou physique.
Incapacité à contrôler sa colère.
Essayer intentionnellement d’infliger de la douleur (émotionnelle ou physique) à autrui.
Couper les ponts avec les autres afin de protéger son estime de soi.
Dissociation ou sentiment de déconnexion de la réalité.
Les causes de la rage narcissique
Bien que nous ne sachions pas précisément ce qui cause le trouble de
la personnalité narcissique, qui est souvent un facteur sous-jacent de
la rage narcissique, il est probable qu’une combinaison de facteurs
génétiques, d’éducation et d’expériences de vie joue un rôle. Cependant,
nous savons que la rage narcissique survient lorsqu’une personne subit
une « blessure narcissique », c’est-à-dire lorsque le sentiment de soi
est menacé.
Vous trouverez ci-dessous quelques facteurs à prendre en compte :
Un tempérament très sensible et très réactif aux sentiments de honte.
L’incapacité à développer des compétences de régulation critique des émotions.
Un sens instable de l’estime de soi qui leur donne l’impression qu’ils risquent d’être découverts.
Le fait d’être confronté à un échec ou à une déception qui déclenche la honte.
Le fait d’envier quelqu’un d’autre qui a quelque chose qu’il n’a pas.
La pensée du tout ou rien ou le fait de considérer les autres comme bons ou mauvais.
Le sentiment de soi qui est divisé entre le vrai et faux.
Un sentiment de soi basé sur ce que les autres pensent d’eux plutôt que sur un véritable soi interne.
Selon les recherches, les personnes narcissiques cachée ou vulnérable
sont plus susceptibles de s’emporter en cas d’effondrement. Cela
signifie qu’elles sont plus susceptibles d’agir de manière vindicative
ou d’exprimer leur rage que les personnes au narcissisme assumer et
manifeste.
Les conséquences de la rage narcissique
La vérité, c’est que la rage narcissique a des effets négatifs sur la
personne qui en est atteinte, mais aussi sur toutes les autres
personnes qui en sont victimes. Voici quelques-unes des conséquences
négatives possibles de la rage narcissique :
Difficultés à conserver un emploi ou à aller à l’école.
Problèmes avec la justice.
Sentiments de culpabilité, de perte et de dévalorisation.
Incapacité à s’adapter au changement.
Dépression et anxiété.
Problèmes de santé physique.
Consommation de substances et dépendance.
Pensées ou comportements suicidaires.
Faire face à sa propre rage narcissique
Si vous êtes la personne qui a du mal à contrôler la rage
narcissique, vous n’êtes pas forcément conscient de ce qui se passe en
vous. Avec un peu de chance, si vous avez lu jusqu’ici, vous en avez une
meilleure idée et vous êtes intéressé par les moyens d’interagir avec
le monde d’une manière plus saine et plus satisfaisante.
Bien que le traitement des troubles narcissiques puisse être difficile, un thérapeute pourrait vous aider dans certains ou tous les domaines suivants :
La compréhension de vous-même.
Développer un sentiment de soi plus résilient et se sentir bien dans
sa peau, indépendamment des sources extérieures de validation.
Traiter les souvenirs traumatisants du passé ou les expériences de honte.
Comprendre que votre rage est motivée par la peur du rejet et qu’il
s’agit en fait d’un cercle vicieux qui engendre un véritable rejet.
Développer votre sens de l’individualité.
Apprendre à avoir des relations saines, tant avec soi-même qu’avec les autres.
Surmonter la douleur liée à la confrontation de vos sentiments d’inadéquation et de votre image fragile de vous-même.
20 façons de gérer la rage du narcissique
Êtes-vous la personne qui reçoit la rage narcissique d’une autre personne et vous aimeriez savoir comment mieux gérer cette relation malsaine ? Si c’est le cas, vous trouverez ci-dessous quelques conseils pour gérer les accès de rage narcissique :
Familiarisez-vous avec le trouble de la personnalité narcissique
afin de pouvoir reconnaître les éléments déclencheurs et les
conséquences.
Évitez de donner des critiques ou des commentaires directs qui pourraient déclencher une réaction narcissique.
N’aggravez pas les conflits qui pourraient entraîner un préjudice personnel.
Ne prenez pas les choses personnellement et ne cherchez pas à vous venger.
