lundi 28 mai 2007

Gilbert Gérard, candidat aux élections législatives

Gilbert Gérard est candidat aux élections législatives dans la 1ère circonscription de l'île de la Réunion (qui en compte cinq), bien que le comité exécutif national lui ait refusé l’investiture du mouvement démocrate (UDF-MD) au profit de son homologue Jeanne Lohyer, jugée "plus jeune".
Son cheval de bataille est la continuité territoriale, mais pour tous les autres problèmes de la Réunion, il a son lot de solutions :
"L’île souffre du manque de logements ? Il étendra le périmètre de défiscalisation à la construction de logements sociaux. La corruption ronge le milieu politique ? Il s’engage à muscler la législation relative à l’inéligibilité de tout élu condamné. Trop de jeunes quittent le cursus scolaire pour grossir les rangs des chômeurs ? Grâce à la continuité territoriale, Gilbert Gérard veut faciliter les déplacements vers la métropole et l’étranger afin de favoriser l’accès à de nouveaux débouchés. Les procédures juridiques mettent des années avant d’aboutir ? Il promet de plaider pour le recrutement de magistrats afin d’accélérer le travail. Les petites retraites ne sont pas suffisamment valorisées ? Il s’engage à les augmenter jusqu’à 90 % du Smic dans les cinq années à venir. Les handicapés sont les oubliés de la société ? Il mettra tout en œuvre pour appliquer à la lettre les lois en leur faveur."

Alain Bénard, candidat aux élections législatives

Alain Bénard, maire de Saint-Paul (île de la Réunion) est candidat aux élections législatives dans la 2ème circonscription.
Il est reconnu à la Réunion pour avoir innové dans la façon de faire de la politique en instaurant une démarche de démocratie participative à la Mairie de Saint-Paul.

Rythme de travail des enseignants

D'après une étude de la MGEN (Mutuelle Générale de l'Education Nationale), "instaurer un autre rythme de travail plus équilibré permettrait de diminuer la violence [dans les établissements scolaires] : actuellement, on constate que tout le travail scolaire se trouve concentré sur moins de 32 semaines, que la semaine d'un lycéen est supérieure à 40 heures, celle d'un collégien à 35 heures et celle d'un chef d'établissement à plus de 50 heures. Une des solutions consisterait à étaler le travail sur l'année, car tant pour les élèves que pour les professeurs, le stress et les comportements agressifs sont liés à un aménagement du temps scolaire équilibré ou non".

En école primaire, on pourrait par exemple ne pas travailler le samedi matin (de 8h à 11h), et la trentaine de demi-journées à rattraper viendraient en réduction des grandes vacances; qui de toute façon coupent l'année scolaire et influent négativement sur la pérennité des connaissances acquises.

Bayrou en rêvait, Sarkozy l'a fait.

François Bayrou a toujours déclaré vouloir constituer un gouvernement d'unité nationale allant du centre-droite au centre-gauche, en passant par son propre parti, l'UDF, rebaptisé MoDem (Mouvement Démocrate).

Cette équipe au-delà des forts clivages politiciens, Nicolas Sarkozy a lui aussi décidé de la bâtir. Ainsi, dans un gouvernement pourtant à effectif réduit, il a nommé (par l'intermédiaire de son premier ministre François Fillon) :
- un centriste : Hervé Morin (UDF et l'un des lieutenants de François Bayrou) comme Ministre de la Défense,
- deux socialistes : Eric Besson (désormais secrétaire d'Etat à la prospective) et Bernard Kouchner (Ministre des Affaires étrangères et européennes)
- et un membre de la société civile : Martin Hirsch (ancien dirgeant d'Emmaüs France et, dans la vie privée, compagnon de Dominique Voyet, dirigeante des Verts) nommé Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté.

De plus, en respect des engagements pris avec Nicolas Hulot concernant la protection de l'environnement, le poste de "numéro deux" du gouvernement a été attribué à un homme de grande expérience politique : Alain Juppé désormais Ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables.

samedi 19 mai 2007

Commentaires sur la composition du gouvernement par l'opposition, la majorité et les acteurs sociaux ...

