L'intitulé "Juste mon opinion" s'applique à la politique, la philosophie, la religion, l'esthétisme, l'humour ... Mais "ça m'intéresse" aurait tout à fait convenu comme titre pour ce blog étant donné les nombreux autres thèmes abordés et les articles encyclopédiques : sur l'histoire, les sciences, etc, sans oublier les sports.
La plupart des articles sont issus de recherches sur le net et de lectures personnelles. Sources indiquées en fin d'article.
Après Epicure - De l'éthique à la politique
Épicure vivait avec une communauté d'amis (ouverte aux hommes libres, aux femmes –y compris prostituées- et aux esclaves) dans le Jardin (son école philosophique créée en 306 avant Jésus-Christ) près d’Athènes, en Grèce.
Il enseignait les moyens de parvenir au plaisir par la suppression des douleurs et des angoisses. Santé du corps et sérénité de l’esprit. Sa méthode consistait à identifier les besoins naturels et nécessaires, et de tempérer ou rejeter les autres, sources de frustration et de violences.
Bien qu’Épicure recommande de « vivre caché » et de ne pas s’impliquer dans la vie politique, ses successeurs, les philosophes épicuriens de l'époque romaine, les philosophes du siècle des Lumières ou les penseurs contemporains se sont progressivement orientés vers un épicurisme politique : un bien-être étendu à la société.
Quelle pourrait être la société idéale, aujourd'hui ou demain, selon les préceptes du sage antique ?
Au sommaire de cette compilation : - Préambule. Nous sommes mus par les sentiments. - Qu'est-ce que la beauté ? Réponse de l'éthologie. Et des dizaines d'exemples illustrés regroupés en quatre catégories : - Belles - Belles et sportives - Belles de la BD - Beaux gosses. Au format "livre papier glacé" sur : Lulu.com
Juste mon opinion 2014
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2014 ; au format livre papier glacé.
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Juste mon opinion 2013
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2013 ; au format livre papier glacé.
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Juste mon opinion - 2012 - Second Semestre
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour le second semestre de l'année 2012 ; au format livre papier glacé.
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Juste mon opinion - 2012 - Premier semestre
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour le second semestre de l'année 2012 ; au format livre papier glacé.
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Juste mon opinion - Année 2011
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Juste mon opinion - Année 2010
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Juste mon opinion - Année 2009
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Juste mon opinion - Année 2008
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Juste mon opinion - Année 2007
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2007 au format livre papier glacé.
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Les Suisses vont voter pour (enfin) retirer aux banques privées leur pouvoir de création monétaire
Il faut remercier Romaric Godin, pour ce nouvel article passionnant (il les enchaîne, ces temps-ci), dans le journal économique La Tribune , sur ce fléau mondial qu’est la création monétaire confisquée aux peuples par les banques privées.
Il s’agit d’un référendum d’initiative populaire, en Suisse, pour
reprendre aux banques privées le droit du peuple suisse à battre sa
propre monnaie (rien que ça !).
On peut s’attendre à un rouleau compresseur médiatique contre cette
proposition citoyenne, compte tenu du fait que toute la presse qui
compte (sur terre) et la plupart des « journalistes » (sauf Romaric
Godin et quelques autres, manifestement) ont été — littéralement —
vendus aux banques (et aux marchands de canons, eux aussi achetés par
les banques). Je ne sais pas combien de temps des lanceurs d’alerte
comme Romaric Godin vont pouvoir publier dans la presse à grand tirage,
mais pour l’instant il faut en profiter : faites passer
Et pour approfondir le sujet de la création monétaire — à mes yeux
aussi important que le processus constituant — voyez ma page dédiée : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/monnaie.php
Fil Facebook correspondant à ce billet : https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10153880652677317
Et n’oubliez pas, tous les jours, d’apprendre à constituer
Étienne.
_________________________
Les Suisses voteront pour ôter aux banques leur pouvoir de création monétaire
Avec la crise qui a débuté en 2007, l’idée d’ôter aux banques le
pouvoir de créer de la monnaie commence à faire son chemin,
progressivement, dans l’opinion. L’an passé, un rapport parlementaire
islandais a clairement proposé d’en finir avec ce pouvoir. Mais – et ce
n’est pas le moindre des paradoxes – le débat pourrait s’accélérer à
partir de la Suisse, pays connu pour son système bancaire démesuré.
Vers une votation
Jeudi 24 décembre, en effet, la chancellerie fédérale helvétique a enregistré officiellement l’initiative populaire « monnaie pleine »
qui vise à donner à la Banque nationale suisse (BNS) le monopole absolu
de la création monétaire. Cette initiative, lancée en juin 2014 par un
groupe dirigé par un instituteur alémanique, Hansruedi Weber, a recueilli 111.824 signatures, soit davantage que les 100.000 nécessaires pour provoquer une votation, autrement dit un référendum.
