vendredi 27 avril 2007

Mes émissions préférées

"C dans l'air" est une émission télévisée qui traite de thèmes d'actualité (politique, société, économie...) http://fr.wikipedia.org/wiki/C_dans_l%27air. C'est une des rares émissions de débat où chacun écoute les autres participants exprimer leur opinion. Un respect sans doute imposé par l'excellent Yves Calvi. http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Calvi. Personnellement, je n'avais pas vu de meilleur journaliste/animateur de débats depuis Jean-Marie Cavada.

"Arrêt sur image" http://fr.wikipedia.org/wiki/Arr%C3%AAt_sur_images est une émission pédagogique voulue et soutenue par Jean-Marie Cavada justement. Elle décrypte et analyse l'image télévisuelle, évaluant la manière dont elle influence les téléspectateurs.

"Le grand journal" succède à "Nulle part ailleurs" en nous informant quotidiennement mais sur un ton léger, humoristique, de l'actualité. On y alterne des sujets sérieux (politique, économie, société...) et d'autres du domaine du divertissement et de la culture. http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Journal

Je vais également citer "En aparté" mais sur le ton du regret. Cette émission proposait une atmosphère intimiste qui permettait de découvrir (ou deviner) la personnalité des invités, sous le masque habituel. L'invité était seul et la voix de Pascale Clark l'amenait progressivement à se livrer. Mais hélas, le concept est cassé par la présence (en deuxième partie) de deux chroniqueurs, qui plus est de piètre qualité et totalement partiaux dans leur accueil aux différents invités (allant parfois jusqu'à la grossièreté). Un gâchis !

jeudi 26 avril 2007

L'avis de François Bayrou

"Le candidat U.M.P. va aggraver les problèmes de la démocratie et la fracture du tissu social tandis que Ségolène Royal va aggraver durablement les problèmes de l'économie; l'un comme l'autre vont déséquilibrer le déficit et la dette".
"Dans cette situation, je ne donnerai pas de consigne de vote".

Par cette déclaration, François Bayrou refuse d'être le numéro deux de qui que ce soit et vise déjà un bon résultat aux législatives et surtout, à terme, l'élection présidentielle de 2012.

mercredi 25 avril 2007

Manuscrit cherche éditeur

Pratiquant d'arts martiaux depuis plus de 30 ans, j'ai malheureusement du faire une croix sur une carrière sportive de niveau national à cause d'un grave accident de voiture. Convalescent de 22 à 24 ans, longtemps considéré comme inapte aux sports de contact, j'ai quand même repris le chemin des rings et des tatamis, et je suis aujourd'hui grade noir de lutte et professeur diplômé. A bientôt 38 ans, j'enseigne les luttes olympiques et une lutte traditionnelle ("la croche") qui autorise les clés et les strangulations.

Pendant ces années de déboires, j'ai "compensé" en collectant un maximum d'informations sur les sports de combat, m'amusant notamment à comparer les différents champions de l'histoire. Dans un premier temps, c'est sur la boxe anglaise que j'ai obtenu le plus d'informations.

Puis, en 1993, j'ai découvert l'existence des compétitions inter-disciplinaires, où un boxeur pouvait affronter un karatéka, un lutteur ou un judoka. J'ai adoré cette possibilité de pouvoir comparer les différentes disciplines entre elles. En suivant l'évolution de ce nouveau type de compétition, j'ai vu naître les "arts martiaux mixtes" (les anglophones disent MMA : "mixed martial arts").

En synthétisant ces deux passe-temps, je me suis tout naturellement engagé dans la comparaison des champions à travers le temps (comme j'avais pu le faire avec ceux de la boxe anglaise) mais en effacant les frontières des disciplines.

Je suis aujourd'hui en mesure de donner avec beaucoup de précision les noms et palmarès des plus grands champions d'arts martiaux et de sports de combat de l'Histoire, depuis que les compétitions sportives existent (c'est-à-dire depuis l'Antiquité); et de fournir différents classements jusqu'à répondre à la question : "Qui est le meilleur combattant (sportif) de tous les temps ?".

Deux ébauches de mon travail de recherche sont déjà en ligne :
- depuis 2003 : http://histoiredesmma.monsite.wanadoo.fr/ qui traite surtout des champions "d'arts martiaux mixtes";
- et depuis 2004 : http://lemeilleurparmilesme.monsite.wanadoo.fr/ qui amorce la comparaison des champions modernes avec ceux de l'Antiquité.

Ce dernier site correspond à une vingtaine de pages de texte. Le manuscrit que je viens de finaliser en totalise 191. Je vais progressivement le mettre en ligne sur mon nouveau site http://le-meilleur-de-tous-les-temps.blogspot.com/ ... en espérant qu'un éditeur sera intéressé par le sujet.

Déception ... mais il reste un second choix.

La peur des extrêmes nous renvoie dans la classique opposition gauche-droite, respectivement symbolisées par le Parti Socialiste et l'UMP (sorte de R.P.R. élargi). L'idée séduisante "d'union nationale" prônée par le centriste François Bayrou aura obtenu un score honorable, certes, mais insuffisant.

Il ne nous reste plus qu'à choisir entre "la peste et le colérique" disait un journaliste politique invité par Yves Calvi.

Nicolas Sarkozy est certes agité mais au moins, il a démontré qu'il pouvait être performant dans des ministères importants. Ségolène Royal incarne la nouveauté parce qu'elle est une femme, c'est incontestable, mais elle incarne surtout à mes yeux la démagogie. Personnellement, mon choix est fait. Il n'est pas enthousiaste mais raisonnable : avant de songer à distribuer des richesses (en faisant "du social"), il faut d'abord en créer (et pour cela, l'économie de marché s'est toujours avérée la plus efficace).

lundi 23 avril 2007

Quelques chiffres et prospectives

Seulement 2% des Français sont membres d'un parti politique et 8% à peine sont syndiqués. Cela n'a pas empêché 84,6% d'entre eux de se déplacer le 22 avril 2007 pour exprimer leur choix lors du premier tour des élections présidentielles.

Le spectre du 21 mars 2002 (Jean-Marie Le Pen au second tour) a poussé les électeurs à choisir le "vote utile", c'est-à-dire à favoriser les partis classiques. Ainsi, l'U.M.P. de Nicolas Sarkozy et le P.S. de Ségolène Royal ont obtenu les meilleurs scores (respectivement 31,2% et 25,9%). Les grands perdants de cette présidentielle sont donc les "petits" partis et les extrêmes (F.N. et P.C.F. notamment).

