mardi 9 décembre 2025

RIEN NE DOIT SURVIVRE

 

Par Patrick Ledrappier


L’édito politique de Libre Consentement Éclairé

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Le 9 décembre 2025

   L’HÉCATOMBE PROGRAMMÉE DU CHEPTEL FRANÇAIS


   À l’aube, ce ne sont pas des vétérinaires en civil que les éleveurs voient descendre des véhicules, mais une colonne d’hommes et de femmes en combinaison, escortée par des CRS ou des gendarmes mobiles.


   Ils ne discutent pas : ils avancent. Rubans de sécurité, sacs étanches, seringues, armes d’abattage. La procédure est rodée. On isole les habitants, on boucle la ferme, on neutralise le troupeau, on évacue les carcasses – en principe. Rien ne doit survivre : ni les bêtes, ni les années de travail, ni l’espoir.

   Les éleveurs ne protestent même plus : ils constatent. On leur explique, d’un ton sec, que « la situation l’exige ». Une vache présentant des nodules suffit à condamner tout le cheptel.

   Il ne s’agit pas de soigner, mais d’effacer. Et chaque fois, un troupeau entier passe à la trappe, les bêtes abattues une à une, au nom d’un protocole dont personne, sur le terrain, ne semble comprendre la logique réelle.


   La réalité raconte une autre histoire


   Plus tard, devant les caméras, on montrera des images soigneusement sélectionnées : peau boursouflée, zoom sur les lésions, musique anxiogène. Comme lors de la fausse pandémie de C-19, les experts de plateau parleront de « risque majeur », et les injectés volontaires – électeurs de Macron, de LFI, du PS, du RN, etc. – croiront à une nouvelle peste, rebaptisée pour l’occasion : « dermatose nodulaire ».


   Mais la réalité raconte autre chose : faible taux de morbidité, mortalité quasi nulle, aucun danger pour l’homme, viande comestible. Autrement dit : rien qui justifie la mise à mort totale des élevages.


   Ce nouveau choléra, cette nouvelle peste, ce nouveau C19 : la « dermatose nodulaire »


   Mais au-delà du spectacle, une question demeure – simple, précise, presque gênante : qu’est-ce que cette fameuse « dermatose nodulaire contagieuse » dont on justifie l’hécatombe ?

   Depuis quand existe-t-elle ? Est-elle uniquement présente en France ? Si non, comment est-elle traitée dans les autres pays ? Quel est son comportement réel, et surtout – quel danger représente-t-elle pour l’homme ?

   Peut-on tomber malade en consommant la viande d’un bovin infecté, ou ces abattages relèvent-ils davantage d’une logique politicienne que d’une nécessité sanitaire ?

   Neutralise-t-on une menace réelle, ou applique-t-on uniquement en France un protocole – que personne n’a le droit de questionner – conçu pour tout autre chose ?


    Transmission réelle – rôle des mouches


   Si l’on quitte un instant le monde mensonger des politiciens et des experts subventionnés, la réalité scientifique est limpide :

   – la dermatose nodulaire ne se transmet pas à l’homme – ni par l’air, ni par contact humain-animal, ni par consommation de viande.


   Chez les bovins, elle se propage principalement par les insectes piqueurs : mouches, taons, moustiques – ces voyageurs infatigables que personne ne contrôle et que personne ne contrôlera jamais.

   La maladie dépend des mouches et autres insectes. Pas des arrêtés préfectoraux et encore moins des abattages de troupeaux.


   Les frontières administratives, les injonctions ministérielles et les abattages de troupeaux n’ont aucun effet sur elle. Elle obéit seulement aux saisons, aux pâtures, aux marécages – et certainement pas aux protocoles vétérinaires élaborés dans un sombre cabinet de McKinsey au service de la macronie pourrissante.


   Et ce simple fait suffit à poser une question explosive : comment prétendre « éradiquer » une maladie transmise par des insectes volants, sinon en éradiquant les insectes eux-mêmes ?


   C’est impossible.

   Tout le monde le sait – comme tout le monde peut se rendre compte qu’en France, en 2025, dans chaque domaine où les politiciens décident, l’absurdité aux conséquences monstrueuses n’est pas une erreur : c’est une méthode au service de l’Agenda 2030 et des milliardaires promoteurs de la dépopulation.


   Une maladie ancienne


   La dermatose nodulaire n’est ni nouvelle, ni mystérieuse, ni inconnue.

   Apparue pour la première fois en Zambie en 1929, elle circule depuis en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale, puis en Europe de l’Est. Partout où elle est apparue, les troupeaux n’ont jamais été éradiqués – on a traité, surveillé, vacciné (pour rien), et les troupeaux ont continué à paître.


   Même dans les pays les plus pauvres, même lorsque les infrastructures vétérinaires étaient rudimentaires, personne n’a jamais imaginé « solutionner » le problème en abattant systématiquement des troupeaux entiers. Aucune nation n’a jugé nécessaire de raser des exploitations. Aucune administration n’a invoqué une urgence sanitaire totale.


   Partout ailleurs, la maladie a été gérée – en France seulement, on prétend « l’éteindre » en détruisant l’animal.


   « L’épidémiologie obéit au climat, pas au politiciens »


   La géographie raconte l’essentiel : là où les insectes abondent, la maladie apparaît ; là où ils disparaissent avec les saisons, la maladie reflue.

   Dans les publications scientifiques – toutes – la dermatose nodulaire est décrite comme une maladie vectorielle.

   Cela signifie une seule chose : elle ne disparaît pas par l’abattage des animaux, mais par le cycle naturel des insectes.


   On peut abattre des bovins – on ne peut pas abattre des mouches et des moustiques.

   On répète qu’un abattage massif « stoppera » une maladie transportée par des organismes volants.