La gauche dénonce une fausse ouverture, les syndicats s'interrogent

Article du LEMONDE.FR 18.05.07 13h18 • Mis à jour le 18.05.07 17h12

A gauche, M. Ayrault dénonce une équipe "dans la continuité des années Chirac"
A droite, M. Accoyer salue "un gouvernement d'action, d'ouverture et de réforme"
Les syndicats et associations s'interrogent sur la répartition des ministères économiques et sociaux.
Au Parti socialiste, Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a estimé que le gouvernement de François Fillon "s'inscrit dans la continuité des années Chirac" et n'est qu'"une simple rotation". "C'est un gouvernement de campagne électorale qui vise à obtenir les pleins pouvoirs pour mettre en œuvre la politique de continuité en pire, annoncée par Nicolas Sarkozy", a-t-il expliqué dans un communiqué. Avant d'inviter les Français à "donner la représentation la plus forte à la gauche" lors des élections législatives des 10 et 17 juin, pour assurer "un contrepoids".Lors d'un point-presse au siège du parti, Benoît Hamon, député européen, a estimé que Bernard Kouchner "a rejoint un gouvernement qu'il comparait il y a quelques semaines à celui de Silvio Berlusconi. (...) Il n'est plus membre du Parti socialiste. Je n'ai qu'un mot, c'est lamentable. Ceux qui se sont prêtés [à cela] ont fait le choix d'affaiblir le camp auquel (...) ils devaient tout". "Nous, nous sommes dans l'opposition, en tous cas jusqu'aux législatives où, j'espère, nous aurons une majorité de gauche", a-t- il ajouté.Claude Bartolone, député PS, a estimé sur LCI qu'"on continue dans l'Etat-spectacle", filant la métaphore avec le Festival de Cannes. "Depuis quarante-huit heures on a eu la bande-annonce du film de Sarkozy : la jeunesse, l'amour, l'émotion. Aujourd'hui, les acteurs, quelques nouveaux pour masquer le retour de l'Etat RPR, les traîtres qui sont toujours nécessaires dans un film à suspense. Mais les Français ne se laisseront pas avoir, ils savent très bien qu'après la bande-annonce, il y a la réalité", a-t-il affirmé.

Selon le Parti communiste, "l'ouverture annoncée avec fracas" se révèle "un simple rideau de fumée destiné à faire oublier l'essentiel, une équipe gouvernementale à l'image de la droite dure et décomplexée incarnée par le nouveau président de la République". Le PCF pronostique dans ce communiqué la mise en place d'une "politique extrêmement régressive, avec comme feuille de route le programme ultra-libéral du candidat de l'UMP".

Olivier Besancenot, ex-candidat de la LCR à la présidentielle, a jugé que "l'ordre moral et sécuritaire est au pouvoir", avec "des hommes déterminés à appliquer le programme de rupture du président de la République : remise en cause du droit de grève et du code du travail, nouvelles privatisations, expulsions de familles sans-papiers".

Noël Mamère, député Vert de la Gironde, a estimé sur France Info qu'il y a "parmi les ministres les plus importants, tous ceux qui ont déjà participé aux gouvernements de Villepin et de Raffarin" et que "comme par hasard", "les ministres dit d'ouverture sont nommés à la défense et aux affaires étrangères, domaine réservé du président". "Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles et j'espère qu'ils vont se réveiller à l'occasion des législatives, a-t-il ajouté. C'est un gouvernement-vitrine, avant les législatives."

Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale,"salue la nomination d'un gouvernement d'action, d'ouverture et de réforme (...). Composé de ministres d'expérience et de nouveaux talents, ce gouvernement a tous les atouts pour répondre aux attentes des Français. Les missions confiées aux nouveaux ministres indiquent clairement que la priorité sera donnée à la réforme et à la modernisation de l'Etat pour plus d'efficacité au service des Francais", estime-t-il dans un communiqué.

Patrick Ollier (UMP), président de l'Assemblée nationale, a qualifié la nouvelle équipe par les termes "ouverture, parité, efficacité", et salué ses "personnalités jeunes, compétentes et déterminées". "Je souhaite que ces signes forts, actes de respect des engagements pris, conduisent les Français à être cohérents aux élections législatives", ajoute-t-il.Le rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale, Gilles Carrez (UMP), a salué dans un communiqué "la pertinence" du redécoupage des ministères économiques, estimant que "lier le développement économique et l'emploi, c'est avoir une vision dynamique de l'emploi qui dépend de la bonne santé et de la compétitivité des entreprises. La baisse du chômage est liée à leurs bonnes performances". Il se félicite aussi de la création d'un ministère des comptes publics, estimant que "la stratégie de redressement de nos finances publiques et de désendettement passe par une meilleure coordination, tant en dépenses qu'en recettes, des finances de l'Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales".

