mardi 1 avril 2025

Réponse à "Je souhaite de tout cœur que ce mouvement [les gilets jaunes] reprenne".

Le mouvement des "gilets jaunes" a été créé par le pouvoir pour détourner l'attention vis-à-vis du Pacte de Marrakech (Pacte mondial sur les migrations) consistant à organiser les migrations de masse. Un projet cher à George Soros et ceux qu'il représente. Il ne devait durer que deux ou trois semaines. Et avait même été "prophétisé" par The Economist.

Le souci pour le pouvoir, c'est qu'il lui a échappé. Les gens du peuple, rassemblés autour des ronds points, ont commencé à faire de la politique, de la politique directe, sans passer par les "représentants", ces élus qui trahissent tôt ou tard. On parlait à nouveau de démocratie (directe, la seule démocratie réelle). On ne parlait plus d'élection (ce qui consiste à abandonner son pouvoir politique en le donnant à quelqu'un d'autre) mais de référendums/RIC (les Suisses diraient "votations"). Bref, un véritable éveil politique.
 
Que ceux qui ne se sont pas rendormis continuent à se réunir, à penser et agir comme de véritables adultes politiques. Qu'ils élaborent eux-mêmes, collectivement, un projet de société, qu'ils s'inspirent du travail déjà fait en amont par les théoriciens anarchistes, qu'ils lisent les travaux des anthropologues qui ont observé des sociétés sans Etat (Pierre Clastres, James C. Scott, etc.) et enfin qu'ils s'informent sur les modèles existants (zapatistes du Chiapas, municipalistes libertaires du Rojava, etc.).
Qu'ils créent la société dans laquelle ils aimeraient vivre, pour eux, pour leurs enfants. Le travail commence aujourd'hui !

L'obéissance confortable - ou Comment un tyran arrive-t-il à se faire obéir ?


 

vendredi 28 mars 2025

Serons-nous tous Vivants en 2027 ? | Thierry Casasnovas

Par ce que nous n'arrivions plus à y croire.. Une lueur d'espoir rejaillit à travers une démarche inattendue sur les pas de précurseurs qui ont disparu mystérieusement mais qui ont participé activement à l'insurrection des consciences.

Par ce que 2027 c'est demain.
Par ce que la mascarade a trop duré.
Par ce que le vivant est en danger !

Thierry Casasnovas, acteur incontournable du changement, nous fait l'honneur de présenter son plan d'action. Une candidature improbable. Un pari osé face à un jeu totalement truqué qu'il est désormais temps de renverser.


 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=3wmxwUEy_JA

jeudi 27 mars 2025

Discussion à partir d'un constat vu sur Facebook : "Quand le calcul est fait 65% de nos revenus sont donnés à l’Etat !!! Enorme !!!

André-Jacques Holbecq
L'Etat redistribue la totalité et même plus (dette).
La question c'est d'abord "à qui?"
 
Kjs De Secours
André-Jacques Holbecq Les intérêts de la dette (la totalité de l'impôt sur le revenu) sont distribués aux banques privées.
 
André-Jacques Holbecq
Kjs De Secours Non: les intérêts de la dette sont payés aux possesseurs des OAT. Seulement 8% pour les banques , et 10% pour les assurances vie
Oui: car à l'origine la monnaie est une monnaie de crédit (donc intérêts)
 

 
Kjs De Secours
André-Jacques Holbecq Merci. Je vais regarder attentivement.
 
Kjs De Secours
André-Jacques Holbecq C'est très flou de mon point de vue. Plus de la moitié des créanciers sont désignés par leur origine géographique, "non résidents", sans préciser leur nature, et encore un quart par un terme fourre-tout : "autres secteurs d'activité". Finalement, seul un cinquième est désigné par sa nature (son secteur d'activité) : assurance (10%), établissement de crédit (8%) et "Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières" OPCVM (2%).
Je reconnais que le terme générique "banque" manquait de précision mais je mettais tout ça dans le même panier. A tort, j'en conviens. J'aurais dû écrire "organisme financier" même si banque et assurance ont tendance à fusionner de nos jours, voire n'être que les deux faces d'une même médaille.
 