Évitez de partager trop d’informations personnelles qui pourraient être utilisées contre vous.
Reconnaissez que vous n’êtes pas à blâmer et que vous n’êtes pas responsable de ses humeurs ou de ses comportements.
Reconnaissez qu’il ne se comporte pas ou n’agit pas de manière
rationnelle, que son jugement est altéré et qu’il n’a pas les idées
claires.
N’essayez pas d’utiliser la logique, d’entamer un débat avec la personne ou d’argumenter qu’elle réagit de façon excessive.
Ne vous excusez pas et n’acceptez pas son comportement, ce qui risque d’entraîner d’autres abus.
Ne vous mettez pas vous-même en colère ; essayez de rester calme, frais et dispos.
Si l’on vous inflige un traitement silencieux, faites de votre mieux pour l’ignorer.
Si sa colère devient explosive, quittez la relation pour assurer votre propre sécurité.
Validez ses sentiments sans cautionner son mauvais comportement ;
par exemple, dites-lui « tu as le droit de te sentir comme ça ».
Fixez des limites personnelles afin de savoir clairement quel est le comportement acceptable pour vous.
Trouvez du soutien pour vous-même, comme un groupe de soutien ou une personne à qui vous pouvez vous confier.
Si vous avez l’impression d’être victime d’un harcèlement moral, trouvez un point de vue extérieur.
Protégez votre estime de soi et votre valeur personnelle pour qu’elles ne soient pas affectées par le narcissique.
Reconnaissez vos qualités qui peuvent faire de vous une cible pour
les narcissiques (par exemple, être trop agréable et empathique).
La rage aura tendance à se manifester lorsque le narcissique est
stressé par les circonstances, il est donc préférable de l’éviter dans
ces moments-là pour se protéger.
Si vous avez l’impression que la personne est une menace pour
elle-même ou pour quelqu’un d’autre (y compris vous), appelez le 911 ou
le numéro d’urgence de votre région.
Pour en finir avec la rage narcissique
Si vous avez ou si vous pensez avoir un problème avec la rage narcissique, les meilleures options sont généralement :
L’autoréflexion.
La prise de conscience.
La compréhension du problème.
La reconnaissance des situations déclenchantes.
Le développement de compétences d’adaptation.
Ce n’est que lorsque la personne qui a un problème de rage
narcissique veut changer que le changement se produit. Quelle que soit
votre situation, demandez de l’aide. Que vous soyez l’auteur ou la
victime, obtenir de l’aide sera bénéfique pour votre entourage et pour
votre propre vie.
Vous êtes dans une relation d’emprise avec un homme violent
physiquement ou psychologiquement ? Vous souhaitez le quitter
définitivement ? Je vous invite à prendre connaissance de ma nouvelle formation en ligne.
Merci de m’encourager dans ma mission en vous abonnant à ma chaine YouTube ou ma page Facebook sur lesquelles je vous partage plus de conseils.
Toi, toi si t’étais le bon dieu, Mais toi tu es beaucoup mieux, Tu es un homme… ~ Jacques Brel ~
“L’acte
librement accepté— c’est le mouvement ! La main qui aide — c’est le
mouvement, les yeux qui rayonnent — c’est le mouvement, l’élévation de
la matière en de nouvelles demeures — c’est le mouvement. Nouvelle
création, non plus captivité, mais délivrance. Il n’y a pas d’autre
liberté. Ce mouvement là suscite-le chez tes élèves, ainsi chaque
mouvement sera MOUVEMENT et non captivité languissante. Seul le vrai mouvement délivre. Enseigne cela et sous ta main,
les corps renaîtront, ils ressusciteront, car ils sont tous morts… tous
morts. L’acceptes-tu ?” ~ Gitta Mallasz, “Dialogues avec l’ange”, 1976 ~
Comprenons
bien que c’est un ex-diplomate britannique qui écrit ceci très
récemment. L’Idée de l’anarchie ne peut que gagner plus de terrain dans
le temps. C’est le seul (non)système qui terrifie celui en place et le
pourquoi l’anarchie a subi une campagne de destruction sémantique au
cours des dernières décennies pour en faire un synonyme du chaos et de
désordre dans la conscience populaire. L’anarchie n’est pas une
“antithèse” au système en place, elle est la synthèse, elle est le TOUT,
elle est symbiose en accord avec la nature. Quand on parle de spirituel
! L’anarchie ne peut être que spirituelle parce qu’elle est communion
avec l’Autre, réalisation de notre humanité réelle et profonde ! ~ Résistance 71 ~
L’anarchie est amour
Carne Ross
2024
Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
J’avais
pour habitude de penser que l’anarchisme était “juste” une philosophie
politique. J’avais tout faux. C’est tellement bien plus que ça.