C’est une étape importante pour cette initiative. Désormais, le
conseil fédéral (gouvernement) et le parlement suisses vont devoir se
prononcer sur le projet qui prévoit la modification de l’article 99 de
la constitution helvétique. Puis, à une date qui reste à définir, le
peuple suisse sera amené à se prononcer dans une votation. Pour être acceptée,
cette initiative devra alors obtenir non seulement la majorité
populaire au niveau fédéral, mais aussi dans au moins 12 des 23 cantons
de la Confédération.
Les problèmes de la situation actuelle.
Le chemin est donc encore long. Mais une chose semble certaine : le
débat aura bien lieu. Que propose concrètement cette initiative ? Pour
ses promoteurs, la constitution helvétique est aujourd’hui inadaptée.
Cette dernière reconnaît dans son article 99-1 à la « Confédération » seule le droit de battre monnaie et donne dans son article 99-2 à la BNS reconnue « indépendante », le droit de mener « une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays. » Rien de plus.
Concrètement, ceci donne de fait à la BNS le monopole de l’émission
des pièces et billets, les seules formes monétaires qu’elle maîtrise.
Mais elle ne maîtrise pas l’essentiel de la monnaie créée qui, en
Suisse, comme ailleurs, est de la monnaie « scripturale », faisant
l’objet d’un jeu d’écriture et non d’échanges physiques. Cette monnaie
est, pour l’essentiel, créée par les banques lors de l’attribution de
crédits à l’économie physique ou à d’autres banques.
Pour les auteurs de l’initiative, cette situation pose deux
problèmes. D’abord, en « privatisant » via les banques la création
monétaire, l’Etat perd là un revenu. Ensuite, contrairement à ce que
prévoit la constitution, la BNS ne maîtrise que difficilement la
création monétaire. Certes, la politique de taux joue en théorie sur le
prix du crédit et donc sa distribution, mais cette transmission est
imparfaite, on le constate encore en zone euro. La capacité de création
monétaire donnée aux banques encourage la formation de bulles
spéculatives ou, au contraire, freine la production de crédit lorsque
celle-ci serait nécessaire. La financiarisation de l’économie a été le
corollaire de ce pouvoir monétaire des banques.
Transmettre à la BNS le pouvoir de création monétaire
Pour disposer d’une économie plus stable et mieux maîtrisée et d’une
création monétaire plus centrée sur l’économie réelle, les auteurs de
l’initiative proposent donc de préciser que la BNS « émet désormais seule » non seulement la monnaie physique, mais aussi la « monnaie scripturale. »
Conséquence : les banques perdront leur capacité de créer de l’argent
ex nihilo. Tout prêt accordé par une banque devra ainsi être couvert par
de la monnaie de la banque centrale au bilan de l’établissement. Dès
lors, la BNS maîtrisera entièrement la création monétaire.
Le rôle des pouvoirs publics
L’initiative prévoit trois modes de distribution de l’argent créé par
la BNS. D’abord via un transfert de cet argent aux pouvoirs publics
pour alimenter l’économie. Ce transfert ne se fera pas sous forme de
prêt, mais de « don. » La BNS alimentera donc directement les caisses
publiques de la Confédération et des Cantons à la hauteur qu’elle aura
déterminée. Certains s’émeuvent de la perte d’indépendance de la BNS,
mais Reinhold Harringer, le porte-parole du groupe à l’origine de ce
projet contacté par La Tribune, estime qu’une « complète indépendance n’existe jamais. » Il compare cette indépendance à celle de la justice fédérale : ses tribunaux sont « sous la pression de l’opinion publique, mais ses décisions sont acceptées par tous. » La BNS aura un « mandat légal clair » et « pourra agir en toute indépendance », tout en devant « rendre des compte à l’opinion publique. »
Concrètement, la BNS ne fournira pas tout l’argent dont aura besoin les
budgets publics, elle alimentera ce budget à la hauteur qu’elle jugera
juste. Quitte, du reste, à utiliser ceci comme un moyen de pression sur
les autorités pour les contraindre à réduire leurs dépenses qui, par ailleurs, en Suisse, sont déjà encadrées par une « règle d’or. »
Un « QE pour le peuple » ?
Deuxième moyen de transmission de
l’argent de la BNS : les ménages eux-mêmes. Le nouvel article 99-a-3 de
la constitution fédérale proposée par l’initiative prévoit l’attribution
directe d’argent de la BNS aux particuliers. L’initiative émet donc la possibilité d’un « QE pour les gens », idée qui circule actuellement en Europe.
Mais il est possible d’imaginer que cet argent soit aussi celui d’un
revenu de base qui est actuellement en discussion en Suisse, comme en
Finlande.