André-Jacques Holbecq
Oui, ces entités ont tendance à fusionner et surveilleront bientôt toutes nos habitudes et consommations comme le souhaite Klaus Schwab et l'UE
Le Trésor Public couvre son déficit par de la dette qui est émise (adjudication d'OAT) par France Trésor auprès d'une dizaine de "grandes banques" (les SVT), mais celles ci "re vendent" ces titres à divers investisseurs ou autres banques , ainsi la dette est détenue aussi bien par des Fonds de Pension US (ou autres) que par certains Etats. Tout le monde se sucre, merci VGE !
Et il n'y a d'argent nulle part (enfin peu), juste des "reconnaissances de dettes" (exemple l'Etat Français pour la dette de l'Etat de 2600 milliards et 800 milliards de plus pour diverses autres administrations. Total = "dette au sens de Maastricht" )
 
Kjs De Secours
André-Jacques Holbecq Ces organismes financiers, actuels détenteurs de la dette, se comportent tous comme des établissements de crédit : les banques avec la monnaie de leurs déposants, les assurances avec la monnaie de leurs cotisants et les OPCVM avec la monnaie de leurs clients. On doit encore ajouter les fonds de pension avec les souscriptions et cotisations des futurs retraités (par capitalisation). Sans forcément que tous les clients soient informés ni d'accord !
 
Kjs De Secours
André-Jacques Holbecq Avant de pouvoir continuer la discussion, je dois chercher la définition de certains termes.
Mais une question de profane au passage. La dette de l'État est-elle entièrement constituée d'obligations émises par l'État ?
 
Kjs De Secours
Je partage ce que je trouve pour celles et ceux qui seraient un peu limités, comme moi, par le vocabulaire :
"En France, les emprunts d'Etat sont les OAT (Obligations Assimilables du Trésor). Ils sont également nommés “bons du Trésor” car émis par l'Agence France Trésor (AFT), le service du ministère des Finances chargé de gérer la dette et la trésorerie de l'État. Ces OAT ont une durée de 2 ans minimum et 50 ans maximum."
 
Kjs De Secours
SVT ("Spécialiste en valeurs du Trésor") : (Finance) Établissement ayant obtenu un statut particulier relatif à l’émission, au placement et au marché secondaire des valeurs du Trésor, et ayant l’obligation d’assurer en permanence la liquidité du marché secondaire.
 
Kjs De Secours
La composition du groupe des SVT a évolué dans le temps. Au nombre de treize en janvier 1987, il s’est élargi à vingt-deux au début des années 2000 avant de compter quinze établissements pour la période 2019-2021 et 2022-2024. Ce groupe de SVT représente aujourd’hui la diversité des établissements actifs sur le marché des emprunts d’État français : grandes banques de réseau, établissements spécialisés, institutions d’origine française ou étrangère.
Les SVT sont sélectionnés par le ministre chargé de l’économie, sur recommandation du directeur général du Trésor, président de l’AFT. Le directeur général du Trésor peut, pour l’établissement de ses recommandations, recourir à l’avis d’un comité de sélection.
À partir du 1er janvier 2025, le groupe des SVT est composé de quatre établissements français, un allemand, un espagnol, trois britanniques, cinq nord-américains et un japonais, ce qui reflète le rôle central et l’attractivité des valeurs du Trésor français sur le marché de la dette en euros.
À l’issue du processus de sélection lancé en septembre 2024, la liste des SVT retenus pour le mandat 2025-2027 a été publiée le 12 décembre 2024 :
BANK OF AMERICA SECURITIES (BofA Securities Europe SA),
BARCLAYS (Barclays Europe Plc),
BNP PARIBAS (BNP Paribas SA),
CITI (Citibank Europe Plc.),
CRÉDIT AGRICOLE - CIB (Crédit agricole - CIB SA),
DEUTSCHE BANK (Deutsche Bank AG),
GOLDMAN SACHS (Goldman Sachs Bank Europe SE),
HSBC (HSBC Continental Europe SA),
JP MORGAN (J.P. Morgan SE),
MORGAN STANLEY (Morgan Stanley Europe SE),
NATIXIS (Natixis SA),
NATWEST MARKETS (Natwest Markets NV),
NOMURA (Nomura Financial Products Europe GmbH),
SANTANDER (Santander SA),
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (Société générale SA).
 