Par
philosophie politique, je veux dire une façon de penser la politique,
les institutions et la prise de décision. Comment les gens arbitrent
leurs affaires les uns avec les autres, les théories de gouvernement,
d’auto-gouvernement, d’autogestion, d’abolition de toute hiérarchie.
J’aimais réduire l’anarchisme à quelques phrases comme “l’anarchisme
c’est que personne n’a de pouvoir sur personne”…
Je
n’avais pas tort. L’anarchisme est en fait au sujet de tout cela oui.
C’est bien une philosophie politique. C’est bien au sujet du comment les
gens prennent des décisions ensemble et gèrent leurs affaires
collectivement. Mais je pensais que c’était sa philosophie intégrale,
qu’il n’y avait rien de plus à l’affaire. Que c’était une façon de
penser qui était séparée de nos réalités intérieures. C’est une
philosophie externe, par dessus tout au sujet de comment se comporter
les uns envers les autres.
Ces
idées vous emmènent loin dans l’analyse de la situation politique et
économique actuelle et dans la pensée de comment remplacer tout ça. A
la place d’un gouvernement systémique pyramidal, nous avons besoin d’un
système dans lequel les décisions sont prises par la masse des gens,
incluant tout le monde ayant son mot à dire dans les affaires en cours.A
la place d’un système économique contrôlé par quelques personnes
richissimes, nous devons avoir un système où les parts sont égales pour
toutes et tous, à la fois en terme de richesse mais aussi en termes
d’agencement, où chacun a son mot à dire sur les affaires économiques
qui les affectent, que ce soit sur les lieux de travail ou dans la
société au sens large. L’individu et la société sont au cœur même de cette idée. Les
individus doivent être totalement libres d’agir comme bon leur semble,
mais toujours en prenant en considération les besoins des autres dans
une négociation juste et égalitaire.
Mais
qui est cet individu et comment pense-t-il ? Les anarchistes sont des
sceptiques sur les religions formelles, les voyant comme une autre forme
de contrôle social voyant la négation de l’agencement individuel en
faveur d’une orthodoxie rigide et dogmatique renforcée hiérarchiquement,
le plus souvent par des hommes. L’affirmation de l’existence de dieu
est vue comme un voile utilisé pour cacher bien des maux et injustices
humaines, excusés comme en une explication et rédemption universelles.
L’anarchie rejette la religion : ni dieu(x) ni maître(s) !
Ainsi, j’ai été grandement sceptique de ceux qui parfois se nomment les “anarchistes spirituels”.
Qu’est-ce donc que le spiritualisme si ce n’est une autre forme de
religion qui rend confus et nous égare des réalités terrestres ? Je
voyais ce qu’on pouvait appeler spiritualisme comme quelque chose de
narcissique et d’égoïste, ayant son point de concentration sur l’âme de
l’individu et ses besoins ainsi que son expression. Certains de ceux que
j’ai vus parler de spiritualisme s’étaient retirés du champ de bataille
de la société et avaient trouvé refuge dans les drogues et autres
formes d’échappatoires physiques et mentaux. Je disais fermement que la
bataille était dans nos villes et dans nos rues, ici et maintenant.
Mais
ces mêmes “spiritualistes” m’affirmaient qu’il ne pouvait pas y avoir
de révolution de la société sans révolutionner la façon dont les
individus pensent en son sein. Qu’on ne pouvait pas s’attendre à
ce que la société adopte des pratiques d’égalité, de respect et
d’inclusion, à moins que nous ne nous transformions de notre
rationalisme et de notre pensée analytique qui voit tout comme structure
ou transaction. L’intérieur de l’être doit aussi être transformé.
On ne peut pas avoir une révolution sociale sans l’autre révolution,
celle de l’esprit.