Jean-Christophe Lagarde (UDF) a salué sur i-télé l'ouverture, et dit croire que "c'est une équipe différente, un élément de modernisation politique". Il a estimé que "les débuts de Nicolas Sarkozy comme président de la République tranchent avec le candidat".

Jean-Marie Le Pen a fustigé un gouvernement composé des "adjoints de campagne" de Nicolas Sarkozy, dont "ils seront non des ministres, mais des exécutants". "Ce gouvernement, composé selon la technique de la macédoine de légumes, n'est pas souverain, il n'est que l'exécutif d'un conseil régional européen", a estimé le président du Front national dans un communiqué. "Les Français qui ont cru aux accents patriotiques de Nicolas Sarkozy vont commencer à déchanter", a-t-il ajouté, regrettant que les ministères des affaires étrangères et de la défense soient confiés à des "européistes", dont Bernard Kouchner,"soixante-huitard emblématique, icône de la pensée unique [qui] symbolise à lui seul ce que fustigeait Nicolas Sarkozy pendant sa campagne". "Quant au ministre d'Etat (Alain Juppé), c'est un homme qui a été récemment condamné à un an d'inéligibilité et 14 mois de prison avec sursis. Telle est l'exigence de morale et d'ordre de Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté.

La CGT s'est défendue de tout "procès d'intention" mais a dénoncé "la forte concentration des pouvoirs autour du président de la République et de son cabinet", qui consacre "une présidentialisation de fait sans contre-pouvoirs nouveaux". Elle affirme également que "l'organisation 'resserrée' du gouvernement annonce une réorganisation administrative des services de l'Etat qui n'a fait pour le moment l'objet d'aucune concertation". Jean-Christophe Le Duigou, un des secrétaires confédéraux, a ajouté que la centrale s'interroge sur "la création d'un ministère des comptes publics [qui] va prendre le dessus sur les autres ministères, avec d'un côté l'emploi [et] l'économie nationale et de l'autre le travail et les affaires sociales".

Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, s'est dit "satisfait qu'il y ait un ministère du travail de plein exercice dans un gouvernement resserré, avec à sa tête un homme de dialogue", Xavier Bertrand. Selon lui, "mettre ensemble l'économie et l'emploi" dans un ministère dirigé par Jean-Louis Borloo "n'est pas forcément négatif, car si on fait les politiques d'emploi à part, ce sont toujours des politiques d'aide, d'exonération, etc." Il a espéré que le ministère des comptes publics sera "au service de la politique économique et de l'emploi" et n'imposera pas une "vision comptable à l'ensemble du gouvernement". Le numéro un de FO a enfin martelé qu'il fallait éviter toute "confusion entre le budget de la Sécurité sociale, qui est alimenté par les cotisations sociales, et le budget de l'Etat, qui est alimenté par les impôts".

La CFTC s'est étonnée "que le dossier de l'emploi apparaisse surtout 'économique' et déconnecté de celui des relations sociales", échoyant à Jean-Louis Borloo, chargé de l'économie, des finances et de l'emploi, alors que Xavier Bertrand devient ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité. La confédération chrétienne se félicite cependant que MM. Borloo et Bertrand aient "une bonne connaissance des dossiers et de la pratique des relations sociales". Et escompte "un dialogue social maximum".

L'Union professionnelle artisanale (UPA) "salue le choix qui a été fait de rationaliser l'organisation gouvernementale. La réduction du nombre de ministères traduit une volonté d'efficacité et répond à la nécessité de faire des économies budgétaires". Dans un communiqué, elle "invite d'ores et déjà le premier ministre et l'ensemble du gouvernement à prendre appui sur les 900 000 entreprises artisanales françaises pour développer des politiques favorables à la croissance et à la création d'emplois".

La CFE-CGC "souligne la volonté d'associer étroitement économie et emploi, la bonne marche de l'une favorisant l'autre en quantité et en qualité", tout en rappelant "sa volonté de voir les Français travailler tous et travailler mieux. Des conditions de travail équilibrées et saines sont un facteur de motivation et de compétitivité des entreprises".

