mercredi 16 août 2017

Entretien avec Etienne Chouard 2017



Source : https://youtu.be/RbtvgdVge2o

22 commentaires:

  1. Le chômage est organisé par les riches pour mettre la pression sur les travailleurs.
    Comme la maffia qui est à la fois le danger et qui se présente comme le sauveur.

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  2. L'élection est un jeu de dupes.
    Voter entre "crapule A", "crapule B" ... est un jeu de dupes.

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  3. Il faut nous hisser intellectuellement au-dessus [des détenteurs du pouvoir] avant de le faire concrètement.

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  4. Macron est le début d'un retour au XIXème siècle. C'est la préparation du chaos.

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  5. Le droit du travail va passer en dessous des règles entre patron et employés , règles bien entendues fixées par le patron.

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  6. Il faut lire les articles de l'actuelle Constitution pour y découvrir où le peuple est tenu à l'écart du pouvoir. Parce qu'à chaque fois le peuple est tenu à l'écart. L'actuelle Constitution a été écrite par des hommes de pouvoir, des élus, qui ne veulent en aucun cas céder la moindre parcelle de leur pouvoir au peuple.

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  7. Les politiciens vont dévoyer les idées démocratiques; comme l'assemblée constituante qui ne serait composée "qu'un peu" de tirés au sort.

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  8. Avec Macron ce sera (le début de) la perte du droit du travail, la perte de la sécurité sociale, la perte du statut de fonctionnaire, la privatisation des services publics ...

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  9. Mélenchon et Le Pen servent à cristalliser (et séparer) ceux qui sont contre le système. Mais séparés, ni Mélenchon ni Le Pen ne gagneront jamais les élections.

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  10. Mélenchon (par ses propos caricaturaux à l'encontre du Front National) et Le Pen (dans son rôle de "grand méchant" ou de "Goldstein" -ennemi de Big Brother- du roman 1984) sont peut-être des marionnettes du systèmes, de faux ennemis inventés par le système lui-même pour que le peuple en souffrance dirige sa haine contre ce faux ennemi de "Big Brother". Mais le vrai ennemi du peuple reste "Big Brother", cette ploutocratie qui dirige notre société depuis le XVIIIème siècle.

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  11. "Une assemblée ne pense pas; ce sont les humains qui pensent."

    Alain

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  12. A la fin du XIXème siècle et au début de XXème, la classe ouvrière était nombreuse, endurcie, politisée et prête à en finir avec le capitalisme mais malgré tout, elle s'est faite massacrer (par les deux guerres mondiales).

    Aujourd'hui on est peu nombreux, pas motivés et rivés devant la télévision. A ce rythme, le capitalisme n'a rien à craindre.

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  13. Les riches vont gagner : ils sont plus malins, plus forts, plus méchants.

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  14. Sur TF1, ils sont des millions ; nous [les Gentils Virus], on est 100.000 ... Pas assez nombreux.

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  15. Les ateliers constituants, c'est une façon de faire de la politique en adultes.

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  16. Par les ateliers constituants, on se hisse au-dessus du statut d'électeur mais aussi au-dessus de l'élu puisque la Constitution est la règle qui limite les pouvoirs de l'élu.

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  17. Je n'accepte plus d'être ravalé au rang d'électeur.
    Rousseau disait : "Vous m'humiliez en vouloir me représenter".

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  18. Les retraités sont la prochaine proie des Macron et des milliardaires.

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  19. Les libéraux sont forts avec les faibles.

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  20. L'Union Européenne est un piège fasciste.

    Elle n'est pas réformable. Il faut l'unanimité pour changer. Le Luxembourg, paradis fiscal, s'opposera à tout changement. Les Allemands ne veulent rien changer car ils vendent leurs machines aux pays du sud.

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  21. L'urgence absolue est de sortir de l'Union Européenne.
    L'Union Européenne ne sert que les milliardaires et les grands bourgeois.

    Ensuite, il faudra régler le problème de la démocratie au niveau national.

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  22. Toutes les structures (le grand capital) qui ont soutenu le fascisme (Mussolini, Hitler, Franco, Pinochet ...) sont actuellement au pouvoir. On est dans le fascisme !

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