Kjs De Secours
André-Jacques Holbecq En synthèse (je me permets de reformuler avec mes mots de profane, pour être corrigé si j'ai mal compris), l'État émet des titres (des obligations) qui sont acheté(e)s par de très grosses banques triées sur le volet (j'en étais resté là) mais ces banques revendent ensuite à toutes sortes d'organismes financiers de plus petites tailles et de nature différentes. Et ce sont ces derniers qui sont majoritairement les créanciers de l'État français.
Quel désastre ! Alors que normalement, un État digne de ce nom ne devrait pas emprunter la monnaie dont il a besoin. Il devrait la créer lui-même !
 
 
Kjs De Secours
André-Jacques Holbecq Merci beaucoup !
 

191 – AJ Holbecq: L’arnaque de la dette

Article paru sur le site de « Debout La République »  le mardi 10 mai 2011
La réactualisation des données de la dette publique à fin 2010 est sur le site « dette et monnaie »

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Jusqu’en 1973, lorsque l’État avait besoin de trésorerie, il demandait à la Banque de France de le financer, de la même manière que procède toute entreprise ou ménage envers sa banque commerciale : en lui signant une « reconnaissance de dette ».

L’exception européenne

C’est à Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des finances, que nous devons la loi du 3 janvier 1973 dont l’article 25 précisait « Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France », interdisant donc le financement direct de l’État par la Banque de France. Cette loi a été confirmée par l’article 104 du Traité de Maastricht – devenu 123 du Traité de Lisbonne. Cette interdiction, n’est, dans aucune autre zone monétaire, gravée ainsi dans le marbre d’un Traité !

En clair la France (de même que les pays de la zone euro) est obligée d’emprunter sur les marchés financiers, en payant des intérêts, les besoins monétaires qu’elle ne peut couvrir par des recettes budgétaires. Pourtant, des pays tels les USA, la Grande Bretagne ou le Japon, n’hésitent pas à se servir de la possibilité de monétisation directe par leur Banque Centrale lorsque les besoins de leur économie le nécessitent  [ A-J Holbecq: erreur de ma part dénoncée et argumentée par Chris06 dans les commentaire à partir de celui-ci le 1 er août : il n’y a pas de monétisation directe mais toujours monétisation indirecte: J’ai fait mon « mea culpa » dans l’article « 198- perseverare diabolicum« ]
. Chez nous, les banques peuvent emprunter à 1% à la BCE et prêter aux États à 3, 5 ou 7% et parfois plus.

L’augmentation annuelle de cette dette publique de 1980 à fin 2009 correspond, bon an mal an, aux intérêts de la dette, dans un effet boule de neige. En euros constants la dette est passée de 239 milliards d’euros (21% du PIB) fin 1979 à 1489 milliards d’euros (78% du PIB) fin 2009, soit une augmentation de 1250 milliards d’euros. Sur la même période, nous avons payé environ 1340 milliards d’euros d’intérêts aux différents prêteurs privés (banques et établissements de crédits, fonds de pension, assurances-vie…).

Mais direz vous, nous sommes bien obligés de payer des intérêts à nos prêteurs !

Oui, et justement puisque nous devons, dans le système actuel, emprunter chaque année sensiblement l’équivalent de ces intérêts qu’il faut payer, non seulement nous ne pourrons jamais rembourser, mais en plus la dette continuera à croitre alors que nous avons une obligation d’honnêteté envers les épargnants qui ont fait confiance à la signature de la France.

Pourtant, nous pourrions imposer à la Banque de France de monétiser chaque année une somme raisonnable pour alléger le poids de cette dette dont le paiement des intérêts pèse aujourd’hui sur les services publics essentiels de notre nation (éducation nationale, sécurité sociale, sécurité…) .