L’importance du circuit bancaire demeure
Dernier mode d’alimentation de l’économie en argent de la banque
centrale : les banques elles-mêmes. Mais cette fois, à la différence
d’aujourd’hui, les banques ne pourront prêter que l’argent qu’elles
auront auparavant emprunté à la BNS selon les moyens traditionnels déjà
existant de refinancement. « Il est important de conserver cette possibilité », explique Reinhold Harringer pour qui c’est un moyen important d’une gestion « fine et adaptée »
des besoins de l’économie. Avec cette proposition, la distinction entre
l’argent de banque centrale et la masse monétaire disponible pour
l’économie disparaît. La capacité des banques d’alimenter des bulles est
alors réduite, car elle doit rembourser l’argent qu’elle prête. Or, en zone euro, par exemple, c’est un des problèmes de la BCE : son bilan enfle avec l’assouplissement quantitatif, mais le crédit aux entreprises reste en faible croissance.
Gestion plus efficace pour la croissance ?
Cette gestion directe de la masse monétaire par la banque centrale
sera-t-elle alors plus « efficace » que le système actuel pour générer
de la croissance ? Reinhold Harringer le croit. « La banque centrale
dispose d’une vision globale de l’économie de meilleure qualité que
chacune des banques qui agissent avec une vision commerciale propre »,
souligne-t-il. Il estime aussi que la banque centrale disposera
également des moyens de mieux réagir aux évolutions conjoncturelles, que
ce soit un risque de ralentissement ou de surchauffe. Mais le but de
l’initiative est clairement de disposer d’une croissance de « meilleure
qualité », plus centrée sur l’économie réelle et plus stable.
Changement de modèle pour la finance helvétique
Cette initiative dispose du soutien de plusieurs économistes, suisses et européens. Mais elle fait, on s’en doute, l’objet de vives critiques de la part du secteur bancaire helvétique,
qui est, avec près de 12 % du PIB suisse, un des piliers de l’économie
nationale. Mais Reinhold Harringer estime que l’initiative va permettre
au secteur de revenir à une activité « plus traditionnelle et plus solide. »
Il cite le cas de banques comme la banque postale suisse, qui, sans
avoir la possibilité de créer de la monnaie, réalisent de bons
bénéfices. Reste que, pour les géants bancaires comme Credit Suisse ou
UBS, qui vivent sur les activités de marché, le coup pourrait être rude
et ils pourraient ainsi décider de quitter le pays. Mais l’initiative
semble viser un changement de système : mieux vaut des banques plus
modestes, mais plus utiles, que des géants bancaires instables et qui
font peser un risque continuel sur les comptes publics. Une vraie
révolution, donc.
Le risque de la transition
Également critique, le think tank libéral Avenir Suisse, financé par les grandes sociétés du pays, prône plutôt une politique de « petits pas mesurés »
dans la réforme de la finance plutôt que la révolution prônée par
l’initiative « monnaie pleine. » Selon Avenir Suisse, ce système de
« monnaie pleine » conduirait à un « état transitoire permanent
» dangereux. Reinhold Harringer, lui, répond qu’une phase de transition
est prévue. Le premier jour, les engagements vis-à-vis des clients des
banques vont devenir des engagements vis-à-vis de la banque centrale et
seront sortis du bilan des banques. Mais rien ne sera changé. Les
remboursements des crédits contractés par les clients viendront
alimenter les remboursements à la banque centrale. Le tout,
affirme-t-il, pourra être corrigé en cas de besoin.
Une idée ancienne
L’initiative n’est, il est vrai, pas fondée sur du sable. Elle
s’inscrit dans une longue histoire. C’est, dans les années 1930,
l’économiste Irving Fisher, qui avait lancé la proposition dans le cadre
du « plan de Chicago » proposé au président Franklin Delano Roosevelt.
Ce dernier a rejeté cette proposition, mais elle a été reprise par
plusieurs économistes, dont le monétariste Milton Friedman. Cette idée a
cependant été progressivement oubliée sous le triomphe de la
financiarisation de l’économie. C’est la crise de 2007-2008 qui la fait
revivre avec notamment une étude de deux économistes du FMI,
Jaromir Benes et Michael Kumhof, qui reprennent et valident les thèses
d’Irving Fisher, voyant dans le retrait aux banques de la création
monétaire, un moyen de dynamiser la croissance en réduisant les risques
de crise.
L’Islande a ouvert le bal
L’idée a alors retrouvé des défenseurs. Fin mars 2015, un
parlementaire islandais Frosti Sigurdjonsson a remis au premier ministre
de l’île nordique un rapport très complet sur le sujet en recommandant d’ôter aux banques la capacité de création monétaire.