Nicolas Hulot s'est dit "à ce stade, content que quelqu'un qui ait l'expérience, l'envergure d'Alain Juppé, prenne le poste" de ministre d'Etat chargé de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable, conformément à ce que prônait son Pacte écologique. L'animateur de télévision s'est félicité qu'un ancien premier ministre soit chargé du développement durable, "numéro deux dans un gouvernement de droite, qui n'était pas très spontané sur ces sujets". Il estime néanmoins que la tâche va être "très difficile, parce qu'il y a des logiques qui risquent d'apparaître contradictoires". Sa fondation a été conviée, avec les autres ONG environnementalistes, à rencontrer lundi le président de la République et M. Juppé, notamment afin de "définir les grands objectifs" du "Grenelle de l'environnement" annoncé.

La composition du gouvernement

Voici la liste des membres du gouvernement finalement retenus par le Premier Ministre François Fillon. Ce gouvernement compte quinze ministres, quatre secrétaires d’Etat et un haut commissaire :
Alain Juppé : ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables
Jean-Louis Borloo : ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi
Michèle Alliot-Marie : ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales
Bernard Kouchner : ministre des Affaires étrangères et européennes
Brice Hortefeux : ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement
Rachida Dati : garde des Sceaux, ministre de la Justice
Xavier Bertrand : ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité
Xavier Darcos : ministre de l’Education nationale
Valérie Pécresse : ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Hervé Morin : ministre de la Défense
Roselyne Bachelot-Narquin : ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
Christine Boutin : ministre du Logement et de la Ville
Christine Lagarde : ministre de l’Agriculture et de la Pêche
Christine Albanel : ministre de la Culture et de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement
Eric Woerth : ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique
Roger Karoutchi : secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement
Eric Besson : secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques
Dominique Bussereau : secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, chargé des Transports
Jean-Pierre Jouyet : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes
Martin Hirsch : haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté

dimanche 13 mai 2007

Les clés de la réussite en Norvège

En Norvège, le taux de chômage dépasse à peine les 2% (2,1% en 2006). Ce taux est quasiment le minimum théorique du chômage compte tenu de l'intervalle de temps nécessaire lorsqu'un travailleur décide de changer d'activité. D'ailleurs, ce sont près de 400.000 emplois qui ne sont pas pourvus dans ce pays (notamment parmi les enseignants) et le gouvernement favorise d'ailleurs l'immigration.

Les Norvégiens font de longues études et travaillent en moyenne jusqu'à 68 ans. On est loin des régimes spéciaux à la française ... Idem pour la durée du travail hebdomadaire : en Norvège, on est plutôt à 45h/semaine !

Mais le résultat est payant : 1er pays (sur 177) en terme d'indice de développement humain; et 1er pays également (sur 17 pays industrialisés) en terme de pauvreté (formule IPH-2); c'est-à-dire du plus faible nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.

Second Life

"Second Life" est un univers virtuel en 3D sorti en 2003. Ce programme est une simulation qui permet aux joueuses et joueurs de vivre une seconde vie. La majeure partie du monde virtuel est créée par les joueurs eux-mêmes.
L'univers se démarque également par son économie : les joueurs peuvent créer et vendre leur création (vêtements, immobilier). Les échanges se font en Linden-dollars : monnaie virtuelle qui peut être échangée contre de la monnaie réelle.
Malgré les apparences, Second Life n'est pas un jeu à proprement parler mais bien une simulation, une "seconde vie" derrière un écran d'ordinateur, via un alter-ego numérique.

Un danger pour la société ? Une accentuation de l'individualisme (communiquer avec des inconnus à des milliers de kilomètres tout en ignorant son voisin) ? En tout cas, nous sommes déjà dans la science-fiction !
Si vous voulez en savoir plus : http://www.secondlife.com/

Amy Winehouse

Amy Winehouse est une chanteuse britannique de jazz, soul et blues, à la voix chaude, qui vient de connaître la consécration à son deuxième album.
Suite à sa nomination aux Brit Awards en 2003, son premier album, Frank, rentre dans les meilleures ventes du Royaume-Uni mais ce n'est que le 14 février 2007 qu'elle remporte le Brit Award de la meilleure chanteuse anglaise pour son second album paru en 2006, Back to Black.
A écouter !