Ah, je vous entends « mais c’est la planche à billet, c’est l’inflation assurée… »

Tout d’abord, il faut noter qu’aujourd’hui, ce sont les banques privées qui ont la responsabilité de la création de la monnaie et qui ont provoqué une immense inflation du prix des actifs pendant les années 2000, qui a mené à la pire crise économique depuis 80 ans. En effet, la masse monétaire a progressé de près de 10% par an dans la zone euro jusqu’à la crise.
Aujourd’hui, la quantité de monnaie en circulation en France est d’environ 1900 milliards d’euros (agrégat M3). La BCE considère qu’une augmentation annuelle de plus ou moins 5% n’est pas inflationniste. C’est donc une centaine de milliards de monnaie nouvelle qui peuvent être émis chaque année sans effet inflationniste.
Comment pourrons-nous rembourser ces épargnants qui détiennent cette « dette de la France » sans les léser, qu’ils soient français ou étranger, qu’ils aient placés leur épargne au sein de fonds de pensions ou d’obligations détenues par des assurances vies ?

Bien que la vente par les administrations publiques des actifs monétaires qu’elles détiennent permettrait instantanément la réduction de plus de 700 milliards d’euros de la dette, restons dans l’hypothèse d’une nécessité de remboursement de la dette brute « au sens de Maastricht » estimée au début de cette année 2011 à 1600 milliards d’euros.

En fait la solution est simple et ne nécessite que la volonté politique.

Prenons les hypothèses d’un budget global dont le solde primaire est équilibré (recettes – dépenses hors charges d’intérêts) et d’un taux d’intérêt moyen sur les obligations d’État de 3%.
Si nous décidions de monétiser chaque année 100 milliards d’euros, la première année, 48 milliards d’euros serviront au paiement des intérêts et il resterait 52 milliards en remboursement du capital de la dette. Le solde résiduel deviendrait donc 1548 milliards d’euros. L’année suivante, c’est 46 milliards d’euros d’intérêts, 54 milliards de remboursement du capital et une dette ramenée à 1494 milliards d’euros. Et ainsi de suite.
En 22 ans la dette serait totalement remboursée aux actuels détenteurs, sans en léser aucun ni sur le capital investi, ni sur les intérêts attendus chaque année. La dette et les intérêts payés pendant cette période de remboursement seront simplement transférés sous forme de nouvelles obligations à l’actif du bilan de la Banque de France. Il est à noter qu’il faudrait 39 ans avec une monétisation annuelle de 70 milliards d’euros.

D’ailleurs, Maurice Allais, notre seul prix Nobel d’économie affirmait que : « La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire ». Cette création monétaire, bien public, actuellement confiée à des banques privées auxquelles il est pourtant difficile de faire confiance doit revenir dans le giron de la collectivité. C’est aussi ce qui permettra d’honorer la dette sans asphyxier notre économie.

André-Jacques Holbecq
Économiste et auteur de :
Argent, dettes et banques,
éditions Yves Michel, 2010
La dette publique, une affaire rentable,
en collaboration avec Philippe Derudder (préface d’Étienne Chouard) – éditions Yves Michel 2008 – 2° édition réactualisée mars 2011

198 – perseverare diabolicum

A-J Holbecq fait son mea culpa

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Dans l’article 191  , j’ai écrit

En clair la France (de même que les pays de la zone euro) est obligée d’emprunter sur les marchés financiers, en payant des intérêts, les besoins monétaires qu’elle ne peut couvrir par des recettes budgétaires. Pourtant, des pays tels les USA, la Grande Bretagne ou le Japon, n’hésitent pas à se servir de la possibilité de monétisation directe par leur Banque Centrale lorsque les besoins de leur économie le nécessitent

je me dois de remercier « Chris06 » des précisions qu’il a pu apporter et qui font donc l’objet de ce présent billet.

Le « litige » concernait le terme « monétisation directe ». Il faut dire que des économistes de la « recherche économique  » de Natixis écrivent eux-mêmes

La crise financière, mutant en crise des dettes souveraines a chamboulé les schémas de pensée, et les banques centrales ont toutes octroyé un crédit aux Etats (900 Mds USD de la Fed, 198 Mds GBP de la BOE, 74 Mds EUR de la BCE).

… alors je pense que j’ai quelques excuses mais il serait diabolique de persévérer dans cette erreur.