  C’est scientifiquement faux, politiquement et économiquement grotesque et humainement criminel pour les éleveurs et leurs animaux


   L’épidémiologie obéit au climat, pas aux politiciens.

   Cette évidence – connue, documentée, répétée dans toutes les publications vétérinaires devrait s’imposer – mais en France, en 2025, le gouvernement a décidé d’inventer une nouvelle biologie, afin qu’elle soit conforme à sa mission : tout détruire.


   Pour comprendre l’absurdité française, il suffit de regarder ce qui se passe ailleurs


   Pendant qu’en France on a droit à une « boucherie politico-administrative », partout ailleurs, le pragmatisme l’emporte : l’inutile vaccination en Italie, la simple surveillance en Espagne, le contrôle des déplacements des troupeaux en Bulgarie, le traitement au cas par cas jusqu’au retour à la normale en Grèce.


   Rien d’extraordinaire : la maladie est gérée ainsi depuis près d’un siècle – des vaccins existent depuis les années 1950, et malgré cela, la maladie circule toujours.

Pourquoi les autorités françaises imposent-elles les massacres de troupeaux contre toute vraisemblance scientifique ?


   Pourquoi les autorités françaises imposent-elles les massacres de troupeaux contre toute vraisemblance scientifique ?

   Pas pour des raisons sanitaires – les données officielles le prouvent, la viande est parfaitement consommable.

   Pas pour des raisons économiques – cette maladie n’a jamais menacé le fonctionnement des élevages.


   Alors quoi ?


   Pourquoi les autorités politiques françaises ont-elles décidé de détruire ce que les autres pays protègent ?


   Poser la question, c’est déjà comprendre la réponse : dans tous les secteurs économiques, les politiciens se foutent du tiers comme du quart des faits, de la réalité et de la science. Ils suivent un agenda. Et ils sont payés pour cela, n’en doutez pas.


   Vaccination : la contradiction qui condamne la version officielle


   Les autorités françaises affirment d’une main que la maladie est terrifiante – et de l’autre, elles assurent que le vaccin fonctionne. 

   Elles ordonnent la mise à mort de troupeaux vaccinés, comme si les injections ne changeaient rien.

   Elles assurent que la vaccination protège de la maladie – mais elles tuent les animaux avant même d’attendre son effet. Quelle logique sanitaire peut justifier cela ?

   Aucune.


   « Pourquoi financer deux stratégies opposées, sinon pour masquer une troisième ? »


   C’est une contradiction si gigantesque qu’elle suffit, à elle seule, à démonter tout le récit officiel. Si la vaccination fonctionne – pourquoi abattre les troupeaux ? Si elle ne fonctionne pas – pourquoi vacciner ?


   Pourquoi financer deux stratégies opposées, sinon pour masquer une troisième ? La réponse s’impose d’elle-même : le but n’est pas de soigner.

   Le but est de réduire le cheptel national.


   Mercosur, Agenda 2030, agro-ingénierie et effondrement programmé du cheptel


   C’est ici que tout converge. Depuis des années, les accords de libre-échange poussent à l’importation massive de viande sud-américaine – bradée, dopée, produite dans des conditions que l’Europe n’accepterait jamais.


   Un cheptel français fort est un obstacle – Un cheptel français affaibli devient une opportunité


   L’Agenda 2030, dans ses versions explicites et implicites, prévoit une réduction drastique de la consommation de viande au profit de protéines industrielles – insectes, « steaks végétaux », produits de laboratoire, lait de cafard à avaler.

   Un élevage français encore vivant rend cet agenda inapplicable.

   Un élevage français détruit le rend inévitable.


   Et dans l’ombre, les milliardaires de l’ingénierie alimentaire – investisseurs dans les fermes verticales, les viandes synthétiques, les brevets sur les substituts – observent la scène avec intérêt.

   L’effondrement du cheptel français n’est pas une catastrophe pour eux – c’est un marché.

   Que valent les paysans face à BlackRock, Nestlé, Vanguard, ou les grands fonds américains qui rêvent de breveter l’alimentation mondiale ?


   Et que vaut une vache normande face à un dossier McKinsey ?


   Rien ne doit survivre


   Au fond, tout converge : le Mercosur, qui inonde déjà l’Europe de viande sud-américaine bradée qui serait interdite à la vente si elle était élevée en France ; l’Agenda 2030, qui exige une réduction drastique de la consommation de viande au profit des protéines industrielles de synthèse et qui veut nous faire avaler de la farine d’insecte et du lait de cafard ; les accords commerciaux signés avec l’Ukraine de Zelensky, transformée en ferme-usine sous perfusion occidentale.


   Dans cette architecture géopolitique, un cheptel français autonome, enraciné, capable de nourrir sa population, est un obstacle – donc une cible. Pour que ces agendas puissent s’imposer, il faut éliminer la concurrence intérieure. Et la concurrence intérieure, c’est l’éleveur français.


    Ce qui se joue ici n’est pas une « gestion sanitaire », c’est un basculement.

   Ils ne massacrent pas des bovins pour stopper une maladie.

   Ils massacrent des bovins pour transformer un pays. Pour briser un modèle agricole. Pour imposer une dépendance alimentaire totale. Pour que plus rien – ni ferme, ni éleveur, ni autonomie – ne survive et menace leurs projets.


   Pour que leurs agendas avancent, il ne faut plus que nous mangions ce que nos éleveurs et cultivateurs produisent, mais ce qu’ils nous prescrivent depuis les bureaux de Bill et de George – et de leurs valets qui trônent à Berlin, à Bruxelles et à l’Élysée.


   En France, en 2025, l’hécatombe du cheptel n’est pas une conséquence.

   C’est un objectif.


   Rien ne doit survivre.


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