Finalement, même si François Bayrou (18,6% des voix) n'est pas au second tour de l'élection présidentielle comme il l'espérait, c'est quand même lui qui va déterminer qui sera le gagnant (ou la gagnante) de ce second scrutin. En effet, après l'opération "séduction des électeurs du F.N.", dans le cas de Nicolas Sarkozy, et l'appel au "vote utile" dans le cas de Ségolène Royal, tous deux vont désormais faire les yeux doux aux électeurs de l'U.D.F.

dimanche 22 avril 2007

Résultats des premiers tours

En 2002, Chirac (19,88%) devançait Le Pen (16,86%) au premier tour avant de l'emporter très largement au second.

En 1995, Jospin (23,3%) devançait Chirac (20,84%) mais s'inclinait au second tour.

En 1988, Mitterrand (34,11%) devançait Chirac (19,96%) au premier tour avant d'entamer un second septennat.

En 1981, Giscard d'Estaing (28,32%) devançait Mitterrand (25,85%) au premier tour mais cédait le pouvoir à la gauche lors du second tour.

En 1974, Mitterrand (43,25%) malgré une confortable avance au premier tour face à Giscard d'Estaing (32,6%) ne parvenait pas (encore) à devenir président de la République Française.

En 1969, Pompidou (44,47%) devançait Duclos (21,27%) au premier tour avant de confirmer au second.

En 1965, De Gaulle (44,65%) devançait Mitterrand (31,72%) au premier tour avant e confirmer au second.

L’élection du 21 décembre 1958 est la première élection présidentielle de la Ve République. Elle intervient après la crise de mai 1958 qui a entraîné le retour du général de Gaulle comme chef du gouvernement et l’adoption d’une nouvelle constitution par référendum le 28 septembre, promulguée le 4 octobre. C’est aussi la seule élection présidentielle de ce régime à ne pas se dérouler au suffrage universel direct. En effet, ce mode d’élection du président n’est intervenu qu’après la révision de la Constitution en 1962.
En 1958, le président de la République est donc élu par un collège d’environ 80 000 notables (députés, sénateurs, conseillers généraux, membres des assemblées des territoires d’outre-mer, représentants élus des conseils municipaux). Trois candidats se présentent : Charles de Gaulle, Georges Marrane (Parti communiste français) et Albert Châtelet (indépendant). De Gaulle est élu avec 78,5 % des suffrages exprimés.

300


Adapté du roman graphique de Frank Miller, 300 est un récit épique de la Bataille des Thermopyles, qui opposa en l'an - 480 le roi Léonidas et 300 soldats spartiates à Xerxès et l'immense armée perse. Face à un invincible ennemi, les 300 déployèrent jusqu'à leur dernier souffle un courage surhumain ; leur vaillance et leur héroïque sacrifice inspirèrent toute la Grèce à se dresser contre la Perse, posant ainsi les premières pierres de la démocratie.

Ce que les douze candidats peuvent espérer ou redouter

Un intéressant article du Monde qui anticipe sur les effets du premier tour. Cliquer sur le titre pour accéder au site internet du journal Le Monde. Résultats du premier tour : ce soir !

A noter les deux commentaires contradictoires et avisés de lecteurs :

"Que l'on préfère la gauche ou la droite ou le centre, il apparaît raisonnable de voter "tous pour un" aux présidentielles et "chacun pour soi" aux législatives et autres. D'abord construire la maison ! Ensuite se répartir l'espace commun ! Donc : votez utile au premier tour, c'est tellement évident !"

"Non ne votez pas utile car n'ayant pas de proportionnelle pour les législatives, ce sont les mêmes qui se "partagent" les postes de députés. Votez selon vos convictions et ceci dès le 1er tour. Le chantage ça suffit."

samedi 21 avril 2007

Projet d'espoir - extraits (n°9)

"Nous avons besoin de mettre notre pays du côté de la création. Cela passe par la recherche et par l'entreprise. Je propose de faire de la France un pays pro-recherche et pro-entreprise. Toutes les décisions administratives si complexes, tous nos règlements si nombreux, méritent d'être revus en ce sens.
La recherche doit être aidée : je propose que les brevets fassent l'objet d'une exonération de l'impôt sur le revenu.
L'entreprise doit être aidée : je propose une loi de protection et de soutien de la petite entreprise, à l'image du small business act décidé aux Etats-Unis il y a plus d'un demi-siècle."

François Bayrou

Projet d'espoir - extraits (n°8)

"J'ai rencontré beaucoup de jeunes filles voilées pendant ces derniers mois. J'approfondis toujours la réflexion avec elles parce que j'ai eu la responsabilité, dans ma vie de ministre, de la circulaire sur le voile dans les écoles. [...] Je leur explique sans détours que ce n'est pas le signe religieux, à dire vrai, qui est en cause, mais ce que le voile signifie de la situation de la femme : à l'égard de qui pudeur et respect passeraient par le vêtement, seraient donc conditionnels, alors qu'ils lu sont dus en toute circonstance. "

François Bayrou

Pour compléter cette réflexion, lire l'article "Distinction du privé et du public", par Elisabeth Badinter, publié début avril sur ce même blog http://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/

Projet d'espoir - extraits (n°7)

"Le père redoute ses enfants, le fils s'estime l'égal de son père et n'a pour ses parents ni respect ni crainte. Ce qu'il veut, c'est être libre. Le professeur a peur de ses élèves. Les élèves couvrent d'insultes le professeur. Les jeunes veulent tout de suite la place des aînés; les aînés pour ne pas paraître retardataires ou despotiques, consentent à cette démission. Et, couronnant le tout, au nom de la liberté ou de l'égalité, l'affranchissement des sexes".
De qui est-ce ? D'un sociologue amer de l'an 2000 ? Non, c'est de Platon, et ce fut écrit au début du IVème siècle avant J.-C.

Projet d'espoir - extraits (n°6)