En effet, comme » Chris06″ le démontre:

1 – la FED ne dispose pas du droit de monétisation directe:

Pour la FED : voir cette Note en fin de l’article publié par une de ses branches
http://research.stlouisfed.org/publications/es/10/ES1014.pdf

The Fed is forbidden by law to purchase government securities directly from the government. The government first sells securities to the private sector and the Fed then purchases securities from the private sector, specifically, government securities dealers.

D’ailleurs il n’y a aucun « mystère » sur la manière dont la FED conduit ses OMO (Open Market Operations), c’est à dire l’achat et la vente d’obligations du trésor et d’autres titres des agences fédérales ou des GSE toutes sont effectuées via le marché secondaire auprès des primary dealers (les 18 banques qui sont autorisées à le faire par décret).
Absolument aucun titre émis par le gouvernement des Etats Unis ou toute autre institution publique américaine n’est acheté par la FED directement à l’émetteur ou autrement que par des OMO, c’est à dire via les primary dealers
http://www.newyorkfed.org/aboutthefed/fedpoint/fed32.html

« The Federal Reserve conducts open market operations with primary dealers—government securities dealers who have an established trading relationship with the Federal Reserve. »

http://www.newyorkfed.org/markets/pridealers_current.html

« Primary dealers serve as trading counterparties of the New York Fed in its implementation of monetary policy. This role includes the obligations to: (i) participate consistently in open market operations to carry out U.S. monetary policy pursuant to the direction of the Federal Open Market Committee (FOMC); and (ii) provide the New York Fed’s trading desk with market information and analysis helpful in the formulation and implementation of monetary policy. Primary dealers are also required to participate in all auctions of U.S. government debt and to make reasonable markets for the New York Fed when it transacts on behalf of its foreign official account-holders. »

Quand au texte de loi qui oblige la FED a conduire tous ces achats de dette publique des Etats Unis via le second marché, et non directement auprès du trésor, c’est tout simplement le Federal Reserve Act – section 14b

http://www.federalreserve.gov/aboutthefed/section14.htm

Purchase and Sale of Obligations of United States, States, Counties, etc., and of Foreign Governments
(b)
To buy and sell, at home or abroad, bonds and notes of the United States, bonds issued under the provisions of subsection (c) of section 4 of the Home Owners’ Loan Act of 1933, as amended, and having maturities from date of purchase of not exceeding six months, and bills, notes, revenue bonds, and warrants with a maturity from date of purchase of not exceeding six months, issued in anticipation of the collection of taxes or in anticipation of the receipt of assured revenues by any State, county, district, political subdivision, or municipality in the continental United States, including irrigation, drainage and reclamation districts, and obligations of, or fully guaranteed as to principal and interest by, a foreign government or agency thereof, such purchases to be made in accordance with rules and regulations prescribed by the Board of Governors of the Federal Reserve System. Notwithstanding any other provision of this chapter, any bonds, notes, or other obligations which are direct obligations of the United States or which are fully guaranteed by the United States as to the principal and interest may be bought and sold without regard to maturities but only in the open market.
To buy and sell in the open market, under the direction and regulations of the Federal Open Market Committee, any obligation which is a direct obligation of, or fully guaranteed as to principal and interest by, any agency of the United States.

2 -Il en est de même de la Banque d’Angleterre

« 1. Overdraft facilities or any other type of credit facility with the European Central Bank or with the central banks of the Member States (hereinafter referred to as ‘national central banks’) in favour of Union institutions, bodies, offices or agencies, central governments, regional, local or other public authorities, other bodies governed by public law, or public undertakings of Member States shall be prohibited, as shall the purchase directly from them by the European Central Bank or national central banks of debt instruments. »

Et sur le site de la BoE:

http://www.bankofengland.co.uk/monetarypolicy/qe/askqa.htm voyez la réponse à la question 6

« The key point is that the Bank is not being forced to create money in order to cover the gap between the government’s tax income and its spending commitments. If it were carried out to finance the budget deficit, it would be a violation of Article 123 of the Treaty on the Functioning of the European Union. Rather, the Bank is undertaking quantitative easing in order to meet the inflation target and will sell the government debt back to the private sector once the economy recovers, thus unwinding the original increase in the money supply.

Central banks routinely buy and sell government debt in the secondary market as part of their normal operations in the money markets and such operations are not deemed to amount to monetary financing under the Treaty on the Functioning of the European Union. The only thing that distinguishes quantitative easing from normal operations is their scale and the length of time for which the assets are likely to be held. »

J’ai ensuite argumenté que le Royaume Uni « disposait depuis Maastricht d’un  « opt out » ce qui permet justement à la Bank of England de financer directement. » . Comme l’a bien montré « Chris06 » cette dérogation est très limitée dans son montant

10. Par dérogation à l’article 123 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et à l’article 21.1 des statuts, le gouvernement du Royaume-Uni peut conserver la ligne de crédit « Ways and Means » dont il dispose auprès de la Banque d’Angleterre si et aussi longtemps que le Royaume-Uni n’adopte pas l’euro.

La ligne de crédit « ways and means », c’est une ligne de crédit dont le montant est fixé à un grand total de £370 millions. Sur une dette publique de près de £1000 milliards, ça fait 0,037% de la dette qui n’est pas concernée par l’article 123!

vous la trouverez au bilan de la Bank of England :

http://www.bankofengland.co.uk/statistics/bankstats/2011/jul/tabb1.1.1.xls
voir le tab « consolidated assets amount out » colonne B72A

Et  la conclusion de « Chris06 » est sans appel, je ne puis qu’y souscrire : « Ce que je veux dire c’est qu’on ne peut pas simplement relâcher l’interdiction faites aux banques centrales de financer directement leurs gouvernements respectifs : il faut aussi complètement abandonner ce système des changes flottants. L’un ne va pas sans l’autre.

La loi Pompidou-Giscard de 73 est la conséquence de l’adoption d’un système de changes flottants, c’est à dire où les taux de changes ne sont pas déterminés par les gouvernements mais par les marchés interbancaires privés : pour qu’un tel marché puisse fonctionner il faut bien que les états empruntent sur ces mêmes marchés.
Ce fut une erreur monumentale d’adopter ce système de changes flottants depuis 1971, il est grand temps d’en changer, avant que tout n’explose! »

mercredi 26 mars 2025

Relation du couple Israël - Etats-Unis

 Dans cette vidéo, cet entrepreneur américain décrit Israël comme un "petit roquet" qui se cache derrière son "gros copain". Il provoque et dès qu'une personne réagit à ses provocations, il envoie le "gros copains" pour aller casser la figure à l'autre. C'est ainsi que les États-Unis sont utilisés par Israël.

 


Source : https://www.youtube.com/shorts/_5XsyRU4Hsw

mardi 25 mars 2025

Executive Order 11110

 

John F. Kennedy

Executive Order 11110—Amendment of Executive Order No. 10289 as Amended, Relating to the Performance of Certain Functions Affecting the Department of the Treasury

June 04, 1963

By virtue of the authority vested in me by section 301 of title 3 of the United States Code, it is ordered as follows:

SECTION 1. Executive Order No. 10289 of September 19, 1951, as amended, is hereby further amended --

(a) By adding at the end of paragraph 1 thereof the following subparagraph (j):

"(j) The authority vested in the President by paragraph (b) of section 43 of the Act of May 12, 1933, as amended (31 U.S.C. 821 (b)), to issue silver certificates against any silver bullion, silver, or standard silver dollars in the Treasury not then held for redemption of any outstanding silver certificates, to prescribe the denominations of such silver certificates, and to coin standard silver dollars and subsidiary silver currency for their redemption," and

(b) By revoking subparagraphs (b) and (c) of paragraph 2 thereof.

SEC. 2. The amendment made by this Order shall not affect any act done, or any right accruing or accrued or any suit or proceeding had or commenced in any civil or criminal cause prior to the date of this Order but all such liabilities shall continue and may be enforced as if said amendments had not been made.