J’en suis venu à penser qu’ils pourraient bien avoir raison.
Au
cœur de tout anarchisme se tient le comment on traite l’autre.
L’anarchisme demande que ce traitement soit toujours respectueux et
égalitaire : personne ne peut forcer quelqu’un à faire quelque chose, que ce soit de manière ouverte ou manipulative.
Mon style d’anarchisme demande qu’on traite les autres comme ils le
souhaitent, pas comme nous le désirons. Nous devons abandonner toute
notion de domination, d’influence et de forcer les autres à faire ce
qu’on veut qu’ils fassent. Nous devons abandonner toute coercition.
J’ai
travaillé dans un gouvernement, j’étais accroc au pouvoir, convaincu
que je travaillais parmi une élite peu nombreuse qui comprenait ce dont
avait besoin la société, dans mon cas, dans la politique étrangère et la
diplomatie, mieux que les gens eux-mêmes. Ceci alimentait mon ego et
structurait ma vie autour de ma carrière et de mon statut social. Ce fut
un dur chemin que d’abandonner ces piliers de l’estime de moi-même. Je
n’ai pas de pouvoir, qui suis-je donc ? Si je ne peux pas dire aux
autres ce qu’ils doivent faire, quelles valeurs ont donc mes idées et
mes désirs ? Si c’est juste moi, que suis-je ?
J’ai
trouvé que je devais croire en quelque chose. Je ne suis pas sûr du
nom que je pourrais donner à cela. Mais je suspecte que mes amis
spiritualistes l’appelleraient juste comme ça : un besoin spirituel.
C’est une croyance qu’il y a des valeurs et des sens hors de nous mais
qui animent et inspirent notre intérieur et ses réalités. Les religions
peuvent bien appeler ça dieu, exprimé au travers d’une litanie. Ma
litanie est l’anarchie et je ne désire pas appeler cet esprit guide,
dieu. C’est plus terrestre, plus humain.
Je
l’identifie en observant le cœur anarchiste en pratique : l’interaction
avec les autres. Comment nous traitons les autres personnes. En
anarchisme, cette interaction doit être guidée par la considération et
l’attention, la mise sur un pied d’égalité des besoins des autres et des
nôtres. Au moins, dans son expression la plus extrême, c’est
l’effacement de soi. Lao Tseu en parle dans son “Tao te King”. C’est avoir le pouvoir en donnant, abandonnant tout pouvoir. Il avait atteint cette conclusion il y a plus de deux mille ans. C’est
une harmonie entre comment nous voyons et traitons les autres et
comment nous nous traitons nous-mêmes. Il y a un mot pour cette
pratique… Cela s’appelle : l’amour.
Sans
ce cœur “spirituel”, l’anarchisme lutte pour avoir du sens. S’il est
jugé dans les termes de la culture courante capitaliste, il n’est pas
nécessairement une pratique plus efficace ou productive : il ne produit
pas nécessairement plus de biens ou fait plus d’argent. Ce qu’il
accomplit est en fait d’une valeur infinie : la beauté des humains
vivant ensemble dans l’amour, le respect et l’égalité. Ce sont des
choses abstraites ineffables qui ne peuvent pas être mesurées en euros,
livres ou dollars. De fait, c’est au-delà de tous les termes et c’est
pourquoi il est si difficile de mettre des mots sur ça. C’est sur un
plan au dessus de tout ça. Si vous voulez appeler ça le “plan
spirituel”, j’en suis heureux, ça me va. (NdT :c’est ce que nous faisons depuis bien longtemps déjà sur Résistance 71…)
Ce qui entre dans l’esprit ou “l’âme” a de l’importance, car cela a de
l’importance pour la réalité externe également. Ce que nous croyons en
nous est intrinsèque de la façon dont nous nous engageons dans le monde.
L’un ne va pas sans l’autre.
Carne Rossest
un ancien diplomate britannique, auteur de “La révolution sans leader :
comment les gens ordinaires vont prendre le pouvoir et changer la
politique au XXIème siècle” et il est le sujet du film “Accidental Anarchist”.
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“L’objectif est le peuple, la société, la communauté, la liberté, la beauté, la joie de vivre…” ~ Gustav Landauer, 1911 ~