Ce rapport n’a pas débouché sur une proposition concrète pour le
moment, mais il a amplifié le débat autour de cette idée entre
économistes. Plusieurs autres initiatives visent à renforcer le pouvoir
des banques centrales vis-à-vis des banques commerciales. En Irlande, le parti conservateur Fianna Fàil
propose ainsi dans son programme des élections de 2016 de donner à la
banque centrale irlandaise le moyen de limiter la capacité des banques à
émettre des emprunts immobiliers.
Révolution dans la finance ?
Une adoption par la Suisse de cette initiative serait indéniablement
une révolution dans le monde de la finance et ses conséquences
dépasseraient largement les frontières de la Confédération. Car la
Suisse n’est pas la petite Islande, c’est un des centres financiers les
plus importants de la mondialisation. Or, les rares sondages sur la
question ont donné une large majorité au « oui » à l’initiative. Le plus récent, datant d’août, donnait 57 % pour l’initiative,
mais il doit être pris avec beaucoup de précaution, car il n’a pas été
réalisé par un institut de sondage reconnu. Reinhold Harringer estime
que les sondages montrent, au moins, que les citoyens helvétiques
rejettent majoritairement le système actuel et se dit donc « confiant. »
Rien ne dit cependant que cela débouchera sur une majorité pour
l’initiative. Le secteur bancaire va sans doute peser de tout son poids
dans la campagne, emportant une partie des partis de droite,
traditionnellement favorables à ce secteur. D’autant que, dans le cas
qui nous occupe, il faudra aussi obtenir une majorité dans la moitié des
cantons (et il existe en Suisse six demi-cantons comptant pour une
demie voix). Mais les votations helvétique ont des résultats parfois
surprenants.
Au-delà des divisions traditionnelles
Une chose est certaine : le sujet dépasse les divisions politiques
traditionnelles. Les porteurs de ce projet sont plutôt des conservateurs
et des libéraux alémaniques, inspirés par les idées monétaristes de
stabilité. Mais l’idée de réduire l’influence des banques et de placer
la BNS face à sa responsabilité économique en termes de croissance peut
séduire plus d’un électeur de gauche, plus nombreux en Suisse romande.
Si les partis politiques suisses n’ont pas encore pris position dans ce
débat, il n’est pas certain que leurs consignes de vote soient ici
réellement suivies. La Suisse pourrait donc donner le ton à un
changement notable dans la finance internationale.
Précision : les Suisses n’ont PAS encore voté, ils VONT pouvoir voter (dans quelques années, apparemment, car les enjeux sont immenses et les controverses seront vives).
Ce qu’une poignée de citoyens (un peu plus de 100 000 Suisses) a obtenu, c’est l’organisation d’un prochain référendum, mais ce référendum (qui sera le vote décisif) n’a pas encore eu lieu.
Ce qui est passionnant pour nous, c’est qu’un vrai débat, de fond et de grande ampleur, fortement médiatisé (on espère), sur un sujet de société absolument crucial (et méconnu), va sans doute se développer à cette occasion, et que les controverses qui auront donc lieu en Suisse concernent et intéressent le monde entier.
J’imagine que, encore une fois, on va voir que « le niveau monte » : niveau de conscience, et niveau d’exigence, de la part d’électeurs se transformant en citoyens.
Sans compter l’aspect pédagogique de cet exemple pratique qui montre en grandeur réelle aux incrédules la puissance potentielle du RIC pour un peuple digne de ce nom (c’est-à-dire constituant).
2 commentaires:
Pour comprendre la monnaie,
ne ratez pas non plus, bien sûr, :)
les travaux d’André-Jacques Holbecq :
https://postjorion.wordpress.com
Précision : les Suisses n’ont PAS encore voté, ils VONT pouvoir voter (dans quelques années, apparemment, car les enjeux sont immenses et les controverses seront vives).
Ce qu’une poignée de citoyens (un peu plus de 100 000 Suisses) a obtenu, c’est l’organisation d’un prochain référendum, mais ce référendum (qui sera le vote décisif) n’a pas encore eu lieu.
Ce qui est passionnant pour nous, c’est qu’un vrai débat, de fond et de grande ampleur, fortement médiatisé (on espère), sur un sujet de société absolument crucial (et méconnu), va sans doute se développer à cette occasion, et que les controverses qui auront donc lieu en Suisse concernent et intéressent le monde entier.
J’imagine que, encore une fois, on va voir que « le niveau monte » : niveau de conscience, et niveau d’exigence, de la part d’électeurs se transformant en citoyens.
Sans compter l’aspect pédagogique de cet exemple pratique qui montre en grandeur réelle aux incrédules la puissance potentielle du RIC pour un peuple digne de ce nom (c’est-à-dire constituant).
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