Et, s'il vous plaît, que les mélomanes cessent d'être ceux qui pillent les artistes en les privant de leur propriété intellectuelle : arrêtez les téléchargements pirates sur internet ! Achetez les albums de vos musiciens préférés si vous voulez qu'ils continuent à vivre de leur art !

samedi 5 mai 2007

Bayrou vise à long terme

Dans l'article du Monde intitulé "L'UMP prend acte du "choix personnel" de François Bayrou"
(LEMONDE.FR avec AFP et Reuters), il est déclaré que :

"L'UMP a réagi à la déclaration de François Bayrou au Monde, jeudi 3 mai, dans laquelle il a indiqué qu'il "ne [votera] pas pour Sarkozy" – sans toutefois préciser s'il votera blanc ou pour Ségolène Royal."François Bayrou est libre de son choix, qu'il avait déjà laissé entendre à titre personnel", a réagi le porte-parole de Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand. Avant de souligner : "ce que je note, c'est que les électeurs aujourd'hui de l'UDF, les élus de l'UDF, les parlementaires de l'UDF, disent très clairement qu'ils vont voter pour Nicolas Sarkozy"."C'EST SA DÉCISION PERSONNELLE, SON HISTOIRE"Brice Hortefeux, proche conseiller de Nicolas Sarkozy, s'est placé sur une ligne identique, soulignant que François Bayrou prenait une décision contraire à celle de la "quasi-totalité" des élus UDF. "C'est sa décision personnelle, son histoire", a-t-il commenté."J'observe que M. Bayrou est le président de l'UDF, et que la quasi- totalité des élus de l'UDF, ceux qui sont en contact avec les électeurs, ont apporté leur soutien à Nicolas Sarkozy", a-t-il dit. "Ils ont raison", car les "valeurs que François Bayrou a défendues" avant le premier tour "sont à l'évidence mieux représentées par Nicolas Sarkozy que par Ségolène Royal", a-t-il déclaré."J'imagine que les électeurs de Bayrou ne sont pas tout à fait sur la ligne" d'Olivier Besancenot ou Arlette Laguiller, qui ont apporté un "soutien déterminé" à Ségolène Royal, a-t-il ironisé."

La divergence majeure entre François Bayrou et ses élus UDF tient simplement à une question d'échéance. Nicolas Sarkozy étant largement favori pour être président de la République (53 ou 54% des intentions de vote face à Ségolène Royal), on peut anticiper sur le fait que les "dinosaures" du PS vont écharper cette courageuse Ségolène Royal (imminente bouc-émissaire de la défaite) et donc que, dans cinq ans, un seul candidat pourra tenir tête à Nicolas Sarkozy - président sortant : François Bayrou.
Mais les élus UDF ne peuvent se permettre d'attendre ! Pour eux, l'échéance est dans un mois à peine : les élections législatives ! S'ils sont contre l'UMP, ils risquent fort de perdre beaucoup ! Donc, ils se rallient, s'inféodent. Logique politicienne.

mercredi 2 mai 2007

La phrase clé.

Après avoir lu très attentivement les courriers officiels des deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, je retiendrai une phrase : "[...] il n'y a aucune fraternité possible si nous ne créons pas plus de richesses."

C'est aussi ce que je crois. Je voterai donc pour le candidat le plus efficace sur le plan économique; car c'est un préalable indispensable avant de faire du social (au sens "redistribution des richesses").

mardi 1 mai 2007

Conteur


De la Scandinavie à l'Afrique, du continent de glace au continent de feu, c'est un axe de l'imaginaire que trace la langue universelle d'Abbi Patrix, le conteur-acteur-danseur. Dans les forêts enneigées de Bergen ou sur les terres asséchées de Tombouctou, les hommes doivent faire face à leur destin et leurs croyances ancestrales. Mais la farce l'emporte toujours sur la force, le courage sur la bêtise et l'ingéniosité guide les pas du vainqueur.

Abbi Patrix (de la Compagnie du cercle) était en spectacle au Séchoir, à Saint-Leu, les 7 et 11 avril 2007.

A quoi servent vos impôts ?

D'abord des chiffres, puis des explications pédagogiques ...

Budget 2007 (en milliards d'euros)

DEPENSES total : 334,7 dont :
Enseignement et recherche 80,3
Collectivités territoriales 49,5
Dettes et engagements financiers 40,9
Défense 36,2
Travail, emploi et solidarité 24,3
Sécurité et justice 22,0
Union européenne 18,7
Transport, ville et logement 15,9
Autres missions 46,9

RECETTES total : 292,7 dont :
TVA 133,5
Impôt sur le revenu 57,1
Impôt sur les sociétés 46,1
Taxe intérieure sur les produits pétroliers 18,0
Autres recettes fiscales 11,1
Autres recettes 26,9

DEFICIT DE L'ETAT 42,0


Grâce à l'argent récolté, l'Etat ou les collectivités peuvent construire des routes, des écoles et payer les salaires de leurs agents. Comme cet argent ne suffit pas pour financer les gros travaux, l'Etat et les collectivités empruntent de l'argent. L'impôt sert alors à rembourser la dette.