Dans une société, l'apport massif de populations nouvelles [provoque un trouble]. On dit "racisme" mais c'est de rejet tout simple qu'il s'agit. En petit nombre, l'étranger, le "venu d'ailleurs", est généralement admis. En grand nombre, il est rejeté et le racisme n'est qu'un symptôme.
[...] Les politiques de régulation et de surveillance sont nécessaires , non pas seulement pour le pays d'accueil mais pour protéger les arrivants.
[...] Je ne crois pas qu'on mettra un terme à l'immigration par une politique de répression, pas plus que je ne crois à l'immigration choisie.
[...] Il n'y a qu'une politique de régulation qui vaille, et c'est le développement.
[...] Quand il y a des pauvres au dernier degré de la misère humaine et morale à côté de riches au dernier degré de l'abondance, les pauvres vont chez les riches, à pied, à cheval, en voiture, à la nage ou en rampant sous les barbelés. Rien ne les arrête parce que, disent-ils, la mort est un risque s'ils partent mais une certitude s'ils restent. La leur et celle de leurs enfants.
[...] Nous avons en Afrique, dix, vingt des pays les plus pauvres du monde, et à quelques centaines de kilomètres, dix des pays les plus riches de la planète.
[...] Il n'y a qu'une politique qui vaille et c'est le développement de l'Afrique que nous pillons allégrement.
[...] Que faisons nous aujourd'hui en Afrique ? Nous continuons [comme jadis en tant que colonisateurs] à acheter les matières premières, notamment pétrole et minerais, nous les transformons chez nous, et nous revendons les produits fabriqués. Pis, nous allons leur vendre à perte, en écrasant les prix, des matières premières agricoles, qui les empêchent à jamais de produre au moins ce qu'ils mangent.
[...] Ainsi, des millions de paysans africains, désormais incapables de vivre du fruit de leur travail, sont-ils arrachés à leur terre, jetés dans les bidonvilles des mégalopoles misérables, perdent en quelques années leurs points de repère et leurs traditions, s'enfoncent dans la pire des misères, la misère désorientée. Le sida en plus.

Projet d'espoir - extraits (n°5)

La prison est à la fois une consécration et une occasion de corruption supplémentaire de l'adolescent : il y entre délinquant, il en sort caïd. Une obligaton de réparation est nécessaire : tu as causé du tort à quelqu'un, tu répares ce tort. Par exemple des travaux d'intérêt général : tu as causé un trouble à l'ordre public, tu vas donner de ton temps et de tes efforts pour apporter quelque chose à la collectivité.

La majorité pénale à dix-huit ans donne à tout gamin de douze ou treize ans la certitude que rien ne peut l'atteindre. [...] La question fondamentale, c'est celle de la prise en charge, par des adultes, de l'éloignement du quartier, en évitant la prison qui est plus que jamais l'école du crime. C'est comment faire pour qu'un gamin de douze ans, parfois dix, se retrouve en face d'une autorité respectable et respectée, impressionnante et capable de donner les repères perdus, ou jamais obtenus.

Dernier sondage

A la veille sur scrutin (1er tour de l'élection présidentielle 2007), le dernier sondage IPSOS au niveau national, indique que Nicolas Sarkozy est en tête avec 30% des intentions de vote devançant sa rivale socialiste Ségolène Royal (23,5%), le centriste François Bayrou (17%) et le nationaliste Jean-Marie Le Pen (13,5%). Aucun des autres candidats ne dépasse la barre des 5% (le benjamin de cette présidentielle, Olivier Besancenot, 32 ans, est le seul à s'en approcher avec 4,5%).

A la Réunion, la tendance est différente : Ségolène Royal caracole en tête avec plus de 42% des intentions de vote, suivi de loin par Nicolas Sarkoy (27%) et François Bayrou (15%). Il faut cependant rappeler la situation économique particulière de ce département ultra-marin :
- 50% de la masse salariale est constituée des salaires des fonctionnaires (bénéficiant de majorations par rapport à leurs collègues de métropole entre 25% à 89% selon qu'ils travaillent pour la gendarmerie ou l'IEDOM -la Banque centrale déléguée au service de l'outre-mer,
- le taux de chômage oscille en moyenne entre 30 et 40% mais atteint 65% chez les moins de 25 ans (de plus en plus nombreux)
- et enfin : la Réunion a le plus fort taux de RMIstes rapporté à la population active de toute la France.

jeudi 19 avril 2007

33

Cho Seung Hui, un étudiant Sud-coréen, a tué deux, puis trente de ses camarades de l'université de Virginia Tech (Etats-Unis) lundi 16 avril 2007. Il s'est suicidé juste après son geste de folie.

"Horreur", "solidarité" mais aussi mises en cause de la législation américaine sur les ventes d'armes, le choc a été grand dans le monde entier suite à cette tuerie.

Le Premier ministre australien John Howard de préciser : "Nous avons vécu des événements terribles à Port Arthur (le 28 avril 1996, 35 personnes abattues par un forcené dans cette cité de Tasmanie). Mais c'est ce qui nous a conduits, il y a onze ans à prendre des mesures pour limiter la vente des armes".

Les Etats-Unis en seront-ils capables ? Probablement que non puisque c'est le premier pays producteur d'armes dans le monde, un pays qui exporte énormément (c'est sa première source de revenus à l'exportation) mais qui "consomme" aussi énormément sur son propre territoire : 3 Etats-uniens sur 4 possèdent leur propre arme !

Ce serait comme demander aux Français d'arrêter de vendre du vin sous prétexte que l'alcool est une drogue dure et que des milliers d'automobilistes meurent chaque année sur les routes (dont une bonne part à cause de l'ébriété) ...

Jean-Marie Cavada

Jean-Marie Cavada est député européen depuis 2004 (groupe ALDE) et président de la commission des "Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures". En 2007, il fait partie de l'équipe de campagne rapprochée de François Bayrou, candidat à la présidence de la République.

Michel Camdessus

L'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Michel Camdessus, apporte son soutien à François Bayrou. "N'engageant que moi-même, j'estime que François Bayrou est le mieux en mesure de pouvoir dire aux Français et aux Européens qui attendent cela avec impatience : la France réunie est de retour ! ", écrit le gouverneur honoraire de la Banque de France. Il estime que les positions des trois principaux candidats "sont plus proches que jamais sur les principaux sujets". "C'est heureux car pour repartir de l'avant, la France a un impérieux besoin de réformes. Celles-ci sont trop fondamentales pour pouvoir être réussies droite contre gauche, gauche contre droite. Elles exigent un véritable "sursaut" de tout le pays rassemblé", ajoute-t-il. "Les études d'opinion indiquent cependant qu'aucun des candidats ne pourra gouverner et réformer sans le soutien au moins de l'un des deux autres", dit-il, regrettant que "la principale candidate de gauche et le principal candidat de droite fassent mine de l'ignorer". "François Bayrou, en revanche, se dit prêt à saisir cette chance et à s'attacher à effacer cette ligne de démarcation, ce mur, entre la droite et la gauche dont les Français ne veulent plus", relève M. Camdessus.

Un peu de pub pour "La croche"

J'habite depuis plus de dix années l'île de la Réunion et je pratique depuis bientôt trente années divers arts martiaux et sports de combat (de façon discontinue). Ces deux amours se sont conjugués par l'écriture d'un livre sur la lutte traditionnelle de la Réunion baptisée "La croche".