JOHN F. KENNEDY

THE WHITE HOUSE,

June 4, 1963

Sourcehttps://www.presidency.ucsb.edu/documents/executive-order-11110-amendment-executive-order-no-10289-amended-relating-the-performance

Traduction

4 juin 1963

En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l'article 301 du titre 3 du Code des États-Unis, il est ordonné ce qui suit :

ARTICLE 1. Le décret exécutif n° 10289 du 19 septembre 1951, tel que modifié, est par les présentes modifié :

(a) Par l'ajout, à la fin du paragraphe 1, de l'alinéa (j) suivant :

« (j) Le pouvoir conféré au Président par le paragraphe (b) de l'article 43 de la loi du 12 mai 1933, telle que modifiée (31 U.S.C. 821 (b)), d'émettre des certificats d'argent contre tout lingot d'argent, argent ou dollars d'argent standard du Trésor non détenus à ce moment-là pour le remboursement de certificats d'argent en circulation, de prescrire les valeurs nominales de ces certificats d'argent et de frapper des dollars d'argent standard et des monnaies d'argent subsidiaires pour leur remboursement ; » et

(b) Par la révocation des alinéas (b) et (c) du paragraphe 2.

ARTICLE 2. La modification apportée par le présent décret n'affecte aucun acte accompli, aucun droit né ou acquis, ni aucune action ou procédure engagée ou intentée dans une affaire civile ou pénale avant la date du présent décret. Cependant, toutes ces responsabilités demeurent et peuvent être exécutées comme si lesdites modifications n'avaient pas été apportées.

JOHN F. KENNEDY

LA MAISON BLANCHE, 

4 juin 1963

L'échiquier International | Assassinat de JFK : ce que révèlent-ou pas- les documents déclassifiés

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=MAF42fFuPis

Nouvelles révélations sur la mort de Kennedy ?

Direct du 20 mars 2025 - Extrait


 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=vcoR_s4Ce4I

L’EUROPE EST VULNÉRABLE : VOICI COMMENT FAIRE TOMBER LES ÉLITES ! | FRANÇOIS ASSELINEAU | GPTV

L’Union européenne se drape dans le mythe de la paix, mais derrière cette façade, elle s’est révélée être un instrument docile de l’impérialisme américain. De la Yougoslavie à l’Ukraine, Bruxelles a toujours suivi les directives de Washington, sacrifiant les intérêts des peuples européens sur l’autel des stratégies atlantistes. La réalité est implacable : loin d’empêcher les conflits, l’UE a contribué à les attiser, entraînant le continent dans une spirale dangereuse.

François Asselineau l’a toujours dénoncé : cette construction artificielle a affaibli les nations, les rendant vulnérables aux ingérences étrangères. Ursula von der Leyen, incarnation de cette soumission absolue, entraîne l’Europe dans une escalade suicidaire au service des néoconservateurs américains. Quant à Emmanuel Macron, il joue le rôle d’agent zélé d’un coup d’État euro-fasciste, exploitant les crises pour imposer une gouvernance autoritaire et mener la France vers un affrontement destructeur. Son alignement total sur l’OTAN et son mépris des souverainetés nationales font de lui un danger majeur.

Depuis 18 ans, l’UPR défend une position claire : seule la souveraineté permet de garantir la paix et la démocratie. Quitter l’UE et l’OTAN est une nécessité vitale pour reprendre en main notre destin. Mais l’oligarchie ne reculera devant rien pour maintenir son emprise… jusqu’où ira cette fuite en avant ?

François Asselineau, Laurent Artur du Plessis et Nicolas Stoquer vous attendent nombreux en direct sur Géopolitique Profonde.

Sourcehttps://www.youtube.com/watch?v=Lplky3j76tA

lundi 24 mars 2025

Différence entre "moi instinctif" (cerveau reptilien) et "Je conscient" (néo-cortex)



Source : https://www.youtube.com/watch?v=VuD9Nq0LLso

Moses est un penseur créatif et innovant, spécialisé dans l'accompagnement des individus et des groupes vers l'état de Présence. Animé par une passion profonde pour la reconnaissance et l'honoration de l’unicité de chacun, tout en célébrant notre unité collective, il inspire à travers sa vision et ses enseignements. Son site http://www.MeetMoses.com