Economistes, politiques et citoyens débattent de l'utilisation de l'impôt. Pour les uns, il faut qu'il soit faible et que les citoyens dépensent leur argent comme ils l'entendent; pour les autres, il doit être important afin que l'Etat ait les moyens d'aider les plus pauvres.
Il existe aussi un débat sur le type d'impôt qui doit être privilégié. Pour certains, les taxes sur les produits achetés sont injustes car elles frappent plus les pauvres que les riches, pour les autres ces taxes sont plus efficaces. Ces théories économiques se retrouvent dans les campagnes des candidats à l'élection présidentielle.

Le rêve américain

La société ultra-libérale des Etats-Unis permet aux plus performants de s'enrichir à une vitesse inconcevable dans notre "vieille Europe". Mais, revers de la médaille, elle ne s'encombre pas de social. Les laissés-pour-compte, dont les revenus mensuels sont inférieurs à 600€ par mois, représentent 37% de la population états-unienne ! C'est cela le "rêve américain". Rêve pour certains, cauchemar pour d'autres.

En France, heureusement qu'à peine 7% de nos compatriotes sont dans cette situation difficile (sous les 600€ par mois). Espérons que l'action politique de Nicolas Sarkozy (qui parle ouvertement de "rêve français"), ne s'inspirera pas excessivement de ce "rêve américain".

27%

Seulement 27% des ménages réunionnais sont imposables ! C'est à peine la moitié de la moyenne nationale. Faut-il y voir un rapport avec les résultats du premier tour de l'élection présidentielle 2007 ? Ils sont en effet "à l'envers" par rapport à la tendance métropolitaine :
- Ségolène Royal, PS : 46% ;
- Nicolas Sarkozy, UMP : 25%.
Je retiendrai l'image d'une quinquagénaire réunionnaise, bien ronde et enfoncée dans son fauteuil, interrogée par un journaliste de télévision, à qui l'on demandait pour qui elle allait voter : "Ségolène Royal. A la Réunion, sans le social, on ne peut pas vivre."

Jeux Olympiques des jeunes

Le Comité international olympique (CIO) a annoncé le création pour 2010 de Jeux Olympiques des jeunes, pour des athlètes âgés entre 14 et 18 ans.
"Un tel événement permettra de favoriser, auprès des 14-18 ans, un engagement plus conséquent dans le sport", a indiqué le CIO dans un communiqué.
Le président du CIO, le Belge Jacques Rogge, a déclaré lors d'une conférence de presse que ces Jeux des jeunes, lors de leur session d'été et d'hiver, dureraient entre sept et dix jours.

"Super Terre"

Une planète "de type terrestre habitable", capable d'abriter une vie extra-terrestre, a été détectée pour la première fois par une équipe d'astronomes dans un système planétaire extra-solaire, selon une étude parue le 26/04/07 dans la revue Astronomy and Astrophysics.
Cette exoplanète, qui orbite autour de l'étoile Gliese 581 (Gl 581) à 20,5 années-lumières de notre planète, est la première des 200 connues à ce jour à "posséder à la fois une surface solide ou liquide et une température proche de celle de la Terre", selon ses découvreurs, et la plus légères d'entre elles.
Elle rassemble donc les caractéristiques "permettant d'imaginer l'existence d'une éventuelle vie extra-terrestre", a souligné dans un communiqué le Centre national de la Recherche scientifique, dont trois laboratoires associés ont participé à la découverte, avec des chercheurs de l'Observatoire de Genève et du Centre d'astronomie de Lisbonne.
La température moyenne de cette "super Terre, est comprise entre 0 et 40 degrés Celsius, ce qui autorise la présence d'eau liquide à sa surface", selon le principal auteur de l'étude Stéphane Udry.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, "son rayon serait 1,5 fois celui de la Terre", ce qui indiquerait "soit une constitution rocheuse (comme pour la Terre), soit une surface recouverte d'océans".
La gravité à sa surface est 2,2 fois celle à la surface de la Terre et sa masse est très faible (5 fois celle de la Terre).