La croche ressemble fort au moderne "grappling" et, si l'on fouille beaucoup plus loin dans l'Histoire, les similitudes sont tout aussi frappantes avec la "lutte totale" de l'Antiquité (traduction littérale de "kato palê") que les Grecs nommaient également "Alyndisis" (lutte allongée). Le combat commence debout et se poursuit à terre. Un peu comme le Judo, d'ailleurs, sauf que la saisie des vêtements est interdite. Et la victoire s'obtient lorsqu'un des deux adversaires (très souvent des camarades de jeu, pour être plus précis) s'avoue vaincu en criant "la paix". D'où la magnifique devise de cette discipline martiale : "Je lutte pour la paix."

C'est mon choix.

Un peu de propagande politicienne intégralement tirée de la lettre électronique envoyée aux sympathisants de François Bayrou; en ce qui me concerne, parce que je me suis inscrit sur le forum du site www.bayrou.fr
Parfois, c'est un peu caricatural (notamment "le seul vote utile" et "indépendant du système"), mais bon, puisque c'est pour la "bonne cause" ...

4 raisons de voter François Bayrou dimanche 22 avril

François Bayrou sera le président qui rassemble la France.

Il est le seul vote utile pour la France
François Bayrou est le seul candidat capable de faire gagner le modèle républicain, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité. Dans tous les cas de figure, il est le seul à gagner au second tour.

Il est indépendant du système
François Bayrou est un homme libre et courageux face aux pouvoirs médiatiques, économiques et partisans.C’est la garantie d’une présidence indépendante.
Il refuse de faire des fausses promesses
Malgré 1 200 milliards d’euros de dette, les autres candidats continuent à multiplier les promesses et à distribuer les cadeaux.Il est le seul candidat qui a entièrement financé ses engagements par des économies correspondantes et qui s’engage à interdire dans la Constitution les déficits pour payer le train de vie de l’État.C’est la garantie que les engagements pris seront tenus.

Il propose un projet équilibré et concret pour améliorer votre quotidien
• 2 emplois nouveaux sans charges par entreprise.
• L’éducation comme priorité nationale avec des moyens garantis et des objectifs vérifiables.
• L’augmentation du minimum vieillesse et des petites retraites à 90% du SMIC en 5 ans.
• La mise en oeuvre des principes du pacte écologique signé avec Nicolas Hulot.
• Un nouveau texte européen, qui sera soumis à référendum, pour rétablir la confiance entre les Français et l’Europe.
• La suppression des cautions et des dépôts de garantie pour tous les locataires, qui seront remplacés par un système efficace d’assurance mutuelle.
• Le doublement du budget de la justice pour améliorer son fonctionnement.
• Une offre et une qualité de soins garanties à tous partout sur le territoire.
• Le doublement en 10 ans des moyens consacrés à la recherche pour créer les emplois de demain.

Le 22 avril, votez Bayrou

mercredi 18 avril 2007

Projet d'espoir - extraits (n°4)

"Je suis favorable à une politique de retour à l'emploi qui soit puissamment incitatrice et même contraignante, en même temps que l'on règle les difficultés objectives qui expliquent le refus d'accepter un emploi : au final, un salaire moindre que le montant des allocations auparavant perçues.

Le contrat de travail normal, le contrat de base, ce doit être le Contrat à Durée Indéterminée (CDI).

Beaucoup d'enquêtes et de témoignages confirment, qu'en dehors du poids des charges, la hantise de ne pouvoir mettre un terme au contrat de travail est un frein puissant à la création d'emplois, notamment dans les plus petites entreprises.

Les pays scandinaves, particulièrement les sociaux-démocrates, ont tous traité cette question en inventant le concept fort à la mode de "flexi-sécurité" :
- liberté de mettre un terme au contrat de travail pour les entreprises
- avec en contrepartie une prise en charge avantageuse pour le salarié de sa situation de chômeur. C'est ainsi que trois années d'indemnités peuvent lui être garanties, à 70% de son ancien salaire, contre l'obligation d'accepter des formations et un nouvel emploi quand on le lui proposera.

Projet d'espoir - extraits (n°3)

"Nous venons d'un temps, les années 1950 et 1960, où près de dix actifs nourrissaient un couple de retraités. Pour le même couple, il n'y a plus que trois actifs aujourd'hui. Dans huit ans, à peine plus d'un actif pour un retraité. Et si nous ne faisons rien, dès le milieu des années 2030, il y aura en France bien plus de retraités que d'actifs. C'est une bombe !"

"Il faut réfléchir, calmement, sereinement, à une réforme équilibrée des retraites. Une réforme qui concerne tous les Français, régimes ordinaires et régimes spéciaux. [...] La réforme des retraites que la France devra décider au plus tard dans les deux ou trois ans qui viennent ne sera pas une réforme pour les uns contre les autres mais une réforme pour sauver la paix sociale, évitant que les travailleurs que seront nos enfants ne se révoltent contre leurs aprents retraités dont la charge serait trop lourde."

J'ajouterai humblement un commentaire aux extraits du livre de François Bayrou.
Pour juguler ce déséquilibre démographique, la réforme des retraites est une des actions à mener, certes, mais elle n'est pas la seule. L'augmentation du nombre d'actifs devra elle aussi jouer son rôle. Cette augmentation peut avoir plusieurs sources :
- la natalité
- l'immigration
- la création d'emplois (qui repose à près de 90% sur les petites et moyennes entreprises ... tout comme l'innovation technologique d'ailleurs).
Attention cependant !
L'incitation à la natalité et l'immigration doivent être définies dans le but de créer des actifs ! Pas des enfants "d'assistés sociaux" qui ne se projettent dans l'avenir qu'en tant que RMIstes (comme à la Réunion, pour ne donner qu'un exemple que je connais) ni des immigrés qui ne recherchent que la nationalité française pour leurs enfants nés sur le sol français afin de bénéficier de toutes les allocations familiales qui en découlent (comme en Guyane, pour donner un exemple maintes fois expliqué dans les débats politiques à la télévision).

Projet d'espoir - extraits (n°2)

Pages 89 et 90 de "Projet d'espoir", par François Bayrou, édition Plon, 2007:

"Depuis 1981, année après année, le déficit a été toujours davantage creusé et la dette s'est toujours davantage accumulée, jusqu'à atteindre cette année [2007] la somme astronomique de 1200 milliards d'euros [selon le nouveau mode de calcul adopté en 2003 ... sinon nous serions à 2000 milliards !]. [...] C'est une somme astronomique [...]
[...] En supposant que cette dette soit répartie à égalité entre tous les foyers français, chacun d'entre eux devrait rembourser à partir d'aujourd'hui environ 100.000 euros, même si la dette cessait brusquement d'augmenter. C'est l'équivalent d'un appartement moyen ou d'une petite maison, à rembourser à fonds perdus pendant des décennies".

Pages 92 et 93 :

"Pour refinancer la dette, l'Etat français emprunte à cinquante ans (!) des sommes très importantes sur les marchés internationaux. Et grâce à l'extrême confiance que le monde entier place dans l'euro, nous contractons ces emprunts d'une durée sans précédent, au taux sans précédent, invraisemblablement bas, de 3,85%... C'est dire le ballon d'oxygène que l'euro représente pour notre pays dans les années noires que nous traversons.
[...] L'idée que les taux d'intérêt de l'euro vont demeurer durablement bas, dans un environnement international mouvant et dangereux est -parlons prudemment- peu sérieuse.
[...] La bombe sur laquelle nous sommes négligemment assis risque bel et bien d'exploser.
[...] Les taux d'intérêt augmentant, il faudra débourser davantage pour les payer. [...] Une prime de risque accompagnera alors chaque prêt [...] Cette spirale, beaucoup de nos compatriotes la connaissent parfaitement : c'est celle du surendettement."

"La dette est justifiée s'il s'agit de financer des équipements à long terme tels les hôpitaux, les universités, les aéroports. S'agissant des dépenses de fonctionnement de l'Etat, elle n'est pas acceptable. Elle l'est encore moins lorsqu'elle sert à couvrir le déficit de la santé publique, pour laquelle nous empruntons tous les ans une dizaine de milliards d'euros.

Pages 94 et 95

"Cette dette financière s'accompagne d'une autre dette, démographique celle-ci, liée à la charge immense des personnes âgées, de plus en plus nombreuses et de plus en plus âgées vivant dans notre pays, où l'espérance de vie est l'une des plus impressionnantes au monde.
[...] Il est d'autant plus immoral d'ignorer la gravité de cette question et de conduire des campagnes électorales en continuant de promettre, en dépensant des dizaines de milliards par anticipation, dont nous n'avons pas le premier sou. Ce sont des chèques en bois, ou des chèques tirés sur le compte des plus jeunes d'entre nous, que seule l'ignorance des réalités empêche de manifester sous les fenêtres des candidats démagogues.
[Certain(es)] n'hésitent pas à multiplier les engagements de dépenses spectaculaires, à promettre des contributions de l'Etat à tous les secteurs de la nation, des allocations nouvelles, auxquelles s'ajoutent des milliards de promesses de baisse de charges et de prélèvements obligatoires !
Un enfant de dix ans comprendrait qu'augmenter les dépenses et baisser les recettes, c'est accroître le déficit, c'est creuser non pas un trou mais un gouffre."

Projet d'espoir - extraits (n°1)

Paru aux éditions Plon, "Projet d'espoir" est le livre de François Bayrou qui décrit non pas son programme (sorte de "catalogue", pour reprendre son mot) mais plutôt un "cap" pour la France.

Voici un premier extrait, tiré de la page 63 :

"J'affirme que l'éducation commence par le respect, que la transmission des connaissances commence par le silence lorsque l'on entre en classe et par la paix dans la cour de récréation. Si nous ne sommes pas capables de reconstruire cela, nous adultes face à des enfants, alors inutile de continuer nos grands discours. Si nous ne sommes pas capables d'imposer à des enfants de douze à quatorze ans le respect à l'égard de leurs enseignants, à l'égard de la jeune femme ou du jeune homme un peu fragile, pas très rassuré en son début de carrrière, qui pousse pour la première fois la porte de la salle de classe, alors ne parlons pas d'ordre, de sécurité , d'ordre international."

dimanche 15 avril 2007

"Un Hongrois chez les Gaulois"

La musique adoucit les moeurs ?
Peut-être en écoutant "Un Hongrois chez les Gaulois" ...

Après Rocard : Bernard Kouchner.

Au lendemain de l'appel de Michel Rocard, l'ancien ministre socialiste Bernard Kouchner a prôné à son tour samedi une "alliance" du PS avec François Bayrou, qui a fait dire à l'équipe de Nicolas Sarkozy que le candidat centriste "se situe bien à gauche".
Dans une tribune parue dans le Journal du dimanche, M. Kouchner, membre de "l'équipe du pacte présidentiel" de la candidate socialiste Ségolène Royal, propose une "alliance" entre "une gauche social-démocrate rénovée" et le "centre rénové" de François Bayrou.
"Pour la première fois depuis 30 ans, écrit-il, le parti de François Bayrou ne récuse pas la gauche réformatrice. Saisissons cette chance".
Dans un entretien au JDD, Mme Royal, interrogée sur la démarche de Michel Rocard, semble cependant opposer par avance une fin de non-recevoir à ce nouvel appel. "L'élection présidentielle n'est pas une combinaison d'alliances entre des candidats ou des formations politiques", estime-t-elle, jugeant qu'"au soir du premier tour, nul ne sera propriétaire de ses électeurs et ne pourra en disposer à sa guise".
"Il y a un peu d'inertie dans le parti", a regretté de son côté Michel Rocard au lendemain de son appel.

En déplacement à Limoges, avant que ne soit connue la tribune de M. Kouchner, François Bayrou s'est une nouvelle fois félicité de l'appel de l'ex-Premier ministre PS, qui conforte selon lui sa démarche de dépassement des "frontières". "Si je suis en situation" en accédant au second tour, "très nombreux seront ceux qui suivront la thèse de Michel Rocard", a-t-il assuré.

samedi 14 avril 2007

Michel Rocard

Michel Rocard, l'homme politique socialiste qui avait affirmé que "la France ne peut accueillir toute la misère du monde", vient une nouvelle fois de faire preuve de raison en envisageant une collaboration avec François Bayrou.
Il démontre ainsi que les "centre-gauche" (les sociaux-démocrates qui prônent une économie politique "réaliste", c'est-à-dire non-hostile à l'économie de marché) et les "centre-droite" (dont certains fondateurs de l'UMP ... je pense à Philippe Douste-Blazy, ex-UDF) peuvent très bien s'associer à François Bayrou (l'homme du centre) et oeuvrer ensemble pour que la France redevienne une des nations les plus performantes (sans pour autant devenir ultra-libérale !).

mercredi 11 avril 2007

Petit test avant de voter.

Les élections présidentielles françaises sont pour très bientôt (22 avril et 6 mai). Tout est-il bien clair dans vos têtes ? Pour en avoir le coeur net, amusez vous à cliquer sur "Petit test avant de voter" (le titre de cet article) et répondez à 35 questions : les principaux thèmes sur lesquels les 12 candidats ont exprimé leurs opinions.
Il est vrai que certaines questions demanderaient des réponses plus complexes que "j'approuve" ou "je n'approuve pas" mais c'est un test pour s'amuser, sans se prendre au sérieux.

lundi 9 avril 2007

Manuel républicain de l'homme et du citoyen, 1848

Les extraits du "Manuel républicain de l'homme et du citoyen", 1848, de Charles Renouvier (1815-1903) sont incroyablement d'actualité dans les débats politiques contemporains.
On y comprend :
- les excès où nous conduit le libéralisme (excès au nom de la seule liberté),
- les excès qui ont conduit à la chute du communisme (institué au nom de la seule égalité),
- et les problèmes français d'aujourd'hui : droit au travail (avec peut-être même une ébauche de RMA : "revenu minimum d'activité") et risque d'explosion sociale.
Pourtant, il s'agissait d'un simple ouvrage de "littérature d'éducation politique populaire" (destiné aux élèves d'école primaire).

Chapitre IX
De l'égalité et de la fraternité
L'instituteur : [...] La devise de la République est : Liberté, Egalité, Fraternité. S'il n'y avait que liberté, l'inégalité irait toujours croissant et l'Etat périrait par l'aristocratie; car les plus riches et les plus forts finiraient toujours par l'emporter sur les plus pauvres et les plus faibles.
S'il n'y avait qu'égalité, le citoyen ne serait plus rien, ne pourrait plus rien par lui-même, la liberté serait détruite, et l'Etat périrait par la trop grande domination de tout le monde sur chacun. Mais la liberté et l'égalité réunies composeront une République parfaite, grâce à la fraternité. C'est la fraternité qui portera les citoyens réunis en Assemblée de représentants à concilier tous leurs droits, de manière à demeurer des hommes libres et à devenir, autant qu'il est possible, des égaux.
L'élève : Que faut-il dans une République fraternelle pour que les citoyens soient en même temps libres et égaux ?
L'instituteur : Il faut et il est indispensable qu'une République fraternelle reconnaisse et assure deux droits à tous les citoyens :
- le droit à travailler et à subsister par son travail
- le droit à recevoir l'instruction sans laquelle un travailleur n'est que la moitié d'un homme.
L'élève : Comment concevez-vous que la République puisse assurer à tous les citoyens l'exercice du droit au travail ?
L'instituteur : Il y a pour cela deux sortes de moyens :
1° L'organisation même du travail; si les besoins et les ressources de la France étaient bien connus, ainsi que l'état du débouché extérieur et si les travailleurs trouvaient dans l'association, dans le crédit et dans les diverses aptitudes que l'enseignement professionnel devrait leur donner, un ensemble de lois ou de précautions tutélaires, il arriverait rarement qu'un citoyen eût à faire valoir son droit au travail envers la Société.
2° Les travaux d'intérêt général, d'utilité publique. L'Etat peut diriger lui-même ces travaux et donner plus d'extension dans les temps de crise industrielle, de manière à utiliser les bras ou les capacités sans service. Il est vrai que les travailleurs de toutes les spécialités ne pourraient ainsi trouver leur emploi le plus convenable; mais aussi faudrait-il que l'éducation eût fait tout citoyen propre à certaines occupations manuelles. L'égalité le commande, et la santé, la moralité de tous ne pourraient qu'y gagner.
Au surplus, dans le cas où le droit au travail ne peut être exercé pour cause de force majeure, il se traduit en droit à l'assistance. [...] Une République qui ne reconnaîtrait pas le droit à l'assistance serait elle même sans droit sur les citoyens privés du nécessaire. Une guerre civile, légitime d'un côté, serait son état naturel. Et c'est là ce que nous avons trop vu sous le gouvernement des rois [...]

Israël, le nouveau Libéria

L'Etat moderne d'Israël est né de la conjonction d'un mouvement politique appelé "sionisme" et d'une volonté internationale de compensation après le génocide (Shoah) dont ont été victimes les Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale.
La création tumultueuse de l'Etat juif en terre musulmane, s'appuyant sur une légitimisation historique fort lointaine (puisqu'on doit pour cela remonter à l'empire de Rome), aujourd'hui principalement soutenu par les Etats-Unis, ressemble fort à l'histoire d'un autre pays ...

En 1822, le Libéria est fondé par une société américaine de colonisation (The National Colonization Society of America), pour y installer des esclaves noirs libérés.
Autre drame de l'Histoire (la traite des Noirs), autre compensation : un pays baptisé Libéria.
Mais le territoire choisi (en Afrique de l'Ouest) n'est pas désert. Début d'un malaise entre les Américano-Libériens et la population autochtone.
En 1847 (un siècle avant Israël), le Libéria devient une république indépendante. Le suffrage censitaire permet aux Américano-Libériens d'occuper ce territoire et de conserver le pouvoir durant un siècle, au détriment des autochtones.
En 1931, la Société des Nations (SDN) condamne les conditions de travail forcé imposées aux autochtones par les Américano-Libériens pour le compte de multinationales de l’industrie du caoutchouc. Les anciens esclaves sont devenus des esclavagistes ! Le scandale contraint le gouvernement à la démission.
En 1936, le nouveau gouvernement interdit le travail forcé. Néanmoins, les autochtones, privés de droit de vote, restent des citoyens de seconde zone. Il faudra attendre mai 1945 pour que le président William Vacanarat Shadrach Tubman accorde le droit de vote aux autochtones.
Mais le pays n'en aura pas fini avec la violence et la guerre civile. C'est d'ailleurs lui qui sert de théâtre au film "Lord of war" dans lequel Nicolas Cage interprète le rôle d'un cynique marchand d'armes.

Sous la pression de l’antisémitisme européen et sous l’influence des idéologies nationalistes, une partie de la population juive européenne (surtout d'Europe centrale et orientale, où l'intégration est difficile) transforme à la fin du XIXe siècle son désir religieux en un projet politique : le sionisme. Les premières organisations (Amants de Sion) apparaissent en 1881. L'Organisation Sioniste Mondiale est créée en 1897.
En s'appuyant sur les ambitions coloniales britanniques au Moyen-orient (les Britanniques détrônent l'empire Ottoman en place depuis des siècles), le mouvement sioniste obtient par la déclaration de Balfour (1917), la conférence de San Rémo (1920) et le mandat de la Société des Nations (1922) un « Foyer National Juif » en Palestine, contre l’avis des Arabes palestiniens qui craignent d'être à terme dépossédés. La Palestine est alors placée sous mandat britannique.
En novembre 1947, l’ONU décide du partage de la Palestine entre un État juif (sur 55 %) et un État arabe. Le nouvel Etat est proclamé le 14 mai 1948.
(Voir l’article Wikipédia détaillé sur le Plan de partage de la Palestine de 1947).
Entre la fin 1947 et le début 1949, l’État d’Israël est en guerre contre cinq États arabes qui contestent son existence et envoient leurs armées dans le territoire attribué par le plan de partage de novembre 1947.
La Guerre des six jours, de 1967, est déclenchée par Israël contre l'Égypte et la Syrie, pour répondre à des concentrations de troupes à la frontière. La Jordanie attaque alors Israël et est vaincue. La guerre des six jours entraîne l'occupation de la Cisjordanie, de la Bande de Gaza, de la péninsule du Sinaï et du plateau du Golan.
Les anciennes victimes (Juifs) deviennent les oppresseurs (des Palestiniens). Le peuple sans terre est devenu un peuple colonisateur (certains ont même un projet de "Grand Israël").

L'erreur commise au Libéria n'aurait-elle pas dû servir de leçon ? En imposant une immigration massive (sous un prétexte louable de compensation) à des autochtones en place depuis des siècles, ne devait-on pas évidemment provoquer l'hostilité !? Et la guerre civile !

La solution n'était-elle pas d'installer ceux qui n'étaient plus des Africains (les anciens esclaves Noirs) ailleurs qu'en Afrique ? D'installer ceux qui n'étaient plus des Orientaux (les Juifs d'Europe et des Etats-Unis) ailleurs qu'au Proche-Orient ? Pourquoi ne pas avoir donné un territoire autonome au sein même de l'Etat fédéral étatsunien ? Après tout, c'est là que sont concentrés le plus grand nombre de descendants d'esclaves Noirs, et la plus grosse communauté juive du monde !
Autre possibilité, comme cela avait été proposé par certains sionistes (visant l'Amérique du Sud) : exproprier, avec de larges compensations financières, les habitants des régions qui voulaient bien vendre leurs terres.

Quoiqu'il en soit, la maladresse diplomatique a conduit à deux drames, à un siècle d'intervalle. Souhaitons que la Palestine et Israël ne deviennent pas les champs de ruines sanglants que sont aujourd'hui les terres du Libéria; là où des rêves de liberté se sont durement brisés.

Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ria

11 septembre = coup monté ?

Dans la récente trilogie des Star Wars, on voit le Sénateur Palpatine (en réalité Dark Sidious) organiser lui-même le courant Séparatiste, avec son complice le Comte Dooku, pour contraindre le Sénat de la République à accepter une armée de clones qui va "rétablir la paix" dans la galaxie ... et apporter à Palpatine le pouvoir absolu à la tête de l'Empire.

Le 11 septembre 2001, des attentats "hollywoodiens" surviennent en plein coeur des Etats-Unis ... alors que les services de renseignement étaient au courant des projets terroristes. Face aux images et au bilan (environ 3000 morts), le Congrès étatsunien vote un budget militaire sans cesse en augmentation alors que la Guerre froide contre l'ex-URSS est finie depuis plus d'une décennie. Les marchands d'armes se frottent les mains. Le nouveau "méchant" est Ousama Ben Laden, formé par la CIA, qui a installé les Talibans au pouvoir en Afghanistan sur les ordres des Etats-Unis. Ousama est issu de la famille saoudienne Ben Laden avec laquelle la famille Bush entretient d'étroites relations commerciales (dans l'industrie pétrolière) depuis monsieur Bush père (comme l'a abondamment démontré Michael Moore dans son documentaire "9/11").

Ousama, chef insaisissable d'Al Qaïda, serait-il un "Comte Dooku" commandité par les Bush père et fils ? Donnerait-il tout simplement un prétexte aux Etats-Unis pour installer un Empire mondial avec l'approbation crédule des nations de l'ONU ? Tout ne serait-il pas qu'un vaste coup monté, une propagande digne des "meilleures" productions hollywoodiennes ?

Incroyable et pourtant cela s'est déjà produit dans le passé.

Très tôt, Franklin Delano Roosevelt (32ème président des Etats-Unis) est favorable à l'entrée en guerre des Etats-Unis pour soutenir le Royaume-Uni et la France contre l'Allemagne nazi. Mais le Congrès a voté la neutralité. En 1941, en tant que chef des armées, il ordonne qu'on masse tous les vieux navires (voués au déclassement pour vétusté) dans le port de Pearl Habour, à portée d'avion du Japon. C'est un énorme appat. Les Nippons mordent à l'hameçon. Les services de renseignement britanniques avaient pourtant prévenu de l'attaque imminente ... Poussé par l'opinion publique, le Congrès n'a plus le choix : il accepte l'entrée en guerre. Quelques milliers de victimes (2400 environ) auront servi la volonté politique de Roosevelt.

Troublantes similitudes, n'est-ce pas ?

mercredi 4 avril 2007

Distinction du privé et du public

"Quand des jeunes femmes manifestent pour le port du voile à l'école publique en proclamant : "c'est mon choix", ne confondent-elles pas le Je et le Nous, l'individu et le citoyen, le privé et le public, l'intime et le collectif ? En reprenant à leur compte le titre d'une émission populaire de la télévision, elles se sont trompées de registre. L'expression "c'est mon choix" ne s'applique qu'à ce qui relève de l'intimité de la vie privée. Par exemple, notre façon de penser, d'aimer, la gestion de notre corps, y compris le suicide, ou notre vie familiale, dès lors que cela ne nuit pas à d'autres. Comme dans l'émission en question, chacun peut dire publiquement : "je suis homosexuel, célibataire, masochiste, c'est mon choix." Autant de décisions personnelles qui relèvent de la liberté individuelle à laquelle la collectivité n'a rien à opposer, même si ces choix ne sont pas conformes à ceux de la majorité.

Mais nous sommes aussi membres d'une communauté nationale, citoyens d'un pays, et comme tels, soumis à la loi de la majorité pour tout ce qui regarde ce qu'on appelle aujourd'hui le "vivre ensemble". Nous sommes partie prenante à un contrat social qui tire sa force et sa légitimité de l'adhésion collective à quelques principes essentiels, tels les droits de kl'Homme, l'égalité des sexes ou la laïcité. L'expression "c'est mon choix" laisse place ici à "c'est notre choix". Même si moi, en tant qu'individu, je n'y adhère pas, je m'y soumets en tant que citoyen.

Reste qu'il est toujours possible dans une démocratie de changer la loi et parfois de faire passer dans la sphère privée ce qui appartenait hier à la sphère publique. Ce fut le cas, par exemple, il y a 30 ans, de l'avortement. Interdit par la loi qui régissait alors le corps des femmes, il devint, grâce à une nouvelle loi, une affaire de libre choix personnel. Mais pour cela, il fallut d'abord qu'une majorité décide que c'était "notre choix". Utiliser le slogan "c'est mon choix" en guise d'argument pour ce qui concerne la sphère publique est aller un peu vite en besogne. C'est une erreur qui peut même, si l'on n'y prend garde, engendrer l'anarchie. La démocratie exige plus qu'un argument d'autorité ou l'affirmation d'un choix personnel. Elle s'exprime par la discussion, l'argumentation et la conviction de la majorité des citoyens."

Elisabeth Badinter.

Homoparentalité

La proposition qui génère le débat le plus animé (juste derrière le thème de l'école) dans le programme politique de François Bayrou est l'homoparentalité.

Pour apporter ma pierre à l'édifice, je citerai deux articles de la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union Européenne proclamée le 7 décembre 2000.

"Article 21 - Non-discrimination
Est interdite toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l'appartenance à une miniorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle."

A ce titre, l'homoparentalité est envisageable. Mais un autre article nuance ou même contre-balance cette impression.

"Article 24 - Droits de l'enfant
Les enfants ont droit à la protection et aux soins nécessaires à leur bien-être. Ils peuvent exprimer leur opinion librement. Celle-ci est prise en considération pour les sujets qui les concernent, en fonction de leur âge et de leur maturité.
Dans tous les actes relatifs aux enfants, qu'ils soient accomplis par des autorités publiques ou des institutions privées, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale."

L'intérêt supérieur de l'enfant n'est-il pas d'avoir des repères constructifs, un père et une mère aimants ? Ne lui offrir que deux "mères" en le privant de père, ou deux "pères" en le privant de mère, n'est-ce pas contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant ?

La démocratie participative à Saint-Paul de la Réunion

" Nous sommes tous des citoyens du Monde. Chaque Pays, chaque territoire, chacun d'entre nous, porte ainsi une part de responsabilité dans le devenir de la planète, de son pays, de son île, de son quartier...

Désormais, chacun d'entre nous doit pouvoir exprimer ses opinions, faire des propositions, participer aux évolutions de son environnement.

Cette mutation vient évidemment, bouleverser l'approche traditionnelle de la gestion des affaires publiques ; la démocratie représentative, qui a longtemps placé les élus au coeur du fonctionnement de nos institutions, a vécu...

En ce qui me concerne, je crois que la participation des citoyens à la vie communale est le fondement de la vraie démocratie ; aller vers chaque citoyen et faire émerger des convergences tout en respectant les différences et la diversité qui forment notre identité Saint Pauloise est un objectif impératif qui doit s'imposer à tout personnage public.

En tant que peuple citoyen, nous devons aussi penser à l'avenir de notre île, du monde. Vivre avec les autres dans le respect de soi, en équilibre avec notre écosystème, c'est ce qui anime notre projet pour Saint Paul, un projet de Développement Durable.

Saint Paul a mis en place bon nombre des outils et d'instances d'une démocratie rénovée qui donne toute sa place aux citoyens. Ces quatre ouvrages sont les témoins du chemin que nous avons parcouru ensemble. Ils sont mis en débats et nous permettront de construire le Saint Paul du futur."

Alain BENARD
Maire de Saint Paul

Association F.S.L. (Forum Social Local de Saint-Paul) : courriel : fsl974_saintpaul@yahoo.fr
Site : http://www.fsl-saintpaul.org/

Comment on fait ?

A l'initiative d'Alexandre Jardin (voir sa brève biographie sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Jardin ), le site Commentonfait.fr va au-delà des frustrantes promesses électorales; et à ce titre distingue deux notions :

- les politiques proposent quoi faire
- la société civile suggère comment le faire.

Cette intéraction politique est l'expression la plus prometteuse de la démocratie participative. On dépasse la formule démagogique actuelle du "Que désirez-vous ?", qui n'a d'autre fondement de la part des politiques que de faire des promesses mieux ciblées d'un point de vue mercatique (de l'anglais "marketing").
On considère (enfin !) que les citoyens français ne sont pas tous de serviles imbéciles inféodés aux énarques; qu'eux aussi peuvent avoir des idées, notamment dans la réalisation concrète des grandes lignes proposées par les hommes et femmes politiques qui nous gouvernent.

Antisémitisme

Au sens étymologique, antisémitisme signifie : hostilité à l'égard des Sémites.
D'après le dictionnaire encyclopédique Auzou 2004, Sémite se dit des peuples originaires d'Asie occidentale, supposés descendre de Sem, fils de Noé, et parlant des langues sémitiques. Les Juifs et les Arabes sont des Sémites. C'est donc un non-sens.

En fait, l'antisémitisme vise les Juifs, comme groupe, et généralement y voit une race. Ce qui est parfaitement condamnable moralement est en plus caricatural et totalement faux (il n'y a pas de "race juive"). Cet antisémitisme est donc l'apanage des ignorants, souvent violents.

Il serait plus pertinent de parler d'antijudaïsme : une hostilité vis-à-vis de la communauté juive à cause de leur religion. Compte tenu de cette précision, on peut s'interroger sur le pourquoi de cette hostilité ...

En simplifiant, la religion juive affirme :
- qu'il existe un seul dieu (YHW, qu'on nomme Jéhovah ou Yahvé selon les voyelles qu'on insère entre ces trois lettres de l'alphabet hébreu consonantique)
- et que les Juifs sont le "peuple élu".

Autant la première de ces affirmations a connu un succès planétaire (christianisme et islam représentent aujourd'hui près de trois milliards de croyants) autant la seconde a déclenché l'hostilité des autres communautés. La discrimination des Juifs envers les non-Juifs (les "goys", terme péjoratif) ne peut résulter que sur une autre discrimination : contre les Juifs.

Mais cela aurait également pu déboucher sur de l'indifférence (comme c'est le cas vis-à-vis de toutes sortes de sectes plus ou moins contemporaines). Cependant, la communauté juive se distingue des autres par un critère fondamental : la réussite. Peu nombreux (14 millions sur l'ensemble de la planète) mais incroyablement influents, dans les sphères financières, politiques ou médiatiques. Ce succès a provoqué une hostilité bien plus grande : la jalousie !

Le Pacte écologique

La Fondation Nicolas Hulot pour la nature et pour l'homme a rédigé un Pacte écologique qui a été signé par dix des candidats à l'imminente élection présidentielle. Ce signal des futurs électeurs (des centaines de milliers de personnes ont apposé leur signature à la pétition lancée par Nicolas Hulot) a poussé les candidats à s'engager ... On verra dans les actes, plus tard.
C'est une sorte de référendum d'initiative populaire. Un sursaut de conscience du peuple.

En résumé, ce Pacte écologique tient en cinq propositions :
1 - Mettre l'environnement au coeur de l'Etat
2 - Instaurer une taxe carbone
3 - Offrir un marché à l'agriculture de qualité
4 - Soumettre les orientations du développement durable au débat public
5 - Promouvoir une politique d'éducation à l'écologie et au développement durable.

Il en va de notre avenir et de celui de